La Lettonie considère l'Arabie saoudite comme un marché hautement prioritaire, selon la ministre de l'Économie

Ilze Indriksone (à gauche), ministre letton de l'Économie, et Faisal F. Alibrahim, ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, après la signature d'un accord de coopération économique le 7 juin à Riyad (Photo avec l'aimable autorisation du ministère letton de l'Économie).
Ilze Indriksone (à gauche), ministre letton de l'Économie, et Faisal F. Alibrahim, ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, après la signature d'un accord de coopération économique le 7 juin à Riyad (Photo avec l'aimable autorisation du ministère letton de l'Économie).
Une vue aérienne du port industriel de Riga, en Lettonie (Photo, Shutterstock).
Une vue aérienne du port industriel de Riga, en Lettonie (Photo, Shutterstock).
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Publié le Dimanche 18 juin 2023

La Lettonie considère l'Arabie saoudite comme un marché hautement prioritaire, selon la ministre de l'Économie

  • Ilze Indriksone souligne la nécessité de renforcer la coopération économique, le commerce et les investissements bilatéraux
  • Ces commentaires font suite à la conclusion du forum d'affaires saoudo-letton à Riyad et à la création d'un comité économique conjoint

RIYAD: La Lettonie est désireuse de renforcer ses relations commerciales avec l'Arabie saoudite, ce qui permettrait aux entreprises lettones de contribuer au programme de réforme sociale et de diversification économique, la Vision 2030 saoudienne, a déclaré Ilze Indriksone, ministre letton de l'Économie, à Arab News.

S'exprimant à l'issue du forum commercial saoudo-letton qui s'est tenu à Riyad au début du mois, Indriksone a souligné la nécessité d'élargir la coopération économique, de stimuler le commerce bilatéral et d'accroître les investissements dans la recherche, le développement et la technologie.

«La création du comité économique conjoint ne sera pas seulement l'exécution de cet accord bilatéral spécifique, signé à Riyad, mais permettra également de développer différentes connexions non seulement entre les entreprises, mais aussi entre les ministères», a-t-elle indiqué.

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Ilze Indriksone, ministre de l'Économie de la Lettonie. (Photo fournie)

Le 7 juin, la Fédération des chambres saoudiennes et l'Agence d'investissement et de développement de Lettonie ont signé un accord créant un comité économique conjoint destiné à améliorer le partage d'informations et à favoriser la coopération entre les entreprises saoudiennes et lettones.

L'accord porte sur plusieurs secteurs, tels que le commerce, l'investissement, la finance, le transport et la logistique, le tourisme, l'agriculture et l'industrie alimentaire, ainsi que sur des domaines à haute valeur dans les technologies de pointe.

Des représentants d'entités gouvernementales, des membres de la communauté d'affaires locale et 20 entreprises lettones ont participé au forum.

À propos du récent forum, Indriksone a déclaré que les entreprises lettones avaient manifesté un grand intérêt pour plusieurs secteurs saoudiens, notamment la biomédecine, le secteur pharmaceutique, la construction, les technologies de l'information et de la communication et les industries créatives.

L'Arabie saoudite et la Lettonie ont établi leurs premières relations diplomatiques