Jordanie: Ragheb Alama, Diana Karazon et d'autres donnent un concert gratuit avant le mariage royal

La chanteuse jordanienne Diana Karazon se produit lors d’un concert gratuit pour célébrer le prochain mariage du prince héritier de Jordanie au stade international d’Amman, le 29 mai. (AFP)
La chanteuse jordanienne Diana Karazon se produit lors d’un concert gratuit pour célébrer le prochain mariage du prince héritier de Jordanie au stade international d’Amman, le 29 mai. (AFP)
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

Jordanie: Ragheb Alama, Diana Karazon et d'autres donnent un concert gratuit avant le mariage royal

  • Parmi les chanteurs invités figurent le Libanais Ragheb Alama, les Jordaniennes Diana Karazon et Zain Awad ainsi que les Égyptiens Ahmed Saad et Tamer Hosny
  • La cérémonie religieuse du mariage devrait se tenir le 1er juin au palais Zahran, à Amman

DUBAÏ: Des chanteurs populaires du monde arabe se sont produits sur scène lundi soir au stade international d’Amman en Jordanie, avant le mariage royal très attendu du prince héritier, Hussein ben Abdallah II, et de la Saoudienne Rajwa al-Saïf, qui devrait avoir lieu jeudi.

Parmi les chanteurs invités figurent le Libanais Ragheb Alama, les Jordaniennes Diana Karazon et Zain Awad ainsi que les Égyptiens Ahmed Saad et Tamer Hosny.

Au milieu de son spectacle, M. Hosny a quitté la scène et s’est dirigé vers les gradins, encourageant la foule à chanter avec lui. «Un tonnerre d’applaudissements pour Son Excellence, le prince héritier bien-aimé», a lancé M. Hosny à la foule enthousiaste.

«C’est un honneur pour moi d’ouvrir cette célébration légendaire avec le peuple adoré de Jordanie à l’occasion du mariage de Son Altesse le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah II, et de madame Rajwa al-Saïf», a écrit M. Hosny sur Instagram à l’issue du spectacle.

«Je suis heureux et particulièrement fier de pouvoir jouer ne serait-ce qu’un petit rôle en portant les couleurs de l’Égypte dans cette grande nation qu’est la Jordanie, comme un symbole de l’amour entre deux pays pour une grande occasion officielle comme celle-là.»

M. Alama s’est également exprimé sur Instagram, dédiant une chanson au jeune couple.

«Je dédie cette chanson du fond du cœur à l’honorable famille royale hachémite et aux peuples jordanien et saoudien bien-aimés», a-t-il confié. «J’espère que la joie continuera de prospérer au sein de vos foyers.»

La cérémonie religieuse du mariage devrait se tenir le 1er juin au palais Zahran, à Amman, tandis que la réception, à laquelle assisteront les chefs d’État internationaux et la famille royale jordanienne, aura lieu au palais Al-Husseiniya.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’exposition FenaaPhone ravive le passé musical de l’Arabie saoudite

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  • L’exposition est organisée par Sawtasura, un projet de recherche dédié à l’archivage de l’Histoire des Saoudiennes à travers le patrimoine chanté
  • Le principe central de FenaaPhone est d’établir un cadre permettant aux jeunes générations de se renseigner sur cette industrie en croissance rapide

RIYAD: L’escalier en colimaçon du nouveau centre artistique et créatif du quartier diplomatique, Fenaa Alawwal, téléporte le public aux origines du son saoudien jusqu’au 12 octobre à travers la collection d’archives exquise et unique en son genre de l’artiste saoudien Saad al-Howede.

Alors que le public est plongé dans les œuvres de légendes comme Tarek Abdelhakim, qui a composé la mélodie de l’hymne national saoudien, et l’emblématique «reine de la pop saoudienne» Etab, l’exposition audiovisuelle FenaaPhone offre un microcosme qui condense la musique nostalgique du patrimoine du Royaume.

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L’exposition FenaaPhone s’accompagne d’une série de tables rondes, de performances musicales et d’une boutique éphémère. (Instagram/fenaaalawwal)

 

M. Al-Howede déclare à Arab News: «Aujourd’hui, en Arabie saoudite, la scène musicale et culturelle ne cesse de se développer, et des concerts sont organisés dans toutes les villes et dans tous les lieux. Je voulais y contribuer avec ma collection d'archives, en particulier à l'occasion de la Fête nationale saoudienne, qui est une célébration spéciale pour nous.»

«J’ai rassemblé dans mes archives de nombreuses chansons de grands artistes comme Talal (Maddah), Mohammed Abdu, Abadi, l’opérette Al-Janadriya, Rached al-Majed, Abdelmajid Abdallah... L’exposition, selon moi, suit l’évolution de la scène culturelle et musicale.»


La jeune création à l'honneur au lancement de la Semaine de la mode à Paris

Le créateur de mode français Olivier Rousteing salue les spectateurs après avoir présenté la collection Balmain Womenswear Automne-Hiver 2023-2024 lors de la semaine de la mode à Paris, le 1er mars 2023. (AFP)
Le créateur de mode français Olivier Rousteing salue les spectateurs après avoir présenté la collection Balmain Womenswear Automne-Hiver 2023-2024 lors de la semaine de la mode à Paris, le 1er mars 2023. (AFP)
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  • La Belge Marie Adam-Leenaerdt, qui fait de la mode conceptuelle pour une femme avant-gardiste, ouvrira le bal des défilés de la semaine du prêt-à-porter féminin qui s'achèvera le 3 octobre
  • Défilera également lundi la marque de Victor Weinsanto, ancien danseur classique formé par Jean Paul Gaultier avant de lancer sa marque en 2020 dont les shows aux allures de cabaret reflètent son amour pour la performance

PARIS: Après New York, Londres et Milan, la Fashion Week démarre lundi après-midi à Paris, mettant traditionnellement en lumière la jeune création au premier jour.

