La princesse Sara, épouse du prince héritier saoudien, lance une nouvelle initiative en science et technologie

Le nouveau centre, dont le nom se traduit par « mon savoir » en arabe, sera un centre de découverte et d’innovation scientifique entièrement accessible (SPA)
Le nouveau centre, dont le nom se traduit par « mon savoir » en arabe, sera un centre de découverte et d’innovation scientifique entièrement accessible (SPA)
Le centre Ilmi sera situé à la Mohamed ben Salmane Nonprofit City à Riyad et devrait ouvrir ses portes en 2025 (SPA)
Le centre Ilmi sera situé à la Mohamed ben Salmane Nonprofit City à Riyad et devrait ouvrir ses portes en 2025 (SPA)
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Publié le Samedi 20 mai 2023

La princesse Sara, épouse du prince héritier saoudien, lance une nouvelle initiative en science et technologie

  • Le centre permettra aux jeunes de mieux se connecter avec les matières STREAM, telles que la science, la technologie, la lecture, l’ingénierie, les arts et les mathématiques
  • Ilmi offrira une plateforme numérique intégrée associée à une série d'expériences d'apprentissage éphémères dans tout le Royaume

RIYAD : Un nouveau centre pour la science et la technologie appelé « Ilmi » sera lancé en Arabie saoudite pour encourager la curiosité scientifique parmi les jeunes du Royaume et développer leurs compétences, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA) samedi. 

Le centre créé par la princesse Sara bent Mashhour ben Abdulaziz Al Saud permettra aux jeunes de mieux se connecter avec les matières STREAM comme la science, la technologie, la lecture, l'ingénierie, les arts et les mathématiques.

« Ilmi sera un phare de créativité, d'apprentissage et d'accessibilité », a déclaré la princesse Sara, l'épouse du prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane, citée par l’Agence de presse saoudienne.

Le nouveau centre, dont le nom se traduit par « mon savoir » en arabe, sera un centre de découverte et d’innovation scientifique entièrement accessible. 

Le centre Ilmi sera situé à la Mohamed ben Salmane Nonprofit City à Riyad et devrait ouvrir ses portes en 2025. Il s'étend sur 27 000 mètres carrés et reflète les objectifs de la ville d'incarner la créativité et la durabilité – grâce à l'intégration dans son environnement naturel et son aménagement paysager – et de tirer parti de la lumière naturelle. 

Le projet vise à inspirer et autonomiser les jeunes de l'Arabie saoudite afin qu'ils explorent, créent et relèvent les défis de manière pratique, a déclaré SPA, ajoutant que le cœur du concept d'Ilmi repose sur une approche unique visant à présenter une image détaillée et de qualité de la manière dont les jeunes de toute l'Arabie saoudite se connectent au mieux avec les matières STREAM.

La princesse Sara a déclaré qu'Ilmi « offrira à tous les jeunes et aux apprenants tout au long de leur vie en Arabie saoudite la possibilité de réaliser leur potentiel, de favoriser les avancées dans le Royaume et de contribuer à façonner l'avenir. Ensemble, j'espère que nous créerons tous Ilmi, et inspirerons et soutiendrons les futures générations. »

Le projet est une initiative philanthropique et non gouvernementale incubée et soutenue par la Fondation Mohamed ben Salmane (Misk) en tant que l'une de ses filiales, et il opérera en partenariat avec Mohamed ben Salmane Nonprofit City. 

Le centre accueillera des expositions permanentes prévues qui s'articuleront autour de trois thèmes principaux : notre monde, nous-mêmes et nos inventions. De plus, il se concentrera sur des problématiques telles que l'espace, les écosystèmes et l'intelligence artificielle.

Le centre accueillera également une variété d'installations éphémères, d'événements, de conférences, de performances et de programmes de partenariat pédagogique conçus afin de créer une nouvelle communauté STREAM en Arabie saoudite.

