La princesse japonaise Hisako de Takamado qualifie le mariage du prince héritier jordanien d’«occasion joyeuse»

La princesse japonaise Hisako de Takamado assistera au mariage royal en Jordanie du prince héritier Al-Hussein ben Abdallah II et de Rajwa Khaled al-Saif d’Arabie saoudite, qui aura lieu le 1er juin (Photo, ANJ).
La princesse japonaise Hisako de Takamado assistera au mariage royal en Jordanie du prince héritier Al-Hussein ben Abdallah II et de Rajwa Khaled al-Saif d’Arabie saoudite, qui aura lieu le 1er juin (Photo, ANJ).
La princesse japonaise Hisako de Takamado assistera au mariage royal en Jordanie du prince héritier Al-Hussein ben Abdallah II et de Rajwa Khaled al-Saif d’Arabie saoudite, qui aura lieu le 1er juin (Photo, ANJ).
La princesse japonaise Hisako de Takamado assistera au mariage royal en Jordanie du prince héritier Al-Hussein ben Abdallah II et de Rajwa Khaled al-Saif d’Arabie saoudite, qui aura lieu le 1er juin (Photo, ANJ).
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

La princesse japonaise Hisako de Takamado qualifie le mariage du prince héritier jordanien d’«occasion joyeuse»

  • Sa fille aînée, la princesse Tsuguko, assistera également à l’événement
  • «Je souhaite au jeune couple beaucoup de bonheur et d’amour à l’avenir»

AMMAN: Les membres de la famille impériale japonaise font partie des personnalités qui assisteront au mariage royal du prince héritier Hussein ben Abdallah II et de la Saoudienne Rajwa al-Saif, qui aura lieu le 1er juin.

La princesse Hisako de Takamado, qui est arrivée à Amman le 29 mai avec sa fille aînée, la princesse Tsuguko, a récemment affirmé à Arab News Japan qu’elle était ravie d’assister au mariage.

«C’est une occasion joyeuse. Je souhaite au jeune couple beaucoup de bonheur à l’avenir. L’avenir de la Jordanie repose sur leurs épaules», a-t-elle déclaré. La princesse Hisako a ajouté que «c’est le moment pour eux de profiter d’une vie romantique et je leur souhaite beaucoup, beaucoup de bonheur». 

En tant que membre de la famille impériale japonaise, elle représente l’empereur Naruhito et son épouse, qui ont adressé leurs vœux au couple.

La princesse Hisako fait partie de la famille impériale depuis 1984 et participe à diverses activités philanthropiques visant à promouvoir les liens culturels entre le Japon et d’autres nations.

Sa dernière mission a eu lieu en Jordanie, lorsqu'elle a visité le nouveau camp de réfugiés de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) à Amman.

«J’ai été très impressionnée par le dévouement du personnel», a confié la princesse Hisako. «J’ai été touchée par les enfants. Ils sont notre espoir pour l’avenir.»

Elle a également visité le centre communautaire Makani de l’Unicef, qui joue un rôle clé dans l’identification des enfants qui ont des difficultés à aller à l’école.

La princesse a expliqué à Arab News Japan que sa participation à des activités philanthropiques visait avant tout à apporter un soutien moral.

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La princesse Hisako de Takamado assistera au mariage royal du prince héritier Hussein ben Abdallah II et de la Saoudienne Rajwa al-Saif, qui aura lieu le 1er juin (Photo, ANJ).

«Il faut encourager et reconnaître qu’il y a beaucoup de gens qui font énormément de bonnes actions, et il faut leur faire comprendre que nous reconnaissons l’importance de ce qu’ils font car, (dans) de nombreux cas, les gens ont besoin de ce genre d’encouragement», a-t-elle souligné.

La princesse Hisako est principalement engagée dans les domaines de la conservation, de l’éducation et des échanges culturels internationaux.

Cette visite ne constitue pas sa première visite en Jordanie. En effet, elle s’y est rendue en 1997, lors de la semaine culturelle jordano-japonaise.

«À l’époque, le prince héritier Hassan de Jordanie et mon défunt mari, le prince Norihito de Takamado, avaient participé à cette semaine culturelle», se souvient-elle. Elle s’est de nouveau rendue dans le pays en 2005, à l’occasion du mariage de la princesse jordanienne Badiya bent Hassan.

Elle a indiqué que la Jordanie était «très ouverte, très libre et, à bien des égards, exactement comme à Tokyo».