La Belge Marie Adam-Leenaerdt, qui fait de la mode conceptuelle pour une femme avant-gardiste, ouvrira le bal des défilés de la semaine du prêt-à-porter féminin qui s'achèvera le 3 octobre.

"Il ne s’agit pas d’ancrer les pièces dans une saison, il s’agit de créer de la surprise, de l’émotion, de traverser le temps et les générations": c'est ainsi que cette nouvelle entrante du calendrier officiel présente son travail sur son site en soulignant son goût de "dérision ludique".

Défilera également lundi la marque de Victor Weinsanto, ancien danseur classique formé par Jean Paul Gaultier avant de lancer sa marque en 2020 dont les shows aux allures de cabaret reflètent son amour pour la performance.

La maison Pierre Cardin qui, sous l'impulsion de son neveu Rodrigo Basilicati-Cardin, est revenue en mars sur le calendrier officiel après plus de deux décennies d'absence, présentera un nouveau défilé lundi soir, en pleine dispute autour de la succession du couturier décédé en 2020.

Celle-ci fait l'objet d'une enquête notamment pour abus de faiblesse et escroquerie et de plaintes déposées par la famille du créateur et son petit-neveu, qui lui a succédé.

La maison n'a pas engagé de styliste et les collections supervisées par Rodrigo-Basilicati-Cardin sont faites par des collaborateurs de longue date du studio.

La Semaine parisienne accueillera 67 défilés et une quarantaine de présentations inscrits au calendrier officiel.

Pour Olivier Rousteing, créateur star de Balmain, cette Fashion Week est marquée par le vol inédit de 50 pièces, par des personnes armées qui ont pris la fuite.

Une enquête a été ouverte, mais on ignore tout du sort des pièces volées.

Le défilé est maintenu mercredi à 18H00 GMT et son équipe travaille "jour et nuit" pour refaire la collection.


Virginie Efira à l'affiche mi-novembre d'une série sur Disney+

Césarisée cette année, Virginie Efira y campe Claire, soeur de Marion (Sara Giraudeau) très impliquée et perturbée par la maladie de sa nièce. (AFP).
Césarisée cette année, Virginie Efira y campe Claire, soeur de Marion (Sara Giraudeau) très impliquée et perturbée par la maladie de sa nièce. (AFP).
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  • La série "Tout va bien", comédie dramatique familiale incarnée notamment par Virginie Efira, sortira le 15 novembre sur la plateforme Disney+
  • A l'origine du projet, "l'expérience personnelle familiale subie" par Camille de Castelnau et ses proches

PARIS: La série "Tout va bien", comédie dramatique familiale incarnée notamment par Virginie Efira, sortira le 15 novembre sur la plateforme Disney+, a annoncé lundi à l'AFP sa créatrice, Camille de Castelnau, co-scénariste du "Bureau des Légendes".

Cette production en huit épisodes de 52 minutes suit une famille ordinaire frappée par une tragédie, la maladie grave d'un enfant, mêlant drame et comédie, comme peu de séries tricolores s'y sont essayé jusqu'à présent.

Césarisée cette année, Virginie Efira y campe Claire, soeur de Marion (Sara Giraudeau) très impliquée et perturbée par la maladie de sa nièce. Elle donne aussi la réplique, autres autres, à Aliocha Schneider (le frère de Niels, son compagnon à la ville), Nicole Garcia ou Bernard Le Coq.

A l'origine du projet, "l'expérience personnelle familiale subie" par Camille de Castelnau et ses proches, explique l'autrice à l'AFP.

"On a traversé cette épreuve de la maladie d'une petite fille à l'époque qui était une maladie très grave, mortelle, ça a été des années d'épreuve", explique celle qui "écrit toujours pour restituer des émotions".

"J'avais envie de parler de ce moment de crise" sans tomber dans la tragédie pure, à l'image de la vraie vie où "l'on rigole parfois à des moments où l'on ne devrait pas", comme lors d'enterrements, ajoute cette admiratrice des séries "Six Feet Under" ou "Big Little Lies".

Si les deux premiers épisodes sont réalisés par le créateur du "Bureau des Légendes", Eric Rochant, et qu'on y retrouve Sara Giraudeau, son inoubliable espionne Marina Loiseau, les deux séries n'ont pas grand chose en commun, prévient Camille de Castelnau. Si ce n'est, espère-t-elle, une même "exigence sur l'écriture, le casting".

Après le drame historique ("Oussekine"), la comédie familiale ("Week-end Family) ou romantique ("Irrésistible"), Disney continue ainsi d'étoffer sa palette de productions hexagonales, avec des créateurs locaux.

La firme n'a ainsi "jamais essayé d'édulcorer" la série, y compris "un épisode très dur vers la fin, qui raconte des choses que je n'ai jamais vues racontées", assure Camille de Castelnau.