Zelensky invité à participer au premier conseil Otan-Ukraine à Vilnius

Cette photo prise et diffusée par le service de presse de la présidence ukrainienne le 20 avril 2023 montre le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg (à droite), et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'exprimant lors de leur réunion à Kiev, dans un contexte d'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie. (Photo, AFP)
Cette photo prise et diffusée par le service de presse de la présidence ukrainienne le 20 avril 2023 montre le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg (à droite), et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'exprimant lors de leur réunion à Kiev, dans un contexte d'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 16 juin 2023

Zelensky invité à participer au premier conseil Otan-Ukraine à Vilnius

  • «Nous travaillons à la création d'un nouveau Conseil Otan-Ukraine au sein duquel l'Ukraine sera sur un pied d'égalité avec les Alliés de l'Otan» a déclaré Jens Stoltenberg
  • Ce nouveau conseil permettra des consultations et la prise des décisions sur des questions de sécurité d'intérêt mutuel, a-t-il expliqué. Les relations entre l'Otan et l'Ukraine se traitent actuellement au sein d'une commission créée en 1997

BRUXELLES: L'Ukraine ne sera pas invitée à adhérer à l'Otan lors du sommet de Vilnius mais l'Alliance souhaite tenir à cette occasion la première réunion du nouveau conseil Otan-Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky, a indiqué vendredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Nous travaillons à la création d'un nouveau Conseil Otan-Ukraine au sein duquel l'Ukraine sera sur un pied d'égalité avec les Alliés de l'Otan", a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance à Bruxelles.

"Notre ambition est de tenir la première réunion du nouveau Conseil à Vilnius, avec le président Zelensky", a-t-il précisé.

Ce nouveau conseil permettra des consultations et la prise des décisions sur des questions de sécurité d'intérêt mutuel, a expliqué Jens Stoltenberg. Les relations entre l'Otan et l'Ukraine se traitent actuellement au sein d'une commission créée en 1997, qui est un organe de consultations.

"L'Ukraine deviendra membre de l'Otan à un moment donné", a-t-il répété. "Mais elle ne recevra pas d'invitation à Vilnius", a-t-il averti. L'invitation est la première étape du processus d'adhésion.

"Nous ne savons pas quand cette guerre prendra fin. Mais lorsque ce sera le cas, nous devrons mettre en place un cadre garantissant la sécurité future de l'Ukraine. Et veiller à ce que l'histoire ne se répète pas", a-t-il expliqué.

"Certains alliés envisagent des arrangements bilatéraux et multilatéraux" pour aider l'Ukraine à se rapprocher de l'Otan jusqu'à l'adhésion, a-t-il expliqué.

Le secrétaire américain le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a refusé de donner la position des Etats-Unis. "Je ne veux pas parler d'arrangements de sécurité à ce stade", a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse.

A un mois du sommet de Vilnius, plusieurs autres sujets n'ont pas encore fait l'objet d'un consensus, notamment l'augmentation des dépenses de défense et la succession de Jens Stoltenberg.

Seuls sept des 31 pays de l'Otan ont à ce jour atteint l'engagement sur 2% du PIB pris en 2014 au sommet de Newport, au Pays de Galles.

"J'attends des Alliés de l'Otan qu'ils prennent à Vilnius un engagement plus ambitieux en matière d'investissement dans la défense. Les 2% du PIB doivent constituer un plancher et non un plafond", a-t-il souligné. "L'engagement doit être immédiat et pas avoir un horizon de dix ans", a-t-il insisté.

"Tout le monde devrait d’abord arriver au but des 2% et c'est vrai pour l'Allemagne", a déclaré de son côté le ministre allemand Boris Pistorius. "Mais il faut s'approcher pas à pas. La plupart des économies nationales ne vont pas y arriver aussitôt", a-t-il averti.

La succession de Jens Stoltenberg n'est par ailleurs pas réglée.

"Le terme de mon mandat de 10 ans arrive à l'automne et je ne cherche pas à le prolonger", a-t-il répété vendredi. Mais aucun consensus ne se dégage sur un successeur et plusieurs membres de l'Alliance préconisent de lui demander de rester en fonctions jusqu'au sommet de Washington en juillet 2024.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.