«C’est ma troisième fois en Jordanie, et je ressens de la nostalgie. Je suis heureuse d’être de retour», a lancé la princesse. «Je vois des choses que j’ai déjà vues, je sens des odeurs que j’ai déjà senties et je vois des gens que je n’ai pas vus depuis longtemps.»

La visite à Pétra a été pour elle une «expérience extrêmement émouvante». Étant donné qu’AlUla, en Arabie saoudite, provient d’une civilisation similaire à celle qui a construit les structures de Pétra, la princesse Hisako a fait part de son souhait de se rendre dans le Royaume.

Le premier pays du Golfe qu’elle a visité est le Qatar. Elle s’est également rendue au Maroc, en Tunisie et en Égypte. Son engagement dans la région est axé sur la culture.

«Je participe à tous les événements organisés au Japon par les ambassades pour promouvoir les liens culturels. Et bien sûr, la promotion des liens culturels s’accompagne, en arrière-plan, de liens économiques», a-t-elle précisé.

Selon la princesse Hisako, la promotion de la paix entre les nations est «extrêmement importante».

«Dans le cadre de mon travail, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour soutenir le gouvernement et le peuple japonais dans leur désir d’un monde pacifique», a-t-elle ajouté. «Cependant, le travail concret de promotion de la paix est très souvent dicté par la politique et, par conséquent, je ne peux jamais intervenir directement pour essayer de promouvoir la paix de quelque manière que ce soit, mais il est fondamental que le monde soit pacifique.»

Elle espère que l’accueil par le Japon du sommet du G7 à Hiroshima favorisera la construction d’un monde plus pacifique.

L’année prochaine, la Jordanie et le Japon célébreront le 70e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Pour l’occasion, la princesse Hisako a fondé, le 31 mai, l’Association d’amitié entre le Japon et la Jordanie, qui se consacrera aux échanges culturels.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La célébration enchanteresse de la musique saoudienne au Kingdom’s Melody Festival

La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
L'exposition qui accompagnait l’événement a mis en lumière d’importants compositeurs saoudiens à travers différentes époques, présentant les instruments de musique qui leur étaient associés et offrant un aperçu de leur vie quotidienne grâce à leurs journaux intimes. (AN/Nada Hameed)
L'exposition qui accompagnait l’événement a mis en lumière d’importants compositeurs saoudiens à travers différentes époques, présentant les instruments de musique qui leur étaient associés et offrant un aperçu de leur vie quotidienne grâce à leurs journaux intimes. (AN/Nada Hameed)
Des pochettes de cassettes de différents compositeurs étaient soigneusement disposées sur les étagères longeant les couloirs menant au théâtre. (AN/Nada Hameed)
Des pochettes de cassettes de différents compositeurs étaient soigneusement disposées sur les étagères longeant les couloirs menant au théâtre. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival prend actuellement place à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
La première édition du Kingdom’s Melody Festival prend actuellement place à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. (AN/Nada Hameed)
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  • Le festival a été inauguré par un émouvant hommage aux pionniers de la composition saoudienne
  • Le chanteur Mohammed Abdo a inauguré la soirée musicale par une interprétation émouvante de compositions de Kadars et d'Idris

DJEDDAH: La première édition du Kingdom’s Melody Festival occupe le devant de la scène à Djeddah, captivant les spectateurs avec une célébration du patrimoine musical de l'Arabie saoudite. 

Ce festival de trois jours, qui a débuté jeudi dernier, se donne pour mission de mettre en valeur l'histoire de la musique et des compositeurs du Royaume, ainsi que leurs liens culturels profonds avec la communauté locale. 

Le festival a été inauguré par un émouvant hommage aux pionniers de la composition saoudienne. 

Le vice-ministre de la Culture et vice-président de la Commission de la musique, Hamed Fayez, a rendu hommage au compositeur saoudien Abdelrab Idris et à l'artiste défunt Omar Kadars.

Le chanteur Mohammed Abdo a inauguré la soirée musicale avec une performance émouvante de compositions de Kadars et d'Idris. 

En amont du concert, Abdo a déclaré: «Le Kingdom’s Melody Festival est une merveilleuse initiative du ministère de la Culture. Aujourd'hui, nous mettons à l’honneur les figures distinguées de la musique saoudienne, et cela représente un nouveau départ pour nous.» 