Ilmi offrira une plateforme numérique intégrée associée à une série d'expériences d'apprentissage éphémères dans tout le Royaume. Ces expériences commenceront à être proposées cet été et visent à susciter l'enthousiasme et l'engagement des jeunes, des parents, des familles et des amis de tous âges et de toutes compétences envers les matières STREAM avant l'ouverture physique d'Ilmi.

Par ailleurs, Ilmi lancera prochainement une offre en ligne qui proposera une série de défis de conception intéressants et ludiques explorant les concepts clés des matières STREAM, les reliant à la vie réelle et invitant les participants à trouver des réponses créatives dans le cadre d'une compétition.

De plus, afin de soutenir cette initiative, Ilmi organisera une série d'activations en direct qui exploreront le contenu STREAM de chaque défi numérique et encourageront ainsi les familles et les amis à travailler ensemble pour créer et développer des solutions en direct.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La reconnaissance de la Palestine, message à Israël sur «les illusions de l'occupation» 

La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
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  • "La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours"
  • Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus"

RAMALLAH: La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.

"La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours", a déclaré Mme Aghabekian, en référence à l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël.

Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus", a-t-elle ajouté.


Les groupes de défense des droits exhortent le Liban à protéger la liberté d'expression dans la nouvelle loi sur les médias

Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
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  • Les amendements proposés risquent de saper les efforts de réforme, selon les critiques
  • Les ONG demandent au Parlement d'abolir la diffamation criminelle et de mettre fin à la détention préventive

BEYROUTH: Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme.

Il s'agit notamment de décriminaliser la diffamation, le blasphème, l'insulte et la critique des fonctionnaires, d'interdire la détention provisoire en cas d'infractions liées à la liberté d'expression et de supprimer les restrictions onéreuses imposées à la création de médias.

Ces appels interviennent alors que la commission parlementaire de l'administration et de la justice doit reprendre mardi l'examen du projet de loi.

Le 31 août, les membres du Parlement ont reçu des propositions d'amendements au texte du projet de loi qui, selon les organisations, comprenaient la réintroduction de la détention préventive et des dispositions qui criminalisent l'insulte et la diffamation.

Les groupes de défense des droits, dont Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, ont prévenu que les amendements proposés limiteraient davantage le travail des organisations de médias qui font l'objet d'une plainte en leur interdisant de publier des documents sur le plaignant tant que la procédure judiciaire est en cours.

Les lois libanaises sur la diffamation criminelle ont été utilisées à maintes reprises pour cibler et réduire au silence les critiques du gouvernement, les activistes et les journalistes au Liban, ces derniers étant régulièrement convoqués devant les agences de sécurité pour leur travail.

"Le Parlement devrait veiller à ce que ces pratiques cessent en adoptant une loi sur les médias qui soit entièrement conforme aux normes internationales en matière de droits de l'homme, notamment en ce qui concerne le droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", ont déclaré les organisations dans un communiqué.

"Le Parlement libanais devrait adopter une loi sur les médias qui inclue les protections des droits pour lesquelles les groupes de défense des droits et des médias libanais se battent depuis longtemps", ont-elles ajouté.

Les groupes de défense des droits, qui ont examiné les amendements proposés, se sont opposés à la réintroduction de la détention provisoire, y compris "dans des circonstances aggravées, telles que l'atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

La détention provisoire n'est autorisée au Liban que pour les délits passibles de plus d'un an de prison. Elle est expressément interdite pour les délits liés aux médias dans les lois libanaises existantes sur les médias.

"S'il était adopté, cet amendement constituerait un recul significatif pour la protection du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias au Liban", ont déclaré les organisations.

Elles notent que l'amendement proposé ne précise pas ce que signifie "porter atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

"Une loi vague qui laisse les gens dans l'incertitude quant à l'expression qui peut la violer a un effet dissuasif sur la liberté d'expression, car les gens peuvent s'autocensurer de peur de faire l'objet d'une convocation, d'une détention provisoire ou d'éventuelles poursuites judiciaires", ont-elles ajouté.

"Les dispositions vagues laissent également la loi sujette à des abus de la part des autorités, qui peuvent les utiliser pour faire taire les dissidents pacifiques.

