Les meilleurs spots pour déguster de délicieux desserts à Riyad

Les premiers desserts étaient faits à partir de miel et de fruits séchés. (Photo fournie)
Les premiers desserts étaient faits à partir de miel et de fruits séchés. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 10 mai 2023

Les meilleurs spots pour déguster de délicieux desserts à Riyad

  • À Riyad, il existe de nombreux lieux où il est possible de déguster des desserts délicieux et raffinés
  • Winner Cheat, situé au niveau de l’Esplanade, propose des douceurs totalement irrésistibles. Il n’est certainement pas question de tricher quand il s’agit de s’offrir le meilleur dessert à Riyad

De nos jours, personne ne peut envisager un repas sans dessert! Et pour les gourmands, il représente même le moment le plus agréable du repas. Mais d’où nous vient exactement ce mot?

Étymologiquement, dessert, déverbal de «desservir», est l'action de desservir la table. Au XVe siècle, cette dernière partie du repas était nommée «fruicterie». Ce n'est qu'au XVIIe siècle que le mot «dessert» fait réellement son apparition.

Dérivé du verbe «desservir», ce dernier service du repas marque le moment où il faut débarrasser la table. Pour le dictionnaire Robert, il s’agit d’un «mets sucré, de fruits, ou d’une pâtisserie servis après le fromage (en France)».

Les premiers desserts étaient faits à partir de miel et de fruits séchés. Ce n'est qu'à partir du Moyen Âge, quand le sucre fut manufacturé, que les gens commencèrent à apprécier des desserts plus sucrés, mais ils étaient si chers qu'ils étaient réservés aux riches lors de certaines occasions spéciales. 

Autrefois, le dessert comprenait aussi le fromage. En témoigne le premier dictionnaire en français, publié en 1680 par Pierre Richelet, qui le présente comme étant «ce qu’on sert sur la table, comme  les tartes, le fromage, les fruits, les confitures et autres choses après la grosse viande et les ragoûts».

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La ville de Riyad offre un ensemble de lieux où il est possible de déguster des desserts délicieux et raffinés. Vous pouvez vous y rendre ou commander selon vos envies. 

Winner Cheat, situé au niveau de l’Esplanade, propose des douceurs littéralement irrésistibles. Succulentes et chocolatées, elles se dégustent dans une atmosphère amusante et détendue. Il n’est certainement pas question de tricher quand il s’agit de s’offrir le meilleur dessert à Riyad.

Chunk Bakery & café, situé dans le quartier Al-Mohammadiyyeh, est quant à lui toujours fidèle à sa tradition. Il vous attire avec ses fameux gâteaux, ses tartes, ses biscuits d’inspiration française, aux parts généreuses et bien d’autres desserts, avec même des options personnalisables.

Dans le quartier de Hittin, Lock est spécialisé dans les pâtisseries, chocolats et gâteaux, et offre le meilleur café à desserts de la ville. Que vous soyez seul ou accompagné, vous y trouverez toujours votre compte, du moment qu’on vous propose une variété indiscutable de douceurs.

Les Hanovriens est une race de chevaux de sport allemands, dont le nom provient de la ville de Hanovre. Aux championnats du monde comme aux jeux Olympiques, les Hanovriens se démarquent à maintes reprises par leurs excellentes performances. 

Comme ces chevaux, les Hanovriens de Riyad dans le centre commercial d’Al-Nakheel se distinguent par l’excellence de leurs truffes au chocolat au goût très agréable. Ces gâteaux préparés avec goût donnent envie d’en manger toujours plus. Il faut aussi ne manquer sous aucun prétexte de goûter aux  lamingtons, aux caramels, aux biscuits, au chocolat aux pacanes et au caramel salé.

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Jarlicious, créé en 2014, est également une étape incontournable à Al-Nakheel pour s’offrir un savoureux dessert. Il propose des toasts typiquement français et les fameux pots de biscuits lotus et gâteaux Emmanuel généreusement recouverts de fromage à la crème aux tranches de brioches garnies de crème brûlée et saupoudrés de sucre. 

Ceux qui aiment les pudding peuvent se diriger vers Riyad Front et plus particulièrement chez Müh, la maison idéale du pudding. C’est l’un des nombreux desserts que vous pourrez trouver, avec bien évidemment le tiramisu à la mangue, le gâteau au fromage velouté et les gâteaux au miel baklava offerts aux adultes et aux enfants. On vous garantit que chaque bouchée est un véritable délice.

À Riyadh Park, chez Over Jar, on s’attend à du chocolat, du chocolat et encore à du chocolat. Réputé pour sa qualité supérieure, le chocolat belge fondu occupe une place de choix dans la plupart des desserts, y compris dans les délicieux milk-shakes surmontés d’Oreos, dans de petits choux, fourrés soit d'une préparation salée, soit de crème pâtissière, de glace à la vanille et nappée, ou encore d'une sauce au chocolat chaude.

