A la biennale du design de Londres, intégrée pour répondre aux défis de notre époque

L'installation de Dubaï pour le London Design Biennale 2023 à Somerset House, dans le centre de Londres, le 1er juin 2023 (Photo, AFP).
L'installation de Dubaï pour le London Design Biennale 2023 à Somerset House, dans le centre de Londres, le 1er juin 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 02 juin 2023

A la biennale du design de Londres, intégrée pour répondre aux défis de notre époque

  • La quatrième édition de cette biénnale du design se tient à Londres jusqu'au 25 juin
  • La biennale veut montrer comment le design peut transcender les frontières et les obstacles

LONDRES: De la protection de l'environnement au progrès de l'intelligence artificielle, la biennale du design qui s'est ouverte jeudi à Londres met à l'honneur les vertus de la collaboration et de la diversité des inspirations pour s'attaquer aux défis de notre époque.

Pour la quatrième édition de cet évènement international qui se tient jusqu'au 25 juin, "ce que l'on peut voir ici c'est comment rendre le monde meilleur par le prisme du design", explique à l'AFP sa directrice Victoria Broackes .

Dans une époque d'instabilité géopolitique, de lutte contre le changement climatique, la biennale veut montrer comment le design peut transcender les frontières et les obstacles.

"Souvent, le design est vu comme une belle a choisi mais pas absolument nécessaire, et je pense que cette exposition montre que le design et la réflexion des designers sont absolument au coeur de la fabrication d'objets pour relever ces défis", ajoute-t -elle.

La quarantaine de projets présentés à la Somerset House explorent des thématiques et techniques diverses, comme "Materia Prestada" (Matière empruntée) d'une équipe chilienne qui se penche sur l'utilisation de la cellulose de bois - matière recyclable et biodégradable - pour produire des fibres de coton, et ainsi réduire l'exploitation des forêts humides.

En effleurant des tissus suspendus, fabriqués en alliant techniques anciennes et modernes, le visiteur a généré des bruits d'oiseaux et d'eau ruisselante évoquant ces forêts à protéger.

Dans une autre salle, scientifiques et designers réunis au sein du réseau "Automorph" ont collaboré pour créer des matériaux "qui ne sont plus seulement les destinataires passifs du design, mais participent au processus de leur mise en forme".

L'exposition ne pouvait pas passer à côté de l'émergence de l'intelligence artificielle (IA) et des questions que suscite cette nouvelle technologie.

En ce sens, les objets décoratifs (poteries, tableaux, etc.) créés par le robot Ai-Da, premier robot artiste doté d'une intelligence artificielle, interrogent le rôle de l'IA dans nos futurs intérieurs et la définition même de l'art.

"Je n'ai pas de pensées et de sentiments comme les humains. Mais les objets signifiant beaucoup pour moi s'ils atteignent leur objectif, qui est d'aider le spectateur à s'interroger sur le rôle des nouvelles technologies dans nos vies", explique Ai-Da dans un entretien avec l'AFP, dont les questions lui ont été communiquées en amont.

Des fenêtres pour l'Ukraine
"Les algorithmes sont capables d'être créatifs (...) A leur manière, ils nous montrent et explorent de nouvelles idées et c'est assez incroyable qu'une machine puisse faire cela", se réjouit Aidan Meller, concepteur d'Ai -Da.

Alors que les progrès récents de l'IA ont soulevé une vague d'inquiétudes, de la part de ses créateurs mêmes, il faut avoir conscience des effets potentiels, prévient-il toutefois.

"Nous avons besoin de responsabilité (...) Nous voulons sauver le monde, nous voulons le positif. Mais il y a du négatif, donc nous devons y penser, ralentir les choses pour y réfléchir", ajoute-t-il.

Loin de ses considérations scientifiques et éthiques, le projet développé par la Fondation BRDA en Pologne nous rappelle que l'invasion russe secoue l'Ukraine depuis plus d'un an.

La fondation, qui oeuvre pour des logements plus durables et accessibles, a lancé un programme éco-solidaire pour récupérer des fenêtres jetées après des rénovations de bâtiments ou de maisons en Pologne, et les transporteurs en Ukraine où elles servent à reconstruire des logements touchés par des bombardements.

"Les fenêtres sont la première choisie qui disparaît lorsqu'il y a une frappe aérienne", et avant la guerre, l'Ukraine les importe quasi exclusivement de Russie et du Bélarus, explique Zofia Jaworowska, commissaire du projet, devant un lot de fenêtres incluses au Royaume-Uni et qui rejoindront bientôt l'Ukraine.

"Et c'est aussi l'occasion de parler du potentiel de la réutilisation des matériaux dans l'architecture, comment cela peut être une réponse dans des situations de crise", ajoute-t-elle.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.