Une calligraphe japonaise livre les techniques de son art

La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)
La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)
La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)
La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)
Short Url
Publié le Dimanche 28 mai 2023

Une calligraphe japonaise livre les techniques de son art

  • La calligraphe apprécie les réactions des participants, même lorsqu’ils ne savent pas dans quelle direction commencer à écrire en japonais, qui est de haut en bas, contrairement à l’arabe, qui s’écrit de droite à gauche
  • L’atelier sera organisé trois fois par jour pour permettre à un grand nombre de visiteurs d’y participer

DJEDDAH : La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii organise des ateliers à l’Anime Village du City Walk à Djeddah, offrant aux participants la possibilité d’en apprendre davantage sur les différentes formes d’art japonais.

La calligraphe a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou. Elle est basée à Dubaï et effectue son deuxième voyage dans le Royaume.

«Je suis ravie de recevoir une invitation pour me rendre en Arabie saoudite et apprendre aux habitants de Djeddah la calligraphie japonaise et l’art du manga (bande dessinée japonaise)», déclare-t-elle.

''
La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)

Elle a organisé des ateliers de calligraphie similaires et un spectacle en direct pendant le festival Riyadh Season lors de son premier voyage.

Avec un sourire chaleureux, elle explique aux participants comment écrire en japonais, en utilisant des pinceaux traditionnels de calligraphie et une encre japonaise spéciale.

«Chaque ligne est faite d’un seul trait», dit-elle. Elle ajoute: «Ne la reproduisez pas et n’essayez pas de combler les lacunes.»

EN BREF

  • La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii organise des ateliers à l’Anime Village du City Walk à Djeddah.
  • L’atelier de calligraphie de Yoshimi Fujii est organisé trois fois par jour pour permettre à un grand nombre de visiteurs d’y participer.
  • Cette semaine, elle animera un autre atelier sur l’origami japonais traditionnel – l’art de créer différentes formes avec du papier.

L’artiste déclare à Arab News: «En voyant à quel point les Saoudiens aiment l’art de l’anime et du manga, j’ai voulu leur montrer que nous avons plus de formes d’art à offrir, comme la calligraphie ».

Elle apprécie les réactions des participants, même lorsqu’ils ne savent pas dans quelle direction commencer à écrire en japonais, qui est de haut en bas, contrairement à l’arabe, qui s’écrit de droite à gauche.

L’atelier sera organisé trois fois par jour pour permettre à un grand nombre de visiteurs d’y participer.

''
La calligraphe japonaise Yoshimi Fujii, qui a atteint le plus haut niveau dans la forme de calligraphie japonaise connue sous le nom de suihou, organise des ateliers au City Walk. (Instagram/animevillage_sa)

Rana Alnemari, 21 ans, affirme qu’elle aime la culture japonaise et veut apprendre à écrire son nom en caractères japonais.

«Les nouveaux caractères de l’alphabet japonais ont suscité mon intérêt et je me suis vraiment amusée à apprendre quelque chose de nouveau aujourd’hui», précise-t-elle. «Je pourrais même suivre des cours professionnels de calligraphie japonaise à l’avenir.»

Wejdan Alomari, 22 ans, dit qu’elle a rejoint l’atelier de calligraphie parce qu’elle est intriguée par le style d’écriture japonais.

«En voyant à quel point les Saoudiens aiment l’art de l’anime et du manga, j’ai voulu leur montrer que nous avons plus de formes d’art à offrir, comme la calligraphie ».

Yoshimi Fujii, calligraphe japonaise

«Cela ressemble plus à un dessin qu’à une simple écriture», indique-t-elle.

Rana Alsaimi, 22 ans, confie à Arab News que ces types d’ateliers lui donnent l’occasion d’essayer de nouvelles choses comme «utiliser un pinceau japonais traditionnel pour écrire au lieu d’un stylo de calligraphie».

La semaine prochaine, Yoshimi Fujii animera un autre atelier sur l’origami japonais traditionnel – l’art de créer différentes formes avec du papier.

''
Un atelier de Pokémon en origami aura lieu au City Walk à Djeddah. (Photo fournie)

Les participants apprendront à créer des formes de Pokémon en utilisant des techniques d’origami.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saint Laurent célèbre les exploratrices en combinaison et saharienne

Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors de la Fashion Week printemps-été 2024 de Paris, le 26 septembre 2023 (Photo, AFP).
Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors de la Fashion Week printemps-été 2024 de Paris, le 26 septembre 2023 (Photo, AFP).
Short Url
  • Saint Laurent a célébré mardi le raffinement des femmes de caractère qui se sont imposées dans des domaines masculins
  • La ligne est plus ample que les saisons précédentes avec des épaules prononcées et la taille soulignée par une ceinture sur des mannequins ultra-minces

PARIS: Avec une abondance de combinaisons et de sahariennes, Saint Laurent a célébré mardi le raffinement des femmes de caractère qui se sont imposées dans des domaines masculins, dans un défilé spectaculaire au pied de la tour Eiffel.

Le directeur artistique de la maison Anthony Vaccarello "s'est inspiré d'Amelia Earhart, d'Adrienne Bolland et d'autres femmes pionnières qui ont infiltré des domaines autrefois considérés comme exclusivement masculins, comme l'aviation et la course automobile", indique la maison dans sa note, au deuxième jour de la Fashion Week parisienne.