À Sugarhive, réputé comme servant le meilleur pain perdu à Al-Malqa, vous pouvez obtenir le vôtre couvert de caramel salé ou farci avec de la crème et du sirop d’érable. Et si vous avez besoin de vous réveiller du coma sucré dans lequel vous vous retrouverez, les serveurs vous en prépareront un autre en un temps record, et un grand en plus.

Toastic, situé à Al-Taawun, une agglomération calme près de Riyad, est le meilleur endroit pour se détendre avec un moelleux gâteau garni de fruits et saupoudré de sucre. Les végétariens y trouveront également leur plaisir. Allez découvrir cet endroit avant qu’il soit assailli.    

Sweets of Arabia, niché dans le somptueux hôtel The Ritz-Carlton à Riyad, est enfin l’endroit idéal pour les amoureux de confiseries et de friandises traditionnelles. Ces gâteaux sont tout simplement délicieux, préparés avec soin par des artisans culinaires. Vous pouvez alors déguster les vôtres tout en profitant de la superbe vue donnant sur la majestueuse fontaine de l’hôtel.   


La bibliothèque Jadal est une oasis culturelle dans la province orientale de l'Arabie saoudite

Ali Al-Herz (photo) a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres. (Photo Fournie)
Ali Al-Herz (photo) a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres. (Photo Fournie)
Ali Al-Herz (photo) a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres. (Photo Fournie)
Ali Al-Herz (photo) a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres. (Photo Fournie)
Ali Al-Herz (photo) a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres. (Photo Fournie)
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  • Ali Al-Herz a transformé sa maison en une bibliothèque contenant plus de 37 000 livres, offrant aux visiteurs un espace où la mémoire, la philosophie et la culture prennent vie.
  • adal n'est pas seulement une bibliothèque, c'est bien plus que cela. C'est un musée à explorer, un espace philosophique propice à la réflexion et un rempart contre l'oubli des histoires culturelles importantes.

DHAHRAN : Dans le village tranquille d'Umm Al-Hamam, situé dans la province orientale de l'Arabie saoudite, une passion de longue date pour les livres s'est transformée en un havre culturel.

Ali Al-Herz, bibliophile et archiviste littéraire, a transformé sa maison en une bibliothèque d'exception nommée Jadal, un véritable trésor contenant plus de 37 000 livres, plus de 100 000 journaux et magazines, ainsi que des antiquités, dont certaines datent de plus d'un siècle.

Mais Jadal n'est pas seulement une bibliothèque, c'est bien plus que cela. C'est un musée à explorer, un espace philosophique propice à la réflexion et un rempart contre l'oubli des histoires culturelles importantes.

Al-Herz a déclaré à Arab News : « Depuis ma naissance, j'ai été entouré des livres de ma mère. J'ai grandi immergé dans cette passion, à tel point qu'elle m'a complètement envahi ; je suis devenu un rat de bibliothèque. »

L'étincelle qui a tout déclenché a été la rencontre d'Al-Herz avec l'épopée Sirat Antar à l'âge de 13 ans. « À partir de cette épopée, et à travers elle, j'ai commencé à explorer d'autres mondes », a-t-il déclaré. 

C'est cette curiosité et cette fascination qui ont finalement conduit Al-Herz à créer l'une des initiatives les plus originales du royaume d'Arabie saoudite.

Le nom « Jadal » signifie « débat » ou « discussion » en arabe, reflétant l'esprit curieux de la bibliothèque. Pour Al-Herz, l'objectif n'est pas seulement de préserver les textes, mais aussi l'idée de questionner et d'explorer les idées.

Al-Herz a déclaré : « J'ai choisi ce nom pour la bibliothèque, car il est profondément ancré dans l'histoire philosophique de la Grèce antique, ainsi que dans notre propre tradition culturelle arabo-islamique, en particulier dans notre héritage religieux. »

L'atmosphère philosophique imprègne les trois salles principales, nommées d'après Socrate, Platon et Aristote, qui accueillent les visiteurs dans un univers dédié à la lecture et à la réflexion. 

Des manuscrits rares, des textes anciens, des journaux et des antiquités ont été soigneusement archivés. Chaque pièce est un murmure du passé qui s'adresse à l'avenir. 

Al-Herz explique : « Même mon intérêt récent pour l'achat de livres s'est principalement orienté vers les éditions rares et les imprimés anciens, afin de créer une harmonie entre patrimoine et modernité. »

Mais Jadal ne se laisse pas envahir par la nostalgie, car Al-Herz organise toutes les deux semaines une réunion littéraire. Cet événement fait revivre une tradition qui était autrefois importante dans la vie intellectuelle des Arabes.

C'est un environnement où écrivains, universitaires et penseurs se réunissent autour d'un café arabe pour échanger des idées dans une atmosphère animée. 

