Quelle robe portera la future reine de Jordanie Rajwa al-Saïf à son mariage? De célèbres stylistes spéculent

De gauche à droite : Kate Middleton dans un look de Sarah Burton, la reine Rania et Rajwa Al-Saif en tenue traditionnelle et la princesse Iman en Dior (Getty Images/composite).
De gauche à droite : Kate Middleton dans un look de Sarah Burton, la reine Rania et Rajwa Al-Saif en tenue traditionnelle et la princesse Iman en Dior (Getty Images/composite).
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

Quelle robe portera la future reine de Jordanie Rajwa al-Saïf à son mariage? De célèbres stylistes spéculent

  • La vraie question est de savoir si la future reine optera pour Dior, comme l’avait fait la princesse Iman de Jordanie pour son mariage, en mars dernier
  • Étant donné l’histoire commune d’Oldfield et de la famille royale jordanienne, il ne serait pas surprenant que Rajwa al-Saïf fasse ce choix

DUBAÏ: Le mariage royal de l’année est déjà à nos portes. Les amateurs de mode du Moyen-Orient et d’ailleurs s’interrogent encore sur la tenue que portera la future mariée, Rajwa al-Saïf, lors des noces.

La prochaine reine de Jordanie a une approche minimaliste de la mode. Lors de ses apparitions publiques, on la voit souvent arborer des looks très simples.

Des robes monochromes féminines aux jupes évasées chics, son style glamour, mais discret, a sans aucun doute suscité l’intérêt de la presse du monde entier.

La vraie question est de savoir si la future reine optera pour Dior, comme l’avait fait la princesse Iman de Jordanie lors de son mariage, en mars dernier. Les stylistes célèbres en sont convaincus – et pour cause.

Yasmine Eissa, une célèbre styliste qui a l’habitude d’habiller des vedettes – comme l’actrice jordanienne Saba Moubarak ou la star libanaise de Netflix Razane Jammal –, déclare: «Dior est une marque très élégante et majestueuse. La famille royale est célèbre pour son approche minimaliste de la mode et elle n’aime pas ce qui est flamboyant. Les robes Dior correspondent parfaitement à leur personnalité.

«En tant que styliste et que grande fan de Dior, je comprends parfaitement pourquoi elle pourrait choisir cette marque.»

La robe de mariée Dior sur mesure de la princesse Iman était simple et incrustée de délicates broderies florales sur la manchette en dentelle et le voile en tulle.

La reine Rania a quant à elle opté lors du mariage, qui s’est tenu le 12 mars dernier, pour une robe intemporelle de la collection automne-hiver 2022 de Dior, avec des manches fluides et un col haut victorien.

La célèbre styliste Mai Galal confie: «C’est l’une des plus anciennes maisons de mode et ses créations sont toujours pleines de grâce. La marque est toujours associée à l’élégance; c’est pourquoi je pense que la famille royale optera pour Dior.»

Si ce n’est pas Dior, ajoute-t-elle, il y a de fortes chances que la future reine se tourne vers Bruce Oldfield, l’un des créateurs britanniques préférés de la princesse Diana dans les années 1980.

La princesse Diana portant une robe conçue par Bruce Oldfield le 18 novembre 1991 (Getty Images).
La princesse Diana portant une robe conçue par Bruce Oldfield le 18 novembre 1991 (Getty Images).

«Bruce Oldfield a l’habitude d’habiller les familles royales. C’est pourquoi je pense que ce serait un choix approprié pour Rajwa al-Saïf», précise Mai Galal.

La reine Rania portait une création somptueuse d’Oldfield lors de son mariage, en 1993, avec un boléro court brodé superposé à une robe à jupe ample. La princesse Iman a utilisé la même ceinture de mariage que sa mère il y a trente ans pour serrer la robe Reema Dahbour qu’elle portait lors de sa soirée henné.

La reine Rania portait une création somptueuse d’Oldfield lors de son mariage, en 1993 (Getty images).
La reine Rania portait une création somptueuse d’Oldfield lors de son mariage, en 1993 (AFP).

Étant donné l’histoire commune d’Oldfield et de la famille royale jordanienne, il ne serait pas surprenant que Rajwa al-Saïf fasse ce choix.

Plus récemment, le couturier a conçu la riche tenue de couronnement de Camilla, la reine consort britannique.

Yasmine Eissa note que les autres favoris pourraient être des designers arabes comme Elie Saab et Zuhair Murad, ou encore la directrice de création d’Alexander McQueen, Sarah Burton, qui a conçu en 2011 la tenue de couronnement de la princesse de Galles, Kate Middleton, ainsi que sa robe de mariée.

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La directrice de création d’Alexander McQueen, Sarah Burton, qui a conçu en 2011 la tenue de couronnement de la princesse de Galles, Kate Middleton (Photo, AFP).

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Parure de la Reine Fabiola offerte par Hassan II mise en vente

La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente (Photo, Maison Chaumet).
La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente (Photo, Maison Chaumet).
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  • La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique est désormais en vente
  • Cette parure somptueuse, surnommée «Pierres d’or», est un mélange exquis de rubis et de perles de culture

CASABLANCA: Un héritage royal ressurgit sur le marché de la joaillerie. La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente. Une pièce historique, témoin d'une époque révolue et des relations étroites entre les monarchies, reprend vie sous le feu des projecteurs.

Cette parure somptueuse, surnommée «Pierres d’or», est un mélange exquis de rubis et de perles de culture. Elle incarne la magnificence et le raffinement de la Maison Chaumet, inspirée des armoiries ornant les bâtiments parisiens. Le collier, pièce centrale de l'ensemble, avec ses ornements en or, perles, rubis, émeraudes et saphirs. Accompagné de bagues et de boucles d'oreilles assorties, il représente un chef-d'œuvre de l'orfèvrerie.

Un cadeau et une tradition

L'œuvre du maître-artisan René Morin, ce cadeau royal est actuellement proposé à la vente pour 85 000 dollars. L'histoire derrière cet ensemble est aussi précieuse que les pierres elles-mêmes pour les intéressés; il symbolise, en effet, l'affection et l'estime que le roi Hassan II portait à la reine Fabiola.

Les cadeaux royaux du roi Hassan II étaient réputés pour leur splendeur et leur originalité. Le maître-joailler Pablo Milstein évoque d'autres pièces uniques offertes par le monarque, comme le porte-bijoux en jade néphrite, sublimé d’or et de saphirs, créé spécialement pour Madame de Gaulle. 

La mise en vente de cette parure survient après celle d'autres joyaux ayant appartenu à la reine Fabiola. Un collier de perles, diamants et saphirs a déjà trouvé preneur lors d'une enchère organisée par Sotheby’s plus tôt cette année, atteignant la somme impressionnante de 630 000 euros.


Une «boulangerie-prison» mise au jour à Pompéi

La zone Regio IX du site où une prison-boulangerie a été découverte (Photo, AFP).
La zone Regio IX du site où une prison-boulangerie a été découverte (Photo, AFP).
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  • Les archéologues ont conclu à la présence d'une boulangerie-prison, où les esclaves et les ânes étaient enfermés et exploités
  • Dans l'une des pièces de la boulangerie, trois squelettes avaient déjà été retrouvés ces derniers mois

ROME: Des esclaves enfermés, des ânes aux yeux bandés dans un espace confiné: des archéologues ont mis au jour une "boulangerie-prison" dans la cité antique de Pompéi, détruite en l'an 79 par l'éruption du Vésuve.

Ces excavations menées dans une maison ont permis de découvrir "une pièce étroite sans vue extérieure, dotée de petites fenêtres avec des barreaux en fer pour laisser passer la lumière", a annoncé dans un communiqué le site situé près de Naples, dans le sud de l'Italie.

Les archéologues ont conclu à la présence d'une "boulangerie-prison, où les esclaves et les ânes étaient enfermés et exploités pour moudre le grain nécessaire à la production du pain".

Les recherches ont aussi révélé la présence de "gravures au sol pour coordonner le mouvement des animaux, obligés de tourner pendant des heures avec les yeux bandés".

La maison, en cours de rénovation, était "divisée - comme c'est souvent le cas - en un secteur résidentiel orné de fresques raffinées et une zone de production destiné ici à la fabrication du pain", ajoute le communiqué.

Trois squelettes 

Dans l'une des pièces de la boulangerie, trois squelettes avaient déjà été retrouvés ces derniers mois, confirmant que la maison était habitée.

"Il faut imaginer la présence de personnes au statut servile dont le propriétaire a ressenti le besoin de restreindre la liberté de mouvement", a souligné le directeur du site de Pompéi Gabriel Zuchtriegel dans un article scientifique.

"C'est l'aspect le plus choquant de l'esclavage antique, celui dépourvu à la fois de relations de confiance et de promesses d'affranchissement, où on était réduit à la violence brutale, une impression entièrement confirmée par la sécurisation des fenêtres avec des barreaux de fer."

La cendre volcanique crachée il y a 2.000 ans par le Vésuve s'est sédimentée sur la plupart des habitations de Pompéi, ce qui a permis de les préserver presque intégralement, tout comme nombre des corps des 3.000 morts que causa la catastrophe.

Pompéi, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, est la deuxième destination touristique la plus visitée d'Italie après le Colisée de Rome.


Narges Mohammadi entamera une grève de la faim lors de la remise du Nobel de la paix

Sur cette photo datée du 25 juin 2007, Narges Mohammadi, militante de l'opposition iranienne pour les droits de l'Homme, est au Centre des défenseurs des droits de l'homme à Téhéran  (Photo, AFP).
Sur cette photo datée du 25 juin 2007, Narges Mohammadi, militante de l'opposition iranienne pour les droits de l'Homme, est au Centre des défenseurs des droits de l'homme à Téhéran (Photo, AFP).
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  • De santé fragile, Mme Mohammadi avait déjà observé une grève de la faim de quelques jours début novembre pour obtenir le droit d'être transférée à l'hôpital sans se couvrir la tête
  • L'époux de la militante de 51 ans, Taghi Rahmani, a ensuite précisé que ce geste de solidarité visait la minorité Bahaïe

OSLO: La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son absence, à ses enfants à Oslo.

Farouche adversaire du port obligatoire du hijab pour les femmes et de la peine de mort en Iran, Mme Mohammadi va cesser de s'alimenter "en solidarité avec la minorité religieuse" Bahaïe, ont indiqué son frère et son époux lors d'une conférence de presse dans la capitale norvégienne samedi à la veille de la cérémonie Nobel.

"Elle n'est pas ici avec nous aujourd'hui, elle est en prison et elle sera en grève de la faim en solidarité avec une minorité religieuse", a déclaré son frère cadet, Hamidreza Mohammadi, dans une brève déclaration liminaire.

L'époux de la militante de 51 ans, Taghi Rahmani, a ensuite précisé que ce geste de solidarité visait la minorité Bahaïe, dont deux figures dirigeantes observent elles aussi une grève de la faim.

"Elle a dit +je vais commencer ma grève de la faim le jour où le prix m'est accordé et peut-être que le monde en entendra plus parler", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

Plus importante minorité religieuse en Iran, la communauté Bahaïe y est la cible de discriminations dans de nombreux pans de la société, estiment ses représentants.

De santé fragile, Mme Mohammadi avait déjà observé une grève de la faim de quelques jours début novembre pour obtenir le droit d'être transférée à l'hôpital sans se couvrir la tête.

«Toujours dans nos coeurs»

Récompensée par le Nobel en octobre pour "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous", la militante a été maintes fois arrêtée et condamnée ces dernières décennies.

Elle est un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.

Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique.

La contestation a été sévèrement réprimée.

Les parents et le frère de Mahsa Amini qui devaient recevoir, dimanche lors d'une cérémonie parallèle en France, le prix Sakharov décerné à la jeune femme à titre posthume, ont été interdits de quitter le territoire iranien, a annoncé samedi à l'AFP leur avocate en France.

Détenue depuis 2021 à la prison d'Evin de Téhéran, Mme Mohammadi sera, elle, représentée à la cérémonie d'Oslo par ses enfants jumeaux de 17 ans, Ali et Kiana, exilés en France depuis 2015 et qui n'ont plus vu leur mère depuis près de neuf ans.

Tous deux ignorent s'ils la reverront en vie: le garçon y croit, pas sa soeur.

"Pour ce qui est de la revoir en vie un jour, personnellement, je suis assez pessimiste", a confié Kiana lors de la conférence de presse. "La cause 'Femme, Vie, Liberté', la liberté en général et la démocratie valent la peine qu'on se sacrifie pour elles", a-t-elle souligné.

"Peut-être que je la reverrai dans 30 ou 40 ans", a-t-elle ajouté. "Mais ce n'est pas grave car elle sera toujours dans nos coeurs".

Ali, lui, s'est au contraire dit "très, très optimiste" même si cela ne se produira sans doute "pas dans deux, cinq ou dix ans".

"Je crois à notre victoire", a-t-il affirmé, avant de citer une nouvelle fois sa mère: "la victoire n'est pas facile mais elle est certaine".

Dimanche, lors de la cérémonie de remise du Nobel, en présence notamment de la famille royale norvégienne, les jumeaux liront un discours que leur mère a réussi à transmettre à sa famille depuis sa prison.