Naufrage d'un bateau de migrants en Grèce: De nombreux Syriens étaient à bord

Les survivants d'un naufrage sont assis dans un entrepôt du port de la ville de Kalamata, le 15 juin 2023, après le naufrage d'un bateau transportant des migrants (Photo, AFP).
Les survivants d'un naufrage sont assis dans un entrepôt du port de la ville de Kalamata, le 15 juin 2023, après le naufrage d'un bateau transportant des migrants (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 17 juin 2023

Naufrage d'un bateau de migrants en Grèce: De nombreux Syriens étaient à bord

  • Parmi les Syriens portés disparus figure un adolescent de 15 ans, aveugle
  • La guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts, et près de la moitié des Syriens sont désormais des réfugiés ou des déplacés

BEYROUTH: Plus de 120 Syriens se trouvaient à bord du bateau de migrants qui a fait naufrage mercredi au large de la Grèce et un grand nombre d'entre eux sont portés disparus, ont indiqué vendredi à l'AFP des membres de leurs familles et des militants locaux.

La plupart de ces migrants sont originaires de la province instable de Deraa dans le sud du pays. Plusieurs d'entre eux ont gagné la Libye, d'où était parti le bateau, en transitant par des pays voisins comme le Liban, la Jordanie ou encore l'Arabie saoudite, selon les mêmes sources.

Les recherches se poursuivent vendredi mais les espoirs de retrouver des survivants s'amenuisent, deux jours après le drame. Mercredi, 78 corps avaient été repêchés et 104 personnes secourues.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit "redouter que des centaines de personnes supplémentaires" se soient noyées.

Parmi les Syriens portés disparus figure un adolescent de 15 ans, aveugle, accompagné de sa soeur plus âgée qui est médecin, a affirmé à l'AFP leur oncle, joint au téléphone depuis la province de Deraa.

Les deux jeunes gens ont pris l'avion de Damas pour la Libye avant d'embarquer sur le bateau, a ajouté cet homme qui a requis l'anonymat. "Mon neveu est aveugle ne sait pas nager", a-t-il dit en pleurant.

"Nous n'avons pas de nouvelles. Ils avaient peur lors du dernier appel téléphonique à leur famille (...) Nous savions que le voyage serait dangereux", a-t-il ajouté.

Le "Centre de documentation des martyrs de Deraa", fondé par des militants locaux, a indiqué avoir recensé 55 personnes de cette province portées disparues et 35 qui ont été secourues.

Naufrage de migrants en Grèce: ce que l'on sait sur les responsabilités

Les gardes-côtes grecs ont indiqué mercredi matin "avoir été prévenus mardi par les autorités italiennes concernant un bateau avec à bord un grand nombre d'étrangers". Des patrouilleurs grecs ont été mobilisés pour le repérer.

"C'est un appareil aérien de Frontex qui a le premier repéré le bateau mardi après-midi, puis deux bateaux qui naviguaient dans la zone", selon les gardes-côtes.

Nawal Soufi, une bénévole travaillant pour la ligne téléphonique d’assistance à des migrants en danger Alarm Phone, a indiqué sur son compte Facebook avoir reçu un SOS d’un bateau avec 750 personnes à bord en provenance de Libye.

A 22H40 GMT, le chalutier notifie une panne du moteur. Le patrouilleur à proximité "a immédiatement tenté d'approcher le chalutier pour déterminer le problème", ont indiqué les garde-côtes.

Vingt-quatre minutes plus tard, le patron du patrouilleur a annoncé par radio que le bateau avait chaviré. Il a coulé en 15 minutes.

La police portuaire a secouru des dizaines de rescapés et retrouvé au moins 78 corps de naufragés.

Evoquant des témoignages de certains rescapés mais qui n'ont pas pu être confirmés, le porte-parole du gouvernement grec Ilias Siakantaris a indiqué jeudi qu'"il y aurait peut-être jusqu'à 750 personnes sur le bateau".

Des migrants ont-ils refusé de l'aide?

Selon les gardes-côtes grecs, "il n'y a pas eu de demande d'aide" des personnes à bord du bateau de pêche.