À une époque où les gens recherchent des informations instantanées en ligne, Al-Herz continue d'utiliser des méthodes traditionnelles. « Il y a une lutte permanente entre deux générations », observe-t-il. « La victoire reviendra finalement à cette dernière génération, une fois que ma génération aura disparu. Les bibliothèques papier seront alors transformées en musées. »

Il a peut-être raison, mais pour l'instant, au cœur de la campagne de Qatif, la bibliothèque Jadal continue d'exister, et c'est un lieu où l'encre, la mémoire, le débat et le patrimoine continuent de façonner l'âme culturelle du Royaume. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Amin Maalouf apporte un soutien inattendu aux langues régionales

Cette photographie montre la façade de l'Institut de France avant la présentation de la 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française, qui est le dictionnaire officiel de la langue française, à Paris, le 14 novembre 2024. (Photo de Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Cette photographie montre la façade de l'Institut de France avant la présentation de la 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française, qui est le dictionnaire officiel de la langue française, à Paris, le 14 novembre 2024. (Photo de Ludovic MARIN / POOL / AFP)
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  • Ce dernier a écrit au Premier ministre François Bayrou et à la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, pour leur proposer un corpus d'œuvres en langues régionales destiné aux professeurs,
  • Le Collectif pour les littératures en langues régionales a constitué, avec l'aide de spécialistes, un recueil intitulé Florilangues, comprenant 32 textes en langue originale.

PARIS : Une initiative d'un collectif visant à enseigner le patrimoine littéraire dans les langues régionales de France a reçu lundi  un soutien inattendu : celui du secrétaire perpétuel de l'Académie française, Amin Maalouf.

M. Maalouf, écrivain franco-libanais, a été élu en 2023 à la tête d'une institution dont la mission est de veiller au rayonnement et à l'intégrité de la langue française.

Toutefois, il soutient la démarche du Collectif pour les littératures en langues régionales, qui suggère un enseignement de ce type au collège ou au lycée, a indiqué ce collectif à l'AFP.

Ce dernier a écrit au Premier ministre François Bayrou et à la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, pour leur proposer un corpus d'œuvres en langues régionales destiné aux professeurs, afin de sensibiliser à la « richesse de la production littéraire » dans d'autres langues que le français. 

« M. Maalouf, comme nous, est convaincu qu'il est nécessaire que les élèves français découvrent ces trésors culturels », écrit ce collectif à M. Bayrou, qui parle lui-même le béarnais.

Le Collectif pour les littératures en langues régionales a constitué, avec l'aide de spécialistes, un recueil intitulé Florilangues, comprenant 32 textes en langue originale (de l'alsacien au tahitien, en passant par le basque ou le corse), traduits en français.

On y trouve entre autres un poème en provençal de Frédéric Mistral (prix Nobel de littérature en 1904) intitulé Mirèio, une chronique en breton de Pierre-Jakez Hélias intitulée Bugale ar Republik, un court récit en créole martiniquais de Raphaël Confiant intitulé Bitako-a, ainsi qu'une chanson en picard d'Alexandre Desrousseaux intitulée Canchon dormoire (plus connue sous le nom de P'tit Quinquin).

« Il ne s'agit pas de donner des cours de langues régionales, mais de présenter des œuvres issues des littératures en langues régionales, que ce soit en français ou en version bilingue », précise le collectif.

Idéalement, selon lui, les élèves aborderaient des langues issues d'autres régions que la leur. « Pourquoi seuls les élèves antillais apprendraient-ils qu'il existe une littérature en créole ? », demande ce collectif, qui présente son initiative à la presse lors d'une visioconférence lundi après-midi. 


L'artiste saoudien Ahaad Alamoudi présente « The Social Health Club » à Bâle

L'artiste saoudien Ahaad Alamoudi présente « The Social Health Club » à Bâle. (Photo Fournie)
L'artiste saoudien Ahaad Alamoudi présente « The Social Health Club » à Bâle. (Photo Fournie)
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  • Fraîchement conçue, cette installation baignée de jaune, ancrée dans les œuvres passées de l'artiste, offre une expérience sensorielle riche et complexe ainsi qu'un commentaire culturel incisif.
  • « The Social Health Club » s'articule autour d'objets trouvés au marché Haraj de Djeddah en 2018.

RIYAD : Ce mois-ci, l'artiste saoudienne Ahaad Alamoudi fait monter la température au Basel Social Club qui se tient jusqu'au 21 juin dans la ville suisse avec sa dernière installation, « The Social Health Club ». 

Fraîchement conçue, cette installation baignée de jaune, ancrée dans les œuvres passées de l'artiste, offre une expérience sensorielle riche et complexe ainsi qu'un commentaire culturel incisif. Elle marque également une première pour l'artiste avec un élément de performance en direct.

