Waly Dia: «Le Maroc, une puissance de l'humour en Afrique et dans le monde entier»

Après le succès d’Ensemble ou rien, Waly Dia prévoit déjà un nouveau one-man-show pour 2024. (Photo, fournie)
Après le succès d’Ensemble ou rien, Waly Dia prévoit déjà un nouveau one-man-show pour 2024. (Photo, fournie)
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

Waly Dia: «Le Maroc, une puissance de l'humour en Afrique et dans le monde entier»

  • «J'ai l'habitude de jouer au Maroc, mais c’est ma première à Rabat; c'est le pays dans lequel j’ai le plus joué après la France et c'est celui où je suis le plus venu»
  • Après le succès d’Ensemble ou rien, Waly Dia prévoit déjà un nouveau one-man-show pour 2024

 RABAT: Pour sa 8e édition, le Moca festival a mis en lumière les talents de toute l’Afrique. Pendant plusieurs jours, entrepreneurs, investisseurs et artistes se sont côtoyés dans la capitale marocaine. Ainsi, lors d’une soirée dédiée à l’humour, plusieurs humoristes, en vogue dans l’Hexagone, ont fait le show. Waly Dia est l’un d’entre eux. Le comédien franco-sénégalais, arrivé de Paris, a fait carton plein face à un public qu’il connaît bien. 

«J'ai l'habitude de jouer au Maroc, mais c’est ma première à Rabat. C'est le pays dans lequel j’ai le plus joué après la France et c'est celui où je suis le plus venu. C'est vraiment un pays où on aime jouer, je pense que c'est l’une des cultures d'humour les plus fortes d'Afrique si ce n'est du monde», souligne Waly Dia à Arab News en français.

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Le comédien franco-sénégalais, arrivé de Paris, a fait carton plein face à un public qu’il connaît bien. (Photo, fournie)

 Artiste engagé et polyvalent 

Comme à son habitude, l’humoriste a adapté certains sketches à l’actualité du pays. C’est un peu sa marque de fabrique… Tout au long de l’année, dans sa chronique radio devenue virale, Waly Dia aborde, avec humour, de nombreux sujets de société, souvent sensibles.

«J’ai essayé de trouver les équivalents marocains de l'actualité française et de faire des liens pas forcément évidents. J’adapte mon travail en fonction de l'endroit où je joue. On vit de plus en plus de phénomènes mondiaux et de nombreux sujets sont universels. Malheureusement!» 

«C'est un plaisir de se dire que les semaines ne se ressemblent pas, que les objectifs et les manières de délivrer un message sont différents. J'adore ça! C'est exactement ce que je voulais faire plutôt que d'être au même endroit tout le temps.»

Omniprésent sur scène, à la radio, sur le petit et le grand écran, Waly Dia a plusieurs cordes à son arc. Depuis ses débuts dans le grenier d’une pizzeria, qui faisait office de scène pour de nombreux humoristes parisiens, l’artiste a travaillé d’arrache-pied pour se faire une place sous les feux de la rampe.

 «C'est un plaisir de se dire que les semaines ne se ressemblent pas, que les objectifs et les manières de délivrer un message sont différents. J'adore ça! C'est exactement ce que je voulais faire plutôt que d'être au même endroit tout le temps.»

 Des cours à l’humour

 Au fil du temps, le natif de Grenoble a réussi à se hisser en haut de l’affiche. Pourtant, après avoir obtenu son baccalauréat, Waly Dia avait d’autres projets. Entre autres, des études universitaires que le jeune homme décide finalement d’abandonner pour se consacrer à sa passion.

«Je ne regrette pas d'avoir abandonné ces études en particulier, mais je regrette de ne pas m'être instruit plus tôt, plus vite sur certaines autres choses. J'ai cependant eu la chance avec mon métier de pouvoir me rattraper, de lire, de comprendre, d'analyser… Je suivais un cursus en communication. C'était très instructif! J’ai d’ailleurs compris comment fonctionnait notre système. Qu’on en était arrivé à payer des gens pour vendre des trucs dont personne n'a besoin (rires)!»

 Nouveaux objectifs

Désormais, Waly Dia est comblé. Quelques semaines auparavant, il a réalisé son rêve, en jouant la dernière de son spectacle au Zénith de Paris. Une consécration pour l’humoriste qui tourne une nouvelle page dans sa carrière.

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Comme à son habitude, l’humoriste a adapté certains sketches à l’actualité du pays. (Photo, fournie)

«C'était fou parce que le Zénith est une salle où j’ai vu des artistes comme Jay-Z, Snoop Dogg, Florence Foresti… Pour moi, ce sont les grands noms dans leur discipline qui se produisent sur cette scène. Donc, m'y retrouver, c'est la preuve que je n’ai pas fait tout ça pour rien.»

Après le succès d’Ensemble ou rien, Waly Dia prévoit déjà un nouveau one-man-show pour 2024. Ce spectacle est en cours d’écriture. En attendant, il poursuit sa carrière de comédien et il devrait bientôt apparaître dans la dernière série de la réalisatrice Andréa Bescond. Il est d’ailleurs question que cet artiste polyvalent prenne place derrière la caméra pour une nouvelle aventure qui lui tient à cœur.

«J'ai la chance d’écrire et de développer une série, je vais donc tout faire pour aller au bout de cette aventure. Arriver à mener à bien ce type de projet, c'est toujours le grand combat des artistes. Je me concentre sur cet objectif: réussir à délivrer le même message, mais avec des caméras et des acteurs.»


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.