Le mariage royal, un hommage aux cultures jordanienne et saoudienne

Le cortège s'est rendu du palais Zahran au palais Al-Husseiniya (Photo AN).
Le cortège s'est rendu du palais Zahran au palais Al-Husseiniya (Photo AN).
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Publié le Vendredi 02 juin 2023

Le mariage royal, un hommage aux cultures jordanienne et saoudienne

  • La mariée saoudienne est arrivée au palais dans une Rolls-Royce Phantom V de 1968, fabriquée sur mesure pour la regrettée reine Zein al-Charaf, l'arrière-grand-mère du prince héritier
  • Outre la cérémonie religieuse, la réception de mariage a également intégré des éléments de design jordaniens et saoudiens

DUBAÏ: Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah II, et la Saoudienne Rajwa al-Saif, le nouveau couple puissant du Moyen-Orient, se sont unis le 1er juin lors d'une cérémonie et d'une réception qui ont été marquées par des clins d'œil à l'histoire, au patrimoine et aux coutumes de la Jordanie et de l'Arabie saoudite.

L'un des plus grands événements royaux en Jordanie depuis 1993 a débuté par une élégante cérémonie de mariage dans les jardins manucurés du palais de Zahran, quelques jours avant le 30e anniversaire de mariage des parents du marié, le roi Abdallah II et la reine Rania.

La mariée saoudienne est arrivée au palais dans une Rolls-Royce Phantom V de 1968, fabriquée sur mesure pour la regrettée reine Zein al-Charaf, l'arrière-grand-mère du prince héritier.

Après la cérémonie religieuse, le couple a pris part à un cortège royal dans les rues d'Amman, saluant la foule en route vers le palais Al-Husseiniya pour la grande réception.

Le cortège rouge, comme on l'appelle officiellement, remonte à l'époque du roi Abdallah I, fondateur de la Jordanie, qui arrivait aux événements nationaux importants sur l'un des chevaux blancs du cortège, accompagné de cavaliers vêtus de pantalons bleu foncé et de blazers rouges.

Ce cortège est composé de huit véhicules Land Rover armés rouge vif et de 11 motos, mais lors d'occasions spéciales, des cavaliers et des chameaux se joignent au cortège et la fanfare des forces armées jordaniennes joue de la musique militaire à la cornemuse.

Les Land Rover et les motos encadraient le véhicule principal du cortège, une Range Rover de 1984, transportant les jeunes mariés.

La Range Rover a été spécialement personnalisée par la société britannique Wood and Pickett pour la visite de la Reine Elizabeth II en Jordanie.

Lors de la visite d'État de la reine britannique, qui a eu lieu en mars 1984, le véhicule a été utilisé par le regretté roi Hussein pour conduire la monarque et son mari, le regretté prince Philip, duc d'Édimbourg, à Pétra et à d'autres endroits dans le sud de la Jordanie.

La Range Rover personnalisée, baptisée Sheer Rover, a été allongée et dispose d'un toit coupé. Une nouvelle sellerie en cuir blanc a également été installée, dont quatre sièges électriques individuels Recaro.

Décorations de choix

Outre la cérémonie religieuse, la réception de mariage a également intégré des éléments de design jordaniens et saoudiens.

Le prince héritier et son épouse ont été accueillis par la traditionnelle zaffeh, une procession musicale animée par des tambours, des cornemuses, des chants et des applaudissements.

Le couple souriant a ensuite été conduit dans la cour extérieure de la réception par une zaffeh militaire entraînante, interprétée par l'orchestre des forces armées jordaniennes arborant la coiffe et les uniformes traditionnels rouge et blanc.

Les invités sont entrés dans la réception par un chemin qui évoquait le désert jordanien, avec un tapis bédouin traditionnel de 20 mètres de long tissé à la main, créé par le projet de tissage des femmes de Bani Hamida, dans le village de Mukawir, à Madaba.

À l'intérieur, les invités ont été accueillis par des oliviers indigènes entourés d'un étalage de dattes en forme de dunes représentant les cultures jordanienne et saoudienne, une ode aux pays d'origine des jeunes mariés.

Le lieu présentait une installation de cinq arcs en maille à grande échelle, inspirés par l'architecture du palais et le paysage désertique de Wadi Rum en Jordanie.

Les sièges des invités étaient ornés de motifs de broderie traditionnels cousus à la main par des artisanes du centre de broderie Al-Karma et de la Jerash Women Charitable Society (société caritative des femmes de Jerash), créée pour renforcer l'autonomie des femmes de la région et promouvoir les œuvres manuelles traditionnelles.

Les tables ont été fabriquées en pierre naturelle de Madaba et décorées de vases en verre soufflé à la main et de poteries traditionnelles en argile fabriquées par des artisans locaux.

Le décor comprenait également des pierres de basalte martelées à la main provenant du nord de la Jordanie et des fleurs saisonnières locales telles que le jasmin. D'autres éléments de conception ont rendu hommage à la saison de la récolte du blé en Jordanie, qui bat son plein, en réimaginant la planche de battage traditionnelle utilisée pour séparer le blé et libérer le grain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com