Sunak à Washington pour pousser les ambitions britanniques sur l'intelligence artificielle

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak lors d'une interview en face du Capitole américain à Washington, le 7 juin 2023. (Photo, AFP)
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak lors d'une interview en face du Capitole américain à Washington, le 7 juin 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 07 juin 2023

Sunak à Washington pour pousser les ambitions britanniques sur l'intelligence artificielle

  • C'est jeudi qu'il se rendra à la Maison Blanche pour affirmer à nouveau avec Joe Biden le soutien sans faille des deux pays à l'Ukraine après la destruction d'un important barrage hydroélectrique dans le sud du pays
  • Rishi Sunak veut encore réchauffer les relations avec Joe Biden, plutôt fraîches sous ses prédécesseurs Boris Johnson et Liz Truss

WASHINGTON: L'Ukraine, le commerce et les ambitions du Royaume-Uni dans l'intelligence artificielle: le Premier ministre britannique Rishi Sunak est à Washington pour une visite de deux jours, destinée à réchauffer encore la relation avec le président Joe Biden.

Londres et Washington partagent déjà la même ligne sur le conflit en Ukraine, ou encore une position ferme contre la Chine, manifestée au travers d'une toute nouvelle alliance militaire à trois avec l'Australie.

La visite du chef de l'exécutif britannique doit marquer que la page est vraiment tournée, après ses prédécesseurs Boris Johnson et Liz Truss qui ont fait tanguer la relation bilatérale.

Il entend aussi affirmer plus généralement les ambitions du Royaume-Uni après le Brexit: sur le front en pleine ébullition de l'intelligence artificielle (IA), Rishi Sunak souhaiterait que le futur régulateur mondial du secteur soit basé à Londres, selon des médias britanniques.

"Le Royaume-Uni est bien placé pour jouer un rôle moteur. Après les Etats-Unis, nous sommes sans doute le pays démocratique le plus avancé en la matière. Nous avons une compétence en matière de régulation pour nos citoyens", a dit le dirigeant britannique à TalkTV.

Londres devra toutefois trouver sa place entre les Etats-Unis et l'Union européenne, qui tente de se positionner comme la grande entité productrice de normes pour la tech. Les Européens ont déjà engagé le dialogue avec Washington sur la régulation de l'intelligence artificielle.

La première étape de Rishi Sunak a été lourde en symboles: au lendemain du 79e anniversaire du débarquement allié en Normandie, le chef de l'exécutif britannique a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu au cimetière militaire d'Arlington, "en mémoire de ceux qui ont fait l'ultime sacrifice afin que nous vivions libres."

Baseball

Son programme mercredi prévoit une rencontre avec de grands patrons américains, des entretiens avec des élus du Congrès, et un match de baseball - où cet amateur de cricket se gardera toutefois de lancer la première balle.

C'est jeudi qu'il se rendra à la Maison Blanche pour affirmer à nouveau avec Joe Biden le soutien sans faille des deux pays à l'Ukraine après la destruction d'un important barrage hydroélectrique dans le sud du pays, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev.

Dans un entretien avec ITV, tout en se gardant de désigner des responsables, Rishi Sunak a estimé que la Russie avait "une stratégie délibérée visant à attaquer les infrastructures civiles."

Sur le front du commerce, Rishi Sunak a renoncé à concrétiser rapidement l'ambition affichée depuis le Brexit par Londres d'arriver à un accord commercial avec l'administration Biden, qui a adopté une nouvelle doctrine industrielle peu propice au libre-échange.

"La relation (entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis) est très forte sur les fondamentaux: la défense, la sécurité, l'attitude face à la Chine", analyse Leslie Vinjamuri, directrice du programme sur les Etats-Unis et les Amériques au sein du groupe de réflexion Chatham House.

Otan

"Mais sur des sujets précis comme l'IA et le commerce, il est peu probable que (Joe) Biden lâche grand-chose à l'approche d'une année électorale décisive", estime-t-elle.

"Comme l'interopérabilité de nos armées nous a donné un avantage sur nos adversaires sur le champ de bataille, une plus grande interopérabilité économique nous apportera un avantage crucial pour les prochaines décennies", a toutefois plaidé dans un communiqué Rishi Sunak, ancien banquier d'affaires qui a étudié aux Etats-Unis et possède une propriété en Californie.

La direction future de l'Otan pourrait également être un sujet.