"Après de nombreux appels du centre opérationnel des gardes-côtes grecs pour les secourir, la réponse du bateau de pêche a été négative", selon le communiqué.

"De (12H30 GMT à 18H00 GMT), la salle des opérations (...) a été en contact répété avec le bateau de pêche. Ils ont constamment répété qu'ils souhaitaient naviguer vers l'Italie", selon la même source.

Le porte-parole du gouvernement a également expliqué vendredi que "les gardes-côtes se sont rapprochés du bateau, ils ont jeté une corde pour le stabiliser, mais les migrants ont refusé l'aide".

"Ils disaient +No help, Go Italy+ ("Pas d'aide, on va en Italie")", a-t-il ajouté.

Pour sa part le porte-parole de la police portuaire Nikolaos Alexiou a souligné qu'on ne pouvait "pas remorquer un bateau avec un si grand nombre de gens à bord par la force, il faut qu'ils coopèrent".

Controverse 

Des experts et des ONG ont mis en cause les gardes-côtes grecs qui auraient dû intervenir quoi qu'il arrive, selon eux.

Pour Vincent Cochetel, envoyé spécial du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) pour la Méditerranée centrale et occidentale, "l’argument grec selon lequel les personnes ne voulaient pas être secourues pour poursuivre leur route vers l’Italie ne tient pas", a-t-il dit à l'AFP.

"C’est aux autorités grecques qu’il incombait de procéder ou, au moins, de coordonner une opération de sauvetage, en utilisant soit leurs propres navires de sauvetage soit en faisant appel à tout autre bateau sur zone, y compris à des navires marchands", a-t-il jugé.

"Selon le droit maritime international, les autorités grecques auraient dû coordonner plus tôt cette opération de sauvetage, dès lors que Frontex avait repéré ce bateau en détresse", a-t-il poursuivi.

"On ne demande pas aux personnes à bord d’un bateau à la dérive s’ils veulent de l’aide (…) il aurait fallu une aide immédiate", a critiqué pour sa part Nikos Spanos, expert international des incidents maritimes.

Hans Leijtens, le patron de Frontex, s'est rendu jeudi à Kalamata pour chercher à "mieux comprendre ce qui s'est passé car Frontex a joué un rôle" dans cet "horrible" naufrage.

"Beaucoup de jeunes gens et de familles quittent Deraa, surtout ces dernières années, car la situation est devenue intenable, que ce soit sur le plan économique ou de la sécurité", a expliqué un militant de ce collectif, qui a requis l'anonymat.

Berceau du soulèvement antirégime déclenché en 2011, la province de Deraa est revenue sous le contrôle des forces gouvernementales en juillet 2018.

Deux frères 

La guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts, et près de la moitié des Syriens sont désormais des réfugiés ou des déplacés.

Un autre Syrien originaire de Deraa et vivant en exil, dont les deux frères se trouvaient à bord du bateau, a indiqué à l'AFP avoir accouru en Grèce à l'annonce du naufrage. Son frère âgé de 26 ans a été sauvé mais le plus jeune, âgé de 21 ans, est porté disparu, a-t-il indiqué sous couvert d'anonymat.

"Mes deux frères vivaient dans le Golfe, mais avaient un visa de visite" qui ne leur donnait pas le droit d'étudier ou de travailler, a-t-il dit. "Ils ont pris l'avion pour la Libye afin de monter à bord du bateau. D’autres gens sont venus de Syrie, du Liban et de Jordanie."

Parmi les passagers figuraient également 35 Kurdes Syriens, originaires de la ville de Kobané (nord), a indiqué à l'AFP un homme dont le frère et le cousin se trouvaient sur le bateau.

"Mon frère, qui savait nager, a été secouru, mais mon cousin de 17 est porté disparu", a ajouté l'homme qui a lui aussi requis l'anonymat, joint au téléphone par l'AFP. Selon lui, au total cinq Kurdes ont été secourus.

Il a raconté que le bateau était surchargé. "Quand l'embarcation est tombée en panne, six membres d'équipage l'ont quittée sur des canots pneumatiques, abandonnant les passagers", a-t-il ajouté, sur la base du témoignage de son frère.


Liban: Israël annonce des frappes dans le sud, appelle à des évacuations

L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
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  • Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région"
  • Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région.

Cette annonce survient au lendemain d'une rencontre entre responsables civils libanais et israélien, lors d'une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an, présentée comme de premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays toujours techniquement en état de guerre.

Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région", a annoncé le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone.

Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter.

Accusant le Hezbollah de se réarmer dans le sud du pays et de violer ainsi les termes de la trêve entrée en vigueur fin novembre 2024, l'armée israélienne a multiplié depuis plusieurs semaines les frappes aériennes dans le sud du Liban mais a marqué une pause dans ses attaques pendant la visite du pape Léon XIV cette semaine.

Israël a même frappé jusque dans la banlieue de Beyrouth le 23 novembre pour y éliminer le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.

Le Liban dénonce ces attaques comme des violations patentes du cessez-le-feu.

Mais Israël, qui peut compter sur l'aval tacite des Etats-Unis pour ces frappes, affirme qu'il ne fait qu'appliquer la trêve en empêchant le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran, ennemie d'Israël, "de se reconstruire et de se réarmer".

Tout en déclarant que les discussions directes de mercredi avec le Liban s'étaient déroulées dans "une atmosphère positive", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rappelé mercredi soir que le désarmement du Hezbollah restait une exigence "incontournable" pour son pays.


Soudan: le chef des droits de l'homme de l'ONU appelle à cesser les combats «immédiatement»

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher. (AFP)
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher. (AFP)
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  • Depuis le 25 octobre, date à laquelle les FSR ont pris le contrôle de la ville de Bara, dans le Kordofan-Nord, le Haut-Commissariat a recensé "au moins 269 morts parmi les civils, victimes de frappes aériennes, de tirs d'artillerie et d'exécutions
  • "Il est véritablement choquant de voir l'histoire se répéter au Kordofan si peu de temps après les événements terrifiants d'El-Facher", a déclaré le Haut-Commissaire

GENEVE: Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher.

"Nous ne pouvons rester silencieux face à cette nouvelle catastrophe", a déclaré Volker Türk dans un communiqué. "Ces combats doivent cesser immédiatement et l’aide humanitaire vitale doit parvenir aux personnes menacées de famine".

Les combats se sont intensifiés cette semaine dans la région du Kordofan, dans le sud du Soudan riche en pétrole, l'armée cherchant à repousser les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) loin de l'axe routier vital reliant la capitale Khartoum au Darfour.

Depuis le 25 octobre, date à laquelle les FSR ont pris le contrôle de la ville de Bara, dans le Kordofan-Nord, le Haut-Commissariat a recensé "au moins 269 morts parmi les civils, victimes de frappes aériennes, de tirs d'artillerie et d'exécutions sommaires".

Et il affirme avoir relevé "des cas de représailles, de détentions arbitraires, d'enlèvements, de violences sexuelles et de recrutements forcés, y compris d'enfants".

"Il est véritablement choquant de voir l'histoire se répéter au Kordofan si peu de temps après les événements terrifiants d'El-Facher", a déclaré le Haut-Commissaire, en référence aux exactions commises par les FSR après la prise fin octobre de la dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait à leur contrôle.

"Nous ne devons pas permettre que le Kordofan devienne un autre El-Facher", a insisté M. Türk.

Dans son communiqué, le Haut-Commissariat rapporte que le 3 novembre dernier, un drone des FSR avait frappé une tente où des personnes en deuil étaient rassemblées à El Obeid, dans le Kordofan du Nord, tuant 45 personnes, principalement des femmes.

Il indique aussi que le 29 novembre, une frappe aérienne des Forces armées soudanaises (SAF) à Kauda, dans le Kordofan du Sud, aurait fait au moins 48 morts, pour la plupart des civils.

Selon l'organisation, "de violents combats se poursuivent depuis dans les trois États du Kordofan". "La situation humanitaire est catastrophique : la famine est confirmée à Kadugli et un risque de famine persiste à Dilling", ajoute le Haut-Commissariat, affirmant que "toutes les parties entravent l’accès et les opérations humanitaires".