La ligne est plus ample que les saisons précédentes avec des épaules prononcées et la taille soulignée par une ceinture sur des mannequins ultra-minces.

Elles défilent mystérieuses et conquérantes, les mains dans les poches, bouche rouge, le regard caché derrière les lunettes du soleil.

Les bijoux massifs, chaussures à talon et gants en cuir rendent ces tenues très féminines. Un couvre-chef évoquant le casque d'aviateur accessoirise certaines d'entre elles.

Le coton et le lin prédominent dans cette collection aux couleurs terreuses naturelles, de l'olive au marron en passant par le sable, l'ocre et l'ébène. Des combinaisons en crêpe de soie transparentes volent presque la vedette aux robes de soir longues.

La maison a changé l'emplacement de son défilé mais est restée fidèle à la tour Eiffel, qui est dans son logo et indissociable de son image.

Les mannequins ont évolué dans un décor moderne et graphique, composé de surfaces kaléidoscopiques et minérales avec la tour allumée en arrière plan.


Astérix face à Tintin dans la même vente aux enchères à Paris

Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
Short Url
  • La vente est prévue à Paris le 16 novembre
  • Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD

PARIS: Astérix ou Tintin, qui vaudra le plus cher ? Une planche des "Lauriers de César" et une esquisse d'une page de "Coke en stock" sont mis aux enchères le même jour, a annoncé mardi la maison Daniel Maghen.

La vente est prévue à Paris le 16 novembre.

L'original à l'encre de Chine, dédicacé par Albert Uderzo, de la planche 25 des "Lauriers de César" (1972) est estimé entre 110 000 et 130 000 euros.

Le crayonné original de la planche 48 de "Coke en Stock", à la mine de plomb, par Hergé vaut a priori un peu moins cher: 90 000 à 110 000 euros.

Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD.

Une planche noir et blanc de Gaston Lagaffe ("Un gaffeur sachant gaffer", 1969), par Franquin, est estimée de 60 000 à 70 000 euros. Des planches de Moebius ("Major fatal"), Jean Giraud ("Blueberry, Chihuahua Pearl") ou Will ("Tif et Tondu, Plein gaz") sont également proposées.

Le record pour Uderzo est l'illustration de couverture de l'album "Le Tour de Gaule", à la gouache et aux encres de couleur, vendue 1,449 million d'euros en 2017.

Celui pour Hergé est de 3,175 millions d'euros, en 2021, avec un projet de couverture non retenu pour "Le Lotus bleu", à l'encre de Chine, gouache et aquarelle.


Des créateurs saoudiens collaborent avec Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle

Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
Short Url
  • Au nombre des collaborateurs de la campagne figurent le cinéaste Ali Kalthami et l'artiste Noura ben Saidan
  • La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur des chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar

DUBAÏ: Les talents saoudiens sont une fois de plus à l'avant-garde de la culture mondiale. Le géant du sport Adidas vient de lancer sa nouvelle plate-forme de la marque mondiale réunissant 17 créateurs issus des domaines de l'alimentation, de la mode, de l'art, de la musique et du cinéma.

Ayant pour titre «Nous avons donné au monde un original, vous nous en avez rendu mille», la campagne fait appel à plusieurs vedettes parmi les plus brillantes du Royaume, dont le réalisateur Ali Kalthami, l’artiste en peinture murale Noura ben Saidan, et le créateur de mode Mohammed Bajbaa.

Le premier long métrage de Ali Kalthami, Mandoob, avait reçu des critiques élogieuses au Festival international du film de Toronto, et devrait être projeté dans les cinémas de la région en décembre.

Son travail avec Adidas est son premier contact avec une marque mondiale de mode. «J’ai été approché à plusieurs reprises et j’ai toujours eu l’impression que ce n’était pas le bon moment; et je me suis abstenu», confie-t-il à Arab News.

«J’étais très réservé et je ne voulais pas montrer mon visage. Maintenant, j’approche de la quarantaine. Le jour de mon dernier anniversaire, je me suis dit que je devais m'amuser davantage, et Adidas est une marque avec laquelle il est vraiment amusant de travailler», explique-t-il.

«J’ai grandi à Riyad, et Adidas a toujours fait partie de notre quotidien, même quand j’étais à l'école primaire. Pour moi, cela signifie être original et innovant. La marque est aussi synonyme de santé, et tout cela fait partie intégrante de ma vie et de celle de tant de personnes ici en Arabie saoudite. Je ne m’attendais pas à ce que cela se produise, mais je suis fier d’en faire partie», précise-t-il.

La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur un certain nombre de chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar. Adidas avait auparavant collaboré avec Ravi, le restaurant préféré de Dubaï, fondé par Chaudary Abdel Hamid, pour produire une chaussure basée sur sa marque Superstar, qui a connu un succès mondial.é que les baskets étaient devenues par inadvertance une extension de son art, car la paire qu'elle portait lors de la réalisation de ses créations était devenue toute éclaboussée de peinture.

«Les chaussures font partie de mon œuvre», affirme-t-elle. «Surtout parce qu'à chaque fois que je termine une peinture, mes chaussures se transforment et se remplissent de tâches comme si je portais des chaussures différentes.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com