Selon plusieurs médias britanniques, Rishi Sunak va pousser la candidature de son ministre de la Défense Ben Wallace pour succéder au Norvégien Jens Stoltenberg, dont le mandat s'achève en octobre, et qui sera d'ailleurs reçu lundi prochain par Joe Biden.

La Maison Blanche se garde bien jusqu'ici de se prononcer officiellement sur le sujet. Sa porte-parole Karine Jean-Pierre, interrogée sur une prolongation du mandat de Jens Stoltenberg, a seulement déclaré mercredi que ce dernier avait fait un "travail remarquable" à la tête de l'alliance de défense occidentale.


Netanyahu envoie deux avions de secours à Amsterdam après des violences contre des supporters israéliens

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi matin l'envoi de deux avions à Amsterdam pour secourir des supporters du Maccabi Tel-Aviv après des heurts ayant conduit à des dizaines d'interpellations en marge d'un match de Ligue Europa. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi matin l'envoi de deux avions à Amsterdam pour secourir des supporters du Maccabi Tel-Aviv après des heurts ayant conduit à des dizaines d'interpellations en marge d'un match de Ligue Europa. (AFP)
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  • "Le Premier ministre a ordonné l'envoi immédiat de deux avions de secours pour venir en aide à nos citoyens", selon un communiqué de ses services, précisant que M. Netanyahu considérait "l'effroyable incident avec la plus grande gravité"
  • Des affrontements ont éclaté dans la nuit dans le centre d'Amsterdam, à la suite du match de football opposant l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv et remporté par le club néerlandais (5-0)

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi matin l'envoi de deux avions à Amsterdam pour secourir des supporters du Maccabi Tel-Aviv après des heurts ayant conduit à des dizaines d'interpellations en marge d'un match de Ligue Europa.

"Le Premier ministre a ordonné l'envoi immédiat de deux avions de secours pour venir en aide à nos citoyens", selon un communiqué de ses services, précisant que M. Netanyahu considérait "l'effroyable incident avec la plus grande gravité".

Des affrontements ont éclaté dans la nuit dans le centre d'Amsterdam, à la suite du match de football opposant l'Ajax et le Maccabi Tel-Aviv et remporté par le club néerlandais (5-0).

"Un grand nombre de véhicules de l'unité mobile sont présents et des renforts ont également été appelés. Des jeunes auraient également provoqué la police," a décrit le média local AT5.

La police a protégé et escorté des supporters israéliens jusqu'à leur hôtel, d'après des images partagées par AT5.

La police d'Amsterdam, citée par l'agence ANP, a indiqué avoir procédé à 57 arrestations en tout dans la journée.

Elle avait indiqué jeudi être "particulièrement vigilante" sur son compte X, après avoir rapporté plusieurs incidents, dont un drapeau palestinien arraché d'une façade "par des inconnus".

Dans l'après-midi, une centaine de supporters israéliens s'étaient rassemblés sur la place du Dam - entourés d'un grand dispositif policier - avant de se rendre au stade Johan Cruyff, au sud-ouest de la capitale néerlandaise.

Un rassemblement propalestinien condamnant la venue du club israélien était initialement prévu aux abords du stade, mais avait été déplacé un peu plus loin dans le quartier par la mairie d'Amsterdam pour des raisons de sécurité.

 


Attaque massive de drones contre Kiev, Moscou menace la population de «destruction»

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KIEV: La Russie a intimé mercredi à l'Occident de s'asseoir à la table de négociations sous peine de "destruction de la population ukrainienne", quelques heures après une nouvelle attaque "massive" de drones contre Kiev.

Plus de deux ans et demi après le début de son invasion de l'Ukraine, Moscou se retrouve en position de force sur le front oriental, où son armée progresse de plus en plus vite face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.

L'élection de Donald Trump à la présidence américaine laisse en outre craindre à l'Ukraine et aux Européens un désengagement américain dans les mois à venir.

Enfin ces derniers jours, les forces du Kremlin ont également, selon Kiev et l'Occident, reçu en renfort au moins 10.000 soldats nord-coréens qui devraient bientôt rejoindre le champ de bataille en Russie.

C'est dans ce contexte difficile que le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend jeudi à Budapest, pour une réunion avec des hauts dirigeants européens.

Parallèlement, la Russie poursuit ses bombardements quotidiens de l'Ukraine, dans une volonté apparente de casser le moral de la population. Ces dernières semaines, elle a intensifié ses frappes sur des villes ukrainiennes, notamment Kiev.

La capitale a ainsi été visée par des attaques de drones six des sept jours de la première semaine de novembre et 20 jours en octobre, selon l'administration militaire.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la défense aérienne a détruit "plus d'une trentaine" de ces appareils au-dessus de la ville et ses banlieues, a précisé l'administration sur Telegram.

L'alerte aérienne a commencé peu après minuit et duré huit heures, selon des journalistes de l'AFP sur place qui ont entendu des drones survolant le centre-ville, ainsi que des tirs de la défense aérienne qui tentait de les abattre.

Des éclats de drones sont tombés dans six quartiers de Kiev sur un total de dix faisant deux blessés légers, selon l'administration militaire.

L'attaque a provoqué l'incendie d'un immeuble résidentiel, d'une clinique privée, d'un centre d'affaires, d'une station-service et de maisons, selon la mairie.

Destruction de la population

Dans cette situation très délicate pour Kiev, le chef du Conseil de sécurité russe et ex-ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a opté pour un ton menaçant et martial pour pousser les Occidentaux à des négociations favorables à Moscou.

"La situation sur le théâtre des hostilités n'est pas en faveur du régime de Kiev, l'Occident a le choix : poursuivre son financement (de l'Ukraine) et la destruction de la population ukrainienne ou admettre les réalités existantes et commencer à négocier", a-t-il dit lors d'une réunion.

M. Choïgou a aussi de nouveau accusé l'Occident d'utiliser l'Ukraine pour essayer de vaincre la Russie, Moscou continuant de rejeter le terme d'invasion et réprimant toute voix affirmant le contraire.

La question de la pérennité du soutien occidental à l'Ukraine est d'autant plus pressante pour Kiev que pendant sa campagne électorale, Donald Trump n'a cessé de dénoncer l'ampleur de l'aide à Kiev.

Avec son retour à la Maison Blanche, la balle est dans le camp américain, a estimé jeudi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

"On verra s'il y a des propositions" de la nouvelle administration américaine, a-t-il déclaré.

Le président russe Vladimir Poutine a lancé son assaut contre l'Ukraine en février 2022 puis a revendiqué l'annexion de régions entières du pays. Kiev a pu résister grâce à l'aide militaire occidentale.

Mais, depuis un an, confrontée à des forces russes plus nombreuses ainsi qu'aux tergiversations occidentales grandissantes, l'armée ukrainienne recule et les pertes de territoires se sont accélérées cet automne.

Jeudi, l'armée russe a revendiqué la prise d'un nouveau village, Kreminna Balka, dans la région orientale de Donetsk, dont la conquête est la priorité du Kremlin.

Moscou réclame que l'Ukraine dépose les armes, qu'elle lui cède cinq régions, qu'elle renonce à son alliance avec l'Occident et à son ambition de rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.

Américains et Européens assurent l'Ukraine de leur soutien indéfectible, mais refusent de l'autoriser à frapper en profondeur le territoire russe avec les armes qu'ils fournissent et d'abattre les engins russes visant les villes ukrainiennes, de crainte que cela n'entraîne une escalade.

Volodymyr Zelensky a vivement critiqué les Occidentaux, relevant que Moscou mène une escalade continue dans le conflit, la dernière en date étant le déploiement suspecté de milliers de soldats nord-coréens.


Netanyahu et Trump discutent de la "menace iranienne", le Hezbollah affiche sa pugnacité contre Israël

Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une rencontre à Jérusalem en 2017. (AP)
Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une rencontre à Jérusalem en 2017. (AP)
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  • Le Premier ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne", dans la foulée de la victoire du candidat républicain
  • La conversation entre M. Trump et Netanyahu a "été amicale et cordiale", les deux dirigeants "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël" et "discuté de la menace de l'Iran"

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne", dans la foulée de la victoire du candidat républicain, saluée par Benjamin Netanyahu comme un "réengagement puissant dans la grande alliance" entre leurs deux pays.

Auparavant, Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien.

La conversation entre M. Trump et Netanyahu a "été amicale et cordiale", les deux dirigeants "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël" et "discuté de la menace de l'Iran", qui soutient également le Hamas, selon le bureau de M. Netanyahu.

Celui-ci avait auparavant salué "le retour historique à la Maison Blanche" de Donald Trump, qui y avait multiplié les gestes en faveur d'Israël, et était le favori des Israéliens, selon les sondages.

"Ensemble, nous renforcerons l'alliance américano-israélienne, ramènerons les otages" - retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas contre Israël ayant déclenché la guerre dans le territoire palestinien, le 7 octobre 2023 - "et resterons fermes pour vaincre l'axe du Mal dirigé par l'Iran", a réagi sur X le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

"Trump continuera probablement à soutenir Netanyahu dans ses combats à Gaza et au Liban" mais "sans lui permettre d'entrer dans une véritable guerre contre l'Iran", a estimé auprès de l'AFP l'ancien ministre palestinien Ghassan Khatib, professeur à l'université Birzeit en Cisjordanie occupée.

"Nous avons juste besoin" que le futur président "nous donne des armes" pour "mettre fin à la guerre", réagissait dans la matinée Yossi Mizrachi, un Israélien de 51 ans vendeur de fruits sur un marché à Jérusalem.

"Nous avons besoin de quelqu'un de fort comme Trump pour mettre fin à la guerre", lançait à Gaza-ville Mamdouh Al-Jadba, un Gazaoui de 60 ans déplacé par les combats.

- "Affronter" Israël et "tenir bon" -

Naïm Qassem, qui s'exprimait avant les résultats de la présidentielle américaine, a affirmé que son mouvement ne misait pas sur son issue pour parvenir à un cessez-le-feu avec Israël.

Peu après la diffusion de son discours préenregistré, l'armée israélienne a mené une frappe, après un ordre d'évacuation, sur la banlieue sud de Beyrouth, où elle avait tué son prédécesseur Hassan Nasrallah le 27 septembre. L'armée israélienne a recensé 120 projectiles tirés dans la journée par le Hezbollah depuis le Liban.

"Nous avons des dizaines de milliers de combattants de la résistance entraînés qui peuvent affronter" Israël "et tenir bon", a assuré Naïm Qassem.

Israël, qui mène depuis le 23 septembre une campagne de frappes intensives contre le Hezbollah au Liban, et depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du pays le visant, "va crier (de douleur) sous les missiles et les drones, aucun endroit de l'entité israélienne n'est inaccessible", a-t-il menacé.

Le mouvement avait auparavant affirmé avoir tiré des missiles ciblant une base militaire près de l'aéroport Ben-Gourion, au sud de Tel-Aviv, sans faire de dégâts ni affecter le trafic, selon l'Autorité aéroportuaire israélienne.

Le Hezbollah, dont la direction a été largement affaiblie, assure que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce quotidiennement des tirs sur Israël.

- Plus de 2.600 morts au Liban -

L'armée israélienne a aussi mené mercredi des frappes dans le nord-est et le sud du Liban, fiefs du Hezbollah.

Celles ayant visé la vallée de la Bekaa et sa capitale Baalbek, dans l'est, ont tué "40 personnes et en ont blessé 53", a annoncé le ministère de la Santé libanais dans la nuit.

Au moins deux nouvelles frappes ont touché le sud de Beyrouth tôt jeudi après que l'armée israélienne a appelé les habitants de quatre quartiers chiites à évacuer, selon des images de l'AFPTV.

Israël a jeté ses forces contre le Hezbollah après plus d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers avec cette formation, qui ont déplacé quelque 60.000 habitants du nord d'Israël. Le Hezbollah avait ouvert ce front en soutien au Hamas au début de la guerre à Gaza.

Plus de 2.600 personnes, "en majorité des civils" ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, a annoncé à l'AFP le ministre de la Santé Firass Abiad, mercredi.

L'armée israélienne poursuit aussi ses opérations contre le Hamas à Gaza, notamment dans le nord où elle mène depuis un mois une offensive meurtrière. Elle a annoncé mercredi soir avoir intercepté un projectile tiré depuis le territoire assiégé vers le sud d'Israël.

Israël a juré de détruire le Hamas après le 7-Octobre, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles israéliennes, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Sur 251 personnes alors enlevées, 97 restent otages à Gaza dont 34 déclarées mortes par l'armée.

L'offensive israélienne lancée en représailles à Gaza a fait 43.391 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

En pleine guerre sur ces deux fronts, M. Netanyahu a créé mardi soir la surprise en limogeant son ministre de la Défense, Yoav Gallant, avec lequel les relations s'étaient tendues autour de la question de la conscription des juifs ultra-orthodoxes --rejetée par les ministres d'extrême-droite-- et celle d'une trêve avec le Hamas pour libérer les otages encore retenus à Gaza.