Riyad va proposer des solutions locales aux défis régionaux, selon des analystes

Des délégués assistent à la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères avant le 32e sommet de la Ligue arabe, à Djeddah, le 17 mai 2023 (Photo, AFP).
Des délégués assistent à la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères avant le 32e sommet de la Ligue arabe, à Djeddah, le 17 mai 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 20 mai 2023

Riyad va proposer des solutions locales aux défis régionaux, selon des analystes

  • Le sommet de Djeddah a été précédé d'initiatives menées par l'Arabie saoudite en vue d’établir une position arabe unifiée sur les crises régionales
  • L'ascension de l'Arabie saoudite au rang d'une autorité régionale distingue le sommet de cette année des éditions précédentes

AMMAN: La ville côtière de Djeddah, en Arabie saoudite, accueille le 32e sommet de la Ligue arabe en ces temps de changements et de bouleversements dans de nombreuses régions du monde arabe. Cela coïncide également avec le désir d'une plus grande unité et d’une raison d’être parmi les membres du groupe panarabe.

Selon les analystes qui se sont entretenus avec Arab News avant l'événement, l'autorité croissante de l'Arabie saoudite et son soutien à des solutions «locales» aux problèmes régionaux ont largement contribué à l'élan pour cet appel collectif à la coopération.

Le sommet se déroule dans l'ombre d'un conflit meurtrier et d'une situation d'urgence humanitaire au Soudan. De nouvelles tensions entre Israéliens et Palestiniens devraient également occuper une place prépondérante dans les discussions.

Des développements positifs auront certainement lieu, notamment des progrès dans la résolution de la guerre au Yémen. De plus, il s'agit du premier sommet de la Ligue arabe auquel participera la Syrie depuis sa suspension en 2011, ce qui marque la réintégration du pays dans le giron arabe.

Dans l’ensemble, une atmosphère d’optimisme règne sur le sommet, qui, selon les analystes, ne sera pas simplement une affaire «cérémoniale» ou «une réunion de routine» comme les années précédentes. Ce sera plutôt un rassemblement pratique et proactif visant à offrir un leadership sur de nombreux dossiers régionaux.

«Depuis sa création en 1945, tous les sommets précédents de la Ligue arabe ont été marqués par des crises régionales et de nombreux désaccords au sein de l'organe panarabe, au point que plusieurs réunions avaient été annulées ou n’avaient donné aucun résultat tangible», a révélé Omar Ayasrah, législateur et analyste politique jordanien, à Arab News.

«Mais le sommet de Djeddah semble être différent. Il a été précédé de plusieurs initiatives dirigées par l'Arabie saoudite. Ces mesures visent tout d'abord à poser les bases positives de la réunion et, par conséquent, à établir une position arabe unifiée sur les crises régionales et le cadre collectif nécessaire pour y faire face.»

Selon Ayasrah, l'ascension de l'Arabie saoudite au rang d'une autorité régionale, sa volonté d'apaiser les tensions entre les pays arabes ainsi que son ambition de consolider un front arabe unifié sur la scène mondiale, ont distingué le sommet de cette année des éditions précédentes.

«Un projet dirigé par l'Arabie saoudite afin de formuler des solutions locales aux crises régionales sera le thème du sommet de Djeddah», a-t-il indiqué.

Faisant écho aux remarques d'Ayasrah, l'analyste géopolitique Amer Sabaileh affirme que le simple fait d'organiser le sommet à Djeddah rend l'occasion plus «importante, attrayante et gratifiante.»

En outre, «les Saoudiens sont impliqués dans toutes les questions», a signalé Sabaileh, soulignant les efforts diplomatiques «énormes» déployés par Riyad avant le sommet afin de trouver un consensus arabe et d’établir un ordre du jour bien défini pour la réunion.

Bien que moins optimiste quant aux résultats de la réunion, Samih Maaytah, ancien ministre jordanien des Médias, s'attend également à ce qu'elle soit différente des réunions précédentes, citant notamment la réintégration de la Syrie.

De la fumée s'élève au-dessus des bâtiments de Khartoum, alors que les violences entre deux généraux soudanais rivaux se poursuivent, le 17 mai 2023. Khartoum a de nouveau été secouée par des batailles le 17 mai, plus d'un mois après le début d'une guerre brutale qui a rendu, selon les Nations Unies, «plus de la moitié» du pays déjà appauvri en besoin d'aide (Photo, AFP).

