Les cinémas du Bangladesh projettent «Pathaan» leur premier film indien en 50 ans

Sur cette photo prise le 6 mai 2023, le distributeur de films Anonno Mamun passe devant les affiches des films bollywoodiens «Pathaan» et «Kisi Ka Bhai Kisi Ki Jaan» dans son bureau à Dhaka. (Photo de Munir UZ ZAMAN / AFP)
Sur cette photo prise le 6 mai 2023, le distributeur de films Anonno Mamun passe devant les affiches des films bollywoodiens «Pathaan» et «Kisi Ka Bhai Kisi Ki Jaan» dans son bureau à Dhaka. (Photo de Munir UZ ZAMAN / AFP)
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Publié le Vendredi 12 mai 2023

Les cinémas du Bangladesh projettent «Pathaan» leur premier film indien en 50 ans

  • Ce film d'espionnage, réalisé par Siddharth Anand, a battu tous les records au box-office à sa sortie en Inde en janvier
  • Dacca avait interdit les films indiens peu après son indépendance en 1971, cédant au lobbying des cinéastes locaux, même si l'Inde avait soutenu le Bangladesh dans sa guerre d'indépendance contre le Pakistan

DACCA, Bangladesh : Des milliers de spectateurs ont inondé les salles obscures de Dacca vendredi à l'occasion de la sortie de «Pathaan», superproduction indienne avec l'immense star Shah Rukh Khan et premier film de Bollywood distribué à grande échelle au Bangladesh, en plus de 50 ans.

Ce film d'espionnage, réalisé par Siddharth Anand, a battu tous les records au box-office à sa sortie en Inde en janvier.

Dacca avait interdit les films indiens peu après son indépendance en 1971, cédant au lobbying des cinéastes locaux, même si l'Inde avait soutenu le Bangladesh dans sa guerre d'indépendance contre le Pakistan.

«Je suis surexcité, c'est la première fois qu'un film hindi sort au Bangladesh!», se réjouit Sazzad Hossain, un étudiant de 18 ans, devant le Star Cineplex, dans le centre de Dacca, «je vais voir Shah Rukh Khan sur grand écran pour la première fois!»

La sortie de «Pathaan», premier film avec Shah Rukh Khan depuis quatre ans, était très attendue par ses fans, nombreux dans le monde entier.

L'acteur âgé de 57 ans, surnommé «King Khan» et «Badshah» en Inde, joue aux côtés de l'actrice Deepika Padukone et de John Abraham, comédien de films d'action.

Les cinémas bangladais sont en plein marasme, la production locale ne parvient pas à rivaliser avec le faste de Bollywood ni à séduire avec un Shakib Khan vieillissant, seule star rentable de l'industrie nationale.

Certaines salles se sont même mises illégalement à projeter des films pornographiques pour rester à flot. Plus de 1.000 ont mis la clé sous la porte ces vingt dernières années.

- «C'était la foire « -

Sous les affiches de «Jinn», nouveau film bangladais au Modhumita Cinema Hall, autrefois la plus prestigieuse salle de Dacca, traînaient quelques héroïnomanes cette semaine.

«A peine quelques rangées sont occupées. Personne ne vient voir ces films d'art et essai locaux et des intrigues médiocres» confie un employé du cinéma».

Pourtant les cinémas ont longtemps été au coeur de la vie sociale bangladaise.

«Cette salle était comme un haut-lieu de rencontre de la communauté du Vieux Dacca», affirme à l'AFP Pradip Narayan devant le Manoshi Complex, une salle de cinéma centenaire transformée en marché en 2017.

«Les femmes venaient la nuit pour regarder des films ici. Nos mères et nos sœurs venaient des régions voisines, et quand la séance se terminait à minuit ou minuit et demi, c'était la foire ici», se souvient ce commerçant du voisinage.

«Une femme a même accouché dans cette salle. Tel était l'engouement pour le cinéma à l'époque», poursuit-il.

En 2015, les autorités ont tenté de lever l'interdiction des films indiens après le succès de deux films bollywoodiens projetés dans quelques salles, mais la colère de stars locales les a contraintes à mettre fin à l'initiative.

Le gouvernement a finalement publié un décret le mois dernier autorisant l'importation de dix films par an en provenance de l'Inde ou de l'Asie du Sud.

- «Cela changerait la donne» -

«Au Pakistan, le nombre de cinémas est tombé à 30-35. Ensuite, ils ont autorisé l'importation de films indiens en hindi», a expliqué le ministre de l'Information, Hasan Mahmud «depuis, ils sont environ 1.200 et la qualité des films pakistanais s'est également améliorée».

«Pathaan» est sorti dans 41 salles à travers le pays et de nombreuses séances dans la capitale affichent déjà complet, se félicite le distributeur Anonno Mamun.

L'autorisation de projeter des films de Bollywood «changerait la donne», dit-il à l'AFP, «tout le monde aime les films hindis ici. Beaucoup aiment aussi les films du sud de l'Inde».

Le propriétaire du cinéma Modhumita, Mohammed Iftekharuddin, ancien président de l'Association des exploitants de salles du Bangladesh, espère un retournement de situation.

«Je pense que de 200 à 300 salles de cinéma supplémentaires rouvriront après cela», prédit-il, «le monopole détruit les affaires. Quand il y aura de la concurrence, le commerce marchera».

Mais les cinéastes bangladais s'inquiètent et certains menacent de manifester enveloppés de linceuls pour annoncer la mort de l'industrie locale.

«Ils ne savent pas que l'industrie cinématographique mexicaine a été détruite après l'ouverture du marché aux productions hollywoodiennes», argue le réalisateur bangladais Khijir Hayat Khan.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp