La jeune garde «décomplexée» de la gastronomie parisienne se montre

La chef française Anne-Sophie Pic (au centre) prépare des plats lors du festival Taste of Paris au Grand Palais à Paris, le 17 mai 2018. (Photo par Thomas SAMSON / AFP)
La chef française Anne-Sophie Pic (au centre) prépare des plats lors du festival Taste of Paris au Grand Palais à Paris, le 17 mai 2018. (Photo par Thomas SAMSON / AFP)
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Publié le Vendredi 12 mai 2023

La jeune garde «décomplexée» de la gastronomie parisienne se montre

  • Des plats streetfood comme étoilés, au caviar, carnés ou veggie, desserts surprenants ou régressifs se dégustent pour un prix maximum de 12 euros
  • Le Franco-Egyptien Omar Dhiab, 32 ans, a obtenu une étoile Michelin en mars, mois d'un an après l'ouverture en septembre de son propre restaurant

PARIS  : Avec leur cuisine engagée et décoincée, les jeunes chefs marquent la scène gastronomique parisienne, dont le meilleur est mis en lumière pendant le festival Taste of Paris, au Grand Palais Éphémère, au pied de la tour Eiffel.

Le festival ouvert au grand public jusqu'à dimanche met en lumière cette «nouvelle génération décomplexée qui se détache de ses aînés, qui a appris dans des grandes maisons mais qui cuisine sa propre identité et se libère des codes trop fermés pour eux», résume pour l'AFP Mathilde Delville, directrice de la programmation de Taste of Paris, organisé dans la «capitale de la gastronomie» depuis 2015.

«C'est une cuisine qui parle à tout le monde, qui est moins coincée. On a beaucoup de festivaliers qui viennent parce qu'ils ont envie de découvrir de nouveaux plats», dit-elle.

Des plats streetfood comme étoilés, au caviar, carnés ou veggie, desserts surprenants ou régressifs se dégustent pour un prix maximum de 12 euros.

«Cela nous tient à coeur de mettre en lumière» ces chefs, souligne Mathilde Delville, ajoutant que les guides gastronomiques récompensent de plus en plus ces profils recherchés par le public.

Le Franco-Egyptien Omar Dhiab, 32 ans, a ainsi obtenu une étoile Michelin en mars, mois d'un an après l'ouverture en septembre de son propre restaurant.

Le chef, qui a aiguisé ses couteaux dans des grands établissements parisiens comme le Pavillon Ledoyen, le restaurant Lasserre et L'Abeille au Shangri-La, affirme à l'AFP avoir «pris tous les bons côtés et essayé d'éliminer au maximum les mauvais pour créer une entreprise pérenne et saine».

- Révolution du petit pois -

Dans ses cuisines, on l'appelle par son prénom et pas «chef», et il s'autorise à ne plus confier à ses équipes certaines tâches, comme enlever la peau des petits pois, ce qui est le cas dans les «grandes maisons».

«On les trie: avec les gros, on fait une purée, les petits pois +caviar+, on les cuisine à la minute. On enlevait la peau avant parce que cela faisait plus joli, mais cela n'améliorait pas le goût», explique-t-il.

«Un petit pois, ça a des défauts et des qualités. Quand il fait chaud, il devient plus gros (...) Il faut garder le produit tel quel, savoir commencer à le servir au bon moment, l'arrêter au bon moment et le travailler différemment», ajoute-t-il.

Autodidacte, le chef Alexandre Marchon défend lui aussi la cuisine «de produit avec un fort accent légumier», qu'on peut découvrir dans son entrée aux petits pois-gariguette-sabayon à l'ail des ours-huile de cosses.

«On fait une cuisine engagée sur la qualité du produit. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas faire des choses gourmandes», assure-t-il à l'AFP.

«Aujourd'hui, aller au restaurant, c'est un acte militant, c'est soutenir les restaurateurs, soutenir une filière, des producteurs, un savoir-faire. C'est cela que je veux transmettre», poursuit-il.

Alexandre Marchon a ouvert son restaurant «au pire des moments», entre les deux confinements en 2020, et ça n'est «toujours pas facile» dans le contexte socio-économique actuel.

«Il faut se réinventer, chercher d'autres leviers, tout en ayant une cuisine avec des valeurs», poursuit celui qui a participé cette année à la populaire émission Top Chef, un «nouveau challenge» pour se faire mieux connaître.

«La restauration d'il y a 10 ans est révolue», analyse-t-il. D'où la nécessité, pour défendre sa cuisine et ses valeurs, de concevoir son restaurant comme «une marque» et de la faire exister non seulement dans les cuisines mais aussi à travers les émissions télévisées et les festivals.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com