Basée à Djeddah, Alamoudi est connue pour créer des installations multimédias immersives s'inspirant de la dynamique complexe de son pays natal en pleine évolution. « The Social Health Club » s'articule autour d'objets trouvés au marché Haraj de Djeddah en 2018, notamment divers équipements de sport, dont un rameur.

« Ce sont des pièces que j'ai chinées dans des brocantes. J'aime le fait qu'aucune instruction n'accompagne ces machines : je ne connais ni leur nom, ni leur provenance, ni leur fabricant. Mais elles font désormais partie du paysage urbain dans lequel j'évolue. J'ai essayé de créer un espace ludique », a-t-elle déclaré à Arab News. 

Dans « The Social Health Club », les équipements, peints principalement dans un jaune vif et saturé, restent intacts, symbolisant une culture obsédée par l'auto-optimisation. Au cœur de l'installation se trouve un caméo représentant un fer à repasser peint en jaune, déjà présent dans son œuvre vidéo de 2020 intitulée « Makwah Man » (Makwah signifie « fer à repasser » en arabe).

« Beaucoup de mes œuvres sont issues d'un récit que je crée dans une vidéo. Dans « Makwah Man », cet homme vêtu d'une thobe jaune repasse un long morceau de tissu jaune au milieu du désert. Et pendant qu'il repasse, il nous dit comment vivre notre vie. Mais en nous disant comment vivre notre vie, il commence aussi à remettre en question la sienne, à comprendre le rôle du pouvoir, à prendre conscience de la pression du changement et de l'adaptation », explique Alamoudi. 

« Le jaune est présent dans la vidéo, mais l'artiste porte également une thobe jaune. Il y a aussi, dans cette version présentée à Art Basel, un portant de thobes jaunes qui tournent dans l'exposition. Pour moi, la thobe jaune est un symbole unificateur. J'essaie de dire que nous vivons tous cela différemment. Ainsi, dans la performance (pour « The Social Health Club »), un culturiste local vêtu d'une thobe jaune fera des exercices sur ces machines. Il n'a pas de règles à suivre. Il ne connaît rien, ne sait pas comment utiliser « correctement » l'équipement. Il entrera dans l'espace et utilisera les machines comme il le pourra.

« La performance sera enregistrée. Mais je pense que c'est plutôt une activation », a-t-elle poursuivi. « Ce n'est pas l'œuvre elle-même. L'œuvre existe sous la forme des machines. 

« Le Social Health Club » a été créé en étroite collaboration avec la conservatrice Amal Khalaf. Ensemble, ils se sont rendus à Djeddah où Alamoudi a pu découvrir avec elle des « machines un peu inhabituelles, différentes des machines classiques que l'on trouve dans les salles de sport et dont tout le monde connaît immédiatement l'utilité », explique Alamoudi.

« Elle est vraiment incroyable », a-t-elle poursuivi. « Nous avons vraiment construit cet espace ensemble. En gros, j'ai principalement créé la vidéo ; tout le reste a été construit à partir de là. Elle m'a beaucoup aidée. Elle s'est vraiment intéressée aux changements sociaux et à la manière dont nous les abordons. Notre collaboration a été parfaite. »

Le jaune domine chaque centimètre carré de l'œuvre, de manière délibérée et intense. 

« Je suis obsédé par les symboles dans certaines de mes œuvres. Et cela s'accompagne également d'une couleur », explique Alamoudi. « Je voulais mettre en valeur quelque chose de luxueux, de coloré, presque comme de l'or, mais qui n'est pas de l'or. Son apparence est assez austère. » 

Le jaune est à la fois une invitation et un avertissement. « Je pense que le jaune est également assez trompeur. J'aime cette couleur qui incite les gens à s'approcher pour voir ce qui se passe, mais qui les amène en même temps à se demander ce que c'est  elle est si agressive qu'elle en devient un peu inconfortable. »

L'interaction du spectateur est essentielle à la signification de l'œuvre. 

« Je pense que les machines représentent quelque chose et qu'elles véhiculent quelque chose, mais elles sont en réalité activées par les gens, par ce que les gens font avec elles », explique Alamoudi. « C'est pourquoi j'encourage beaucoup de spectateurs à interagir avec les œuvres, à les utiliser ou à essayer de les utiliser sans aucune instruction. Beaucoup de personnes qui entrent dans l'espace peuvent avoir peur de les toucher ou d'interagir avec elles. La présence de l'artiste qui active les structures ajoute une autre dimension à l'œuvre elle-même. »

Elle espère que les visiteurs se sentiront libres d'explorer les œuvres, sans être encombrés par des attentes.

« Les gens sont censés les utiliser à leur guise. Ils peuvent s'asseoir dessus, se tenir debout dessus, les toucher — ils peuvent aussi les laisser tranquilles », conclut-elle en riant. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com