La Ligue arabe, composée de 22 membres, a accepté de réintégrer la Syrie au début du mois. Ceci mettra donc fin à une suspension de 12 ans imposée en réponse à la répression du régime de Bashar Assad contre les manifestations nationales en 2011, qui ont ensuite dégénéré en une guerre civile brutale.

La formulation d'un plan arabe pour mettre fin au conflit occupera probablement une place importante dans l'ordre du jour du sommet.

«Les principaux éléments de la feuille de route pour la Syrie ont été approuvés à Djeddah et à Amman», a mentionné Ayasrah. «Je crois que le sommet de Djeddah définira le mécanisme de mise en œuvre.»

Lors de ces réunions préparatoires, auxquelles ont participé les ministres des affaires étrangères de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, de l'Égypte, de l'Irak et de la Syrie, Damas s'est engagé à lutter contre la production et le trafic de drogues illicites et à prendre des mesures concrètes pour assurer le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés.

«Le sommet de Djeddah fera pression pour qu'une solution politique à la crise syrienne soit formulée au sein de la Ligue arabe», a déclaré Maaytah. «Les Arabes prennent les devants sur la Syrie.»

L'euphorie qui marque le retour de la Syrie dans le giron arabe sera probablement tempérée par la situation au Soudan, où les forces armées soudanaises sont aux prises avec les forces paramilitaires de soutien rapide.

Un soldat israélien pointe son fusil sur un Palestinien lors d'affrontements au cours desquels des colons israéliens ont attaqué des habitants et des magasins palestiniens dans la ville de Huwara, en Cisjordanie occupée, le 13 octobre 2022 (Photo, AFP).

«Cela aura un impact négatif sur le sommet», a jugé Maaytah. «Les dirigeants arabes qui se réuniront à Djeddah seront confrontés à la crise au Soudan, sachant qu'il s'agit d'un conflit qui ne prendra fin que lorsque l'une des parties belligérantes sera complètement vaincue.»

Selon les analystes, les dirigeants arabes réunis à Djeddah appelleront les parties en conflit au Soudan à engager le dialogue et à reprendre les pourparlers organisés par l'Arabie saoudite afin de mettre fin au conflit qui a tué des centaines de personnes et fait fuir des centaines de milliers d'autres, vers les pays voisins.

Les analystes s'attendent également à ce que les derniers affrontements entre Israël et le Hamas, contrôlant la bande de Gaza, les opérations israéliennes à Jérusalem et en Cisjordanie, ainsi que les politiques du gouvernement israélien radical, figurent à l'ordre du jour.

«Les Arabes offriront également la paix au cours du sommet et réaffirmeront la solution des deux États proposée dans l'initiative de paix arabe de 2002», a souligné Ayasrah.

L'initiative de paix arabe, proposée par l'Arabie saoudite, appelle à la fin d'un conflit vieux de plusieurs décennies et à la normalisation des relations entre Israël et l'ensemble du monde arabe en échange d'un État palestinien indépendant fondé sur les frontières d'avant 1967. La Ligue arabe a réadopté ce plan en 2007.

«Bien qu'il reste peu d'espace pour des solutions politiques au conflit israélo-palestinien en raison de l’orientation de plus en plus à droite du gouvernement et de la société israéliens, le sommet devrait remettre l'accent sur la solution à deux États conformément aux résolutions internationales pertinentes», a soutenu Maaytah.

Abderrahmane Al-Rassi, vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, a présidé la réunion des représentants et des hauts fonctionnaires pour la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères en vue de la 32e session du sommet arabe (Photo, Twitter/@KSAmofaEN).

Malgré ces difficultés, l'ambiance du sommet reste extrêmement positive, avec un sentiment largement partagé selon lequel plusieurs questions de longue date sont enfin abordées par la communauté arabe elle-même.

«Parvenir à un consensus sur les principaux sujets et agir en conséquence est ce qui importe le plus lors du sommet de Djeddah», a estimé Sabaileh.

«Réactiver l'action arabe commune et redonner de l'élan aux initiatives seront les principales réalisations du sommet», a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat