Bac 2023: la philo, reléguée en fin de marathon et sans stress pour les élèves

Un surveillant traverse des rangées de tables alors que des élèves se préparent avant de passer une épreuve dans le cadre des "epreuves de specialite du baccalaureat", à Paris, le 20 mars 2023. (Photo Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Un surveillant traverse des rangées de tables alors que des élèves se préparent avant de passer une épreuve dans le cadre des "epreuves de specialite du baccalaureat", à Paris, le 20 mars 2023. (Photo Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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Publié le Samedi 10 juin 2023

Bac 2023: la philo, reléguée en fin de marathon et sans stress pour les élèves

  • La philosophie porte un coefficient 4 pour les candidats au bac technologique et 8 pour les candidats au bac général (sur un total de 100)
  • Les deux épreuves de spécialité -matières majeures choisies par chaque lycéen en Terminale- comptent pour un tiers des résultats de cet examen de fin de scolarité

PARIS : Le bac 2023 se poursuit mercredi avec la philo, reléguée en bout de marathon de l'examen pour des centaines de milliers de lycéens en raison de la réforme du lycée. Une épreuve à laquelle les élèves vont se rendre «sans beaucoup de stress».

Les lycéens de Terminale des voies générale et technologique (quelque 500.000) plancheront dès 08H00 sur un des trois sujets (deux dissertations et un commentaire de texte) prévus dans le cadre du bac nouvelle formule, décidée en 2019 par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l'Education.

La philosophie porte un coefficient 4 pour les candidats au bac technologique et 8 pour les candidats au bac général (sur un total de 100).

Le nouveau baccalauréat qui, pour la première fois depuis la réforme est entré pleinement en oeuvre cette année, a démarré dès mars avec deux épreuves de spécialité --les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en Terminale et qui comptent à elles deux pour un tiers des résultats de cet examen de fin de scolarité.

Elles ont ainsi pu être prises en compte dans la plateforme d'admission post-bac, Parcoursup.

Les notes de ces épreuves ont été annoncées en avril, incitant les élèves à calculer leur moyenne (presque) finale et donc à relâcher la pression. Nombreux sont les lycéens à avoir délaissé les salles de classe au printemps, faisant grincer quelques dents au sein de l'Education nationale.

La note du bac repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales (le français écrit et oral, passé en classe de Première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral, passés en Terminale).

Les lycéens connaissent aussi leur orientation post-bac car Parcoursup délivre ses réponses aux voeux des futurs étudiants depuis le 1er juin. Mais le bac reste le sésame nécessaire pour pouvoir entamer des études supérieures.

- «Des ajustements nécessaires» -

Emma, élève de Terminale dans un lycée de Marseille, est catégorique: d'après ses calculs, elle a, à ce stade, son bac en poche avec une moyenne de 10,3/20. «Je vais l'avoir, c'est certain, mais je travaille encore pour tenter de rattraper mes notes de spé(cialités) et améliorer ma moyenne générale».

«Même s'il y a du stress car la philosophie est une matière difficile à anticiper, il est tout de même sérieusement diminué cette année», indique la jeune fille de 18 ans.

Pour Emmanuelle, 18 ans, en Terminale à Strasbourg, «les jeux sont faits». «J'ai mon bac, donc pas d'angoisse particulière à déclarer».

Ce «relâchement» montre que «le bac sous cette nouvelle forme n'a plus vraiment de sens», regrette Sophie Vénétitay, à la tête du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. «Certes, l'épreuve de philo permet de maintenir une épreuve nationale en juin mais c'est une façade».

Organisations syndicales et chefs d'établissements réclament «en urgence» des aménagements pour l'année prochaine, pour tenter notamment de remédier à un absentéisme contre lequel des opposants au bac nouvelle formule avaient en vain mis en garde.

Interrogé par l'AFP, Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille et co-président du comité de suivi de la réforme du bac, admet que «des ajustements sont nécessaires». Fin juin, il remettra des propositions au ministre de l'Education Pap Ndiaye. Parmi elles, «un rééquilibrage des coefficients entre les épreuves de spécialité, et ceux de la philosophie et du grand oral».

Après la philo, les lycéens de la voie générale et technologique passeront l'épreuve du grand oral, entre le 19 et le 30 juin. Les résultats du bac seront publiés le 4 juillet.

Pour le bac pro, les quelque 180.000 élèves de Terminale démarrent, eux, mardi, les épreuves écrites générales: le français et l'histoire-géographie, suivies tout au long de la semaine d'autres matières telles que l'économie-droit.

Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L'an dernier, 91% des candidats avaient décroché cet examen, passé pour la première fois en 1809... avec 31 bacheliers.

Bac: ce qui est obligatoire, autorisé, interdit

Lors des épreuves du baccalauréat, qui se poursuivent avec le français et l'histoire-géographie mardi pour le bac professionnel et la philosophie mercredi pour les voies générale et technologique, voici ce qui est obligatoire, interdit, autorisé ou conseillé.

Convocation et pièce d'identité obligatoires

Le candidat doit se présenter avec sa convocation et une pièce d'identité. En cas de perte ou de vol de sa pièce d'identité, il sera demandé un récépissé de la déclaration auprès de la police ou de la gendarmerie et un autre document officiel avec photo, permettant de reconnaître le candidat.

Cette année, il est également possible de se présenter aux examens avec une pièce d'identité expirée il y a moins de cinq ans. Mais cela relève du libre choix du chef d'établissement, précise-t-on au ministère de l'Education.

Retard d'une heure maximum autorisé exceptionnellement

L'accès à la salle d'examen est interdit à tout candidat qui se présente après l'ouverture de l'enveloppe contenant les sujets. Cependant, en cas de retard indépendant de la volonté du candidat et ne dépassant pas une heure, le chef de centre peut autoriser exceptionnellement le candidat à plancher, mais sans temps supplémentaire. Si le retard dépasse une heure, le candidat est considéré comme absent.

Les sorties aux toilettes sont interdites lors de la première heure afin d'éviter de croiser les candidats retardataires, sauf nécessité absolue et accompagné par un surveillant. Passée la première heure, elles sont autorisées, mais un lycéen après l'autre, accompagné d'un surveillant.

Il est possible de quitter la salle avant la fin de l'épreuve, une fois la première heure écoulée. Cette sortie est définitive. Il faut toujours remettre sa copie, même blanche, avec l'en-tête complété.

Portable allumé et montre connectée interdits

Tout objet qui communique avec l'extérieur est proscrit, aussi bien les téléphones portables que les montres connectées, pour les épreuves écrites comme orales.

Les portables doivent être éteints, rangés dans le sac du candidat ou remis aux surveillants de salle. Toutes les académies sont équipées de détecteurs de portables.

Il ne faut évidemment pas se parler entre candidats, même pas pour demander un stylo à son voisin: ce serait considéré comme de la fraude.

En cas de force majeure...

Des épreuves de remplacement sont organisées à partir du 5 septembre (pour la voie pro) et du 7 septembre (pour les voies générale et technologique) pour ceux qui n'ont pas pu se présenter aux épreuves pour une raison de force majeure (maladie par exemple).

Il faut écrire rapidement au rectorat et joindre les justificatifs, comme un certificat médical.

Les candidats conservent le bénéfice des propositions d'admission dans l'enseignement supérieur faites sur Parcoursup jusqu'à la publication des résultats définitifs fin septembre.

 

 


Réimaginer le Burj Al Khazzan à Riyad : du patrimoine à la vision durable

Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
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  • Le Burj Al Khazzan, château d’eau emblématique de Riyad, pourrait être transformé en espace culturel et écologique en ligne avec la Vision 2030
  • Le projet, porté par le cabinet franco-japonais Stella Amae, mêle architecture najdi, innovations bioclimatiques et expérience sensorielle

RIYAD: Au cœur du parc Al-Watan, dans le quartier historique d’Al-Futah, s’élève une silhouette familière mais méconnue : le Burj Al Khazzan. Ce château d’eau, haut de 61 mètres, construit dans les années 1970 par l’architecte suédois Sune Lindström, a longtemps assuré une fonction essentielle : stocker l’eau d’une capitale en pleine expansion.

Mais aujourd’hui, alors que Riyad redéfinit son urbanisme à l’aune de la Vision 2030 et du programme Green Riyadh, le Burj s’apprête peut-être à entamer une nouvelle vie. Une vie culturelle, écologique, symbolique.

Le projet de transformation, encore au stade conceptuel, a été imaginé par Stella Amae, cabinet d’architecture franco-japonais basé à Paris et Barcelone, suite à une consultation du Public Investment Fund (PIF).

« Le Burj est un objet singulier. Il parle de patrimoine, d’eau, de mémoire collective. On veut en faire un repère vivant, un Arbre de Vie (Tree of Life)», explique Alexandre Stella, co-fondateur du studio.

Le design s’inspire du tronc du dattier, arbre emblématique de la région, et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité, créant un véritable écosystème sensoriel.

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Le design s’inspire du tronc du dattier et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. (Photo: fournie)

« On voulait une peau vivante, qui respire. Elle capterait les sons de la ville, diffuserait une lumière douce, intègrerait des nichoirs pour oiseaux… Ce ne serait pas un monument figé, mais un organisme urbain », ajoute-t-il.

Plus qu’un geste architectural, le projet ambitionne de répondre à un besoin social : créer un lieu de rencontre, de contemplation et de transmission, au cœur d’un quartier déjà riche en institutions culturelles.


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com