Une telle interdiction législative générale constituerait "une atteinte grave au droit à la liberté d'expression".

Les amendements proposés obligeraient les stations de télévision titulaires d'une licence à fournir au ministère de l'information et au Conseil national de l'audiovisuel des rapports réguliers, y compris des informations détaillées sur la programmation des émissions, et impliqueraient que les médias électroniques soient soumis à un régime d'autorisation préalable plutôt qu'à un régime de notification.

"Si elles ne sont pas élaborées avec soin, ces exigences en matière d'autorisation risquent de permettre une prise de décision arbitraire quant à l'établissement et à l'exploitation des médias et pourraient faciliter les violations du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", indique la déclaration.

Le Parlement libanais a commencé à discuter d'une nouvelle loi sur les médias en 2010 après qu'un ancien membre du Parlement, Ghassan Moukheiber, et la Fondation Maharat, une organisation non gouvernementale basée à Beyrouth et spécialisée dans les questions relatives aux médias et à la liberté d'expression, ont soumis une proposition visant à modifier la loi sur les publications du Liban, qui est dépassée.

En janvier 2023, le Parlement a créé une sous-commission chargée d'étudier et de modifier le projet de loi sur les médias, dont la version finale a été soumise à la Commission de l'administration et de la justice le 27 mai.

Le projet de loi soumis à la commission en mai comprenait des avancées dans la protection du droit à la liberté d'expression au Liban, notamment l'abolition de la détention provisoire et des peines de prison pour toutes les violations liées à l'expression. Il abroge également les dispositions relatives à la diffamation et à l'insulte du code pénal libanais et de la loi sur le système judiciaire militaire.

La commission de l'administration et de la justice a entamé les discussions sur le dernier projet de loi sur les médias le 29 juillet et a tenu trois réunions sur la question.

Cependant, les amendements proposés, présentés aux membres du Parlement le 31 août, ont été largement contestés par les groupes internationaux de défense des droits pour des dispositions considérées comme restreignant la liberté des médias.

Les groupes de défense des droits ont demandé à la commission de rendre ses discussions publiques afin de garantir la transparence des débats législatifs et de faciliter la participation effective du public.


L'Arabie saoudite, le Qatar et la Chine condamnent l'attaque terrestre israélienne à Gaza

De la fumée s'élève de Gaza après une explosion, vue d'Israël le 17 septembre 2025. (REUTERS)
De la fumée s'élève de Gaza après une explosion, vue d'Israël le 17 septembre 2025. (REUTERS)
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  • L'Arabie saoudite a critiqué la communauté internationale pour son incapacité à mettre fin à l'escalade
  • Le Qatar a réitéré son soutien à la création d'un État palestinien indépendant

RIYADH : L'Arabie saoudite, la Chine et le Qatar ont condamné mercredi l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza, avertissant que l'assaut violait le droit international et menaçait la stabilité régionale.

Dans une déclaration, le ministère saoudien des affaires étrangères a dénoncé ce qu'il a appelé "la poursuite des crimes" par les forces d'occupation israéliennes et a critiqué la communauté internationale pour son incapacité à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à l'escalade.

Le Royaume a réaffirmé son rejet des actions qui portent atteinte au droit humanitaire international et a appelé à des efforts internationaux urgents pour mettre fin à la violence et assurer la protection des civils à Gaza.

Le ministère des affaires étrangères du Qatar a également condamné l'opération terrestre israélienne "dans les termes les plus forts", la qualifiant d'extension de la guerre contre le peuple palestinien et de "violation flagrante du droit international".

Il a averti que les actions d'Israël compromettaient les perspectives de paix par des politiques de "colonisation, d'agression et de racisme", et a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour garantir le respect des résolutions internationales.

Le Qatar a réitéré son soutien à la cause palestinienne et à la création d'un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

À Pékin, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré que la Chine "s'oppose fermement à l'escalade des opérations militaires d'Israël à Gaza et condamne tous les actes qui portent atteinte aux civils et violent le droit international", en référence au bombardement de la ville de Gaza.