"Nous ne pouvons (...) laisser d’autres Soudanais devenir victimes de terribles violations des droits de l’homme. Nous devons agir", a insisté M. Türk.

Depuis avril 2023, les combats ont fait des dizaines de milliers de morts, forcé le déplacement de 12 millions de personnes et plongé le pays dans la plus grande crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

 


Les dirigeants du CCG réaffirment le lien de «sécurité indivisible» lors du sommet de Bahreïn

Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
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  • Toute atteinte à la souveraineté d'un État membre est considérée comme une menace pour la sécurité collective
  • Les pays soulignent l'objectif d'un Moyen-Orient exempt d'armes nucléaires

LONDRES: Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe ont réaffirmé leur lien de sécurité indivisible, enraciné dans une foi, une lignée et une langue communes, ainsi que dans une destinée partagée, à l'issue de la 46e session du Conseil suprême au palais d'Al-Sakhir, à Bahreïn.

Les délégués ont déclaré que la sécurité des États du CCG était indivisible et que toute atteinte à la souveraineté d'un État membre constituait une menace directe pour leur sécurité collective.

"Respecter la souveraineté des États du CCG et de tous les pays de la région, ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures et rejeter le recours à la force ou à la menace d'y recourir", ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, a déclaré que les États du Golfe étaient unis dans leur soutien au Qatar à la suite des attaques distinctes lancées cette année contre ce pays par l'Iran et Israël dans le cadre du conflit à Gaza.

L'attaque de missiles iraniens visant la base aérienne américaine d'Al-Udeid en juin était "une agression rejetée, une violation claire de sa souveraineté, de son espace aérien et des principes de bon voisinage", a-t-il déclaré.

En septembre, Israël a lancé une attaque aérienne contre des figures du Hamas à Doha, qui a fait six morts, dont un citoyen qatari.

"L'agression israélienne brutale (...) représente une attaque flagrante contre les efforts internationaux visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages", a déclaré M. Albudaiwi.

Les dirigeants du Golfe ont salué les résultats du sommet de la paix de Charm el-Cheikh en octobre et les efforts internationaux visant à mettre fin à la guerre de Gaza, à faciliter l'aide humanitaire et à soutenir un État palestinien indépendant le long des frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à la solution à deux États et à l'initiative de paix arabe.

Ils ont déclaré que leur objectif était de consolider une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient, tout en s'efforçant de résoudre les conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques.

M. Albudaiwi a félicité l'Arabie saoudite et la France d'avoir coprésidé une conférence organisée en septembre à New York, qui a abouti à la reconnaissance du statut d'État palestinien par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. Il a également salué les efforts constants du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie pour faciliter les discussions qui ont abouti à l'accord de Gaza.


Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG et a coprésidé la quatrième réunion du Conseil de coordination saoudo-bahreïnien.

Le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa bin Salman Al-Khalifa, a déclaré que le sommet avait abordé des questions régionales et diverses méthodes pour renforcer la solidarité et l'intégration du CCG.

L'émir du Koweït, Cheikh Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que le CCG avait surmonté des circonstances régionales et internationales complexes et a réitéré la condamnation par le CCG de l'agression israélienne contre le Qatar.

Les dirigeants ont insisté sur l'objectif consistant à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et des armes de destruction massive. Ils ont souligné les efforts déployés par les forces navales conjointes basées à Bahreïn pour renforcer la sécurité énergétique, protéger la navigation maritime et préserver le commerce international.

Ils ont également souligné la nécessité de satisfaire aux exigences du marché commun et de l'union douanière du CCG, de stimuler le commerce et le tourisme et d'investir dans des domaines clés tels que les infrastructures, les transports, l'énergie, les communications, l'eau et l'alimentation.

Les dirigeants ont accueilli le premier ministre italien, Giorgia Meloni, qui a participé au sommet en tant qu'invitée d'honneur.

Le CCG a été créé en 1981 et se compose de six membres : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Oman, Bahreïn, Qatar et Koweït. Son siège est situé à Riyad.