Le Jeddah Superdome a été transformé en une immense tente musicale, vibrant sous les applaudissements et les acclamations d'un public majoritairement vêtu du traditionnel chemagh saoudien, un foulard rouge et blanc.

Le festival a ensuite enchaîné avec deux événements: « Send Love» («Envoyez de l'amour») a permis au public de saluer ses compositeurs bien-aimés, tandis que «Melodic Memories» («Souvenirs mélodiques») a mis en vedette des chansons de différentes figures musicales.

Samar Moghrabi a déclaré à Arab News: «Je suis extrêmement ravie de l'intérêt que porte le Royaume aux compositeurs de chansons saoudiennes, et je tiens à exprimer ma gratitude envers le ministère de la Culture pour cet événement exceptionnel.» 

Shadi Tashkandi, qui assistait à l'événement en compagnie de sa famille, a ajouté: «Cet événement grandiose rassemble des artistes emblématiques qui ont marqué l'histoire musicale de notre pays. Je suis fier de participer à cet événement dans ma ville bien-aimée, Djeddah.»

Le festival a également accueilli des performances d'Abdel Majid Abdallah, qui a interprété une sélection de chansons composées par Fawzi Mahsoun et Saleh al-Shehri. 

La soirée de clôture réserve une performance du compositeur saoudien Abadi al-Johar, célébrant des chansons composées par Talal Bagher.

Pour enrichir l'expérience du public, une exposition complémentaire a mis en lumière les récits et les expériences ayant façonné la musique saoudienne et ses compositeurs. 

L'importance historique de Djeddah dans le domaine de la musique saoudienne a été soulignée, avec les missions diplomatiques ayant enregistré les premières compositions musicales saoudiennes. Des écrans intelligents et des haut-parleurs haute définition ont permis aux visiteurs de plonger au cœur de l'histoire de la musique saoudienne, de ses origines jusqu'à nos jours.

Le festival est destiné à devenir un événement annuel, et chaque édition sera dédiée à explorer l'influence d'autres cultures sur la musique saoudienne. 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme «Quality of Life» («Qualité de vie»), qui fait partie de la Vision 2030 et qui vise à enrichir les expériences culturelles tout en promouvant l’art en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les films arabes Inshallah a Boy et Bye Bye Tiberias rejoignent la course aux Oscars

Inshallah a Boy est un film réalisé par Amjad al-Rasheed. (Photo fournie)
Inshallah a Boy est un film réalisé par Amjad al-Rasheed. (Photo fournie)
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  • Inshallah a Boy a été le premier film jordanien à concourir au Festival de Cannes en mai dernier
  • Dans le documentaire hautement médiatisé Bye Bye Tiberias, Lina Soualem, de nationalités française, palestinienne et algérienne, recueille les récits transmis par quatre générations de femmes palestiniennes de sa propre famille

DUBAÏ: La Jordanie a soumis  le film Inshallah a Boy d'Amjad al-Rasheed, et la Palestine a proposé le documentaire Bye Bye Tiberias de Lina Soualem pour une possible nomination dans la catégorie du «Meilleur film international» lors de la 96e cérémonie des Oscars – une annonce qui a été faite cette semaine.

En effet, ces deux films arabes aspirent à figurer dans la liste restreinte de cette prestigieuse compétition. S’ils sont pré-sélectionnés, ils pourront alors être nommés aux Oscars.

Inshallah a Boy a été le premier film jordanien à concourir au Festival de Cannes en mai dernier. Ce long métrage a été sélectionné pour participer à la Semaine de la critique de Cannes, l'une des principales sections parallèles de la 76e édition du festival.

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Bye Bye Tiberias est un film réalisé par Lina Soualem. (Photo fournie)

Le film, intitulé Inshallah Walad en arabe, raconte l'histoire d'une jeune veuve nommée Nawal et de sa fille, qui sont sur le point de perdre leur maison. 

Ce long métrage de quatre-vingt-dix minutes a été tourné l'année dernière dans la capitale jordanienne, Amman, sur une période de cinq semaines. Il a bénéficié d’une subvention de production du Jordan Film Fund et de la Commission royale du film en 2019, ainsi que d’une subvention pour la postproduction en 2022.

Dans le documentaire hautement médiatisé Bye Bye Tiberias, Lina Soualem, de nationalités française, palestinienne et algérienne, recueille les récits transmis par quatre générations de femmes palestiniennes de sa propre famille. Parmi elles figure notamment sa mère, Hiam Abbass, une actrice dont le palmarès compte des séries acclamées telles que Succession, Ramy, Inheritance et Munich.

Soualem accompagne sa mère tout en questionnant ses choix. En effet, Abbass retourne dans son village natal palestinien trente ans après l'avoir quitté – lorsqu’elle était dans la vingtaine – pour poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs.

Ce documentaire sera projeté en «Compétition Documentaire» dans le cadre du 67e Festival du film de Londres du British Film Institute (BFI), qui se déroulera du 4 au 15 octobre 2023. 

La Jordanie et la Palestine ne sont pas les seuls pays arabes à avoir soumis des films pour les Oscars.


Patrouille sur pattes : les agents de sécurité philippins adoptent des chats errants

Conan le chat passe devant des agents de sécurité en formation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat passe devant des agents de sécurité en formation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat, vêtu d'un gilet de sécurité noir et jaune, essaie de rattraper une balle lors d'une récréation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Conan le chat, vêtu d'un gilet de sécurité noir et jaune, essaie de rattraper une balle lors d'une récréation à l'extérieur d'un immeuble de bureaux à Mandaluyong, dans la région métropolitaine de Manille. (AFP)
Les chats Laura (en haut à gauche) et Shangki, qui portent des gilets de sécurité jaune et noir, sont photographiés le 27 septembre 2023 en compagnie d'un agent de sécurité à leur poste devant une chaîne de restauration rapide à Quezon City, dans l'agglomération de Manille. (AFP)
Les chats Laura (en haut à gauche) et Shangki, qui portent des gilets de sécurité jaune et noir, sont photographiés le 27 septembre 2023 en compagnie d'un agent de sécurité à leur poste devant une chaîne de restauration rapide à Quezon City, dans l'agglomération de Manille. (AFP)
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  • Conan, chat errant de six mois, a rejoint l'équipe de sécurité du Worldwide Corporate Center, dans la capitale philippine Manille, il y a plusieurs mois déjà
  • Bien que les chats n'aient pas les compétences des chiens en matière de sécurité et qu'ils aient tendance à dormir au travail, les agents de sécurité apprécient leur gentillesse et leur compagnie

MANILLE: Un chat portant un gilet de sécurité noir et jaune se promène nonchalamment devant des agents de sécurité alignés à l'extérieur d'un immeuble de bureaux philippin, dans l'attente d'instructions pour son service.

Conan, chat errant de six mois, a rejoint l'équipe de sécurité du Worldwide Corporate Center, dans la capitale philippine Manille, il y a plusieurs mois déjà. Il fait partie des félins chanceux adoptés officieusement par les agents de sécurité de la ville, où des milliers de chats vivent dans la rue.

Bien que les chats n'aient pas les compétences des chiens en matière de sécurité et qu'ils aient tendance à dormir au travail, les agents de sécurité -qui travaillent 12 heures par jour et s'ennuient quelque peu durant leur service- apprécient leur gentillesse et leur compagnie.

Conan a été sauvé à l'âge de quelques semaines par une femme de ménage qui l'avait trouvé gémissant dans le parking de l'immeuble. Il a hérité du rôle de chat de sécurité un peu par hasard, après la mort de son prédécesseur, Mingming.

«Il me débarrasse de mon stress»

Les gardiens endeuillés, qui souhaitaient un autre ami à poil pour animer leurs quarts de travail, ont décidé de le nommer à ce poste.

"Si Conan n'est pas là, je ne suis pas motivé", affirme à l'AFP Aljon Aquino, 30 ans. "Il me débarrasse de mon stress".

Des photos de Conan ont été partagées des milliers de fois sur Facebook. On le voit portant un gilet marqué "sécurité" et allongé sur un bureau à côté d'une image grandeur nature de Mingming.

Il fait partie de la douzaine de chats qui vivent dans le Worldwide Corporate Center, un immeuble de bureaux et de commerces, où ils sont autorisés à errer. Les employés se cotisent pour leur acheter à manger.

Menant la belle vie, Conan ne montre cependant guère d'enthousiasme pour aider ses collègues humains à s'acquitter de leurs tâches, comme fouiller les sacs des clients et des employés à l'entrée du bâtiment.

Il préfère de loin se prélasser devant le café voisin ou courir derrière des balles sur le sol carrelé, pour le plus grand plaisir des passants.

"Parfois, les gens le prennent dans leur bras, parce qu'il est très gentil", déclare M. Aquino, qui s'amuse à le tapoter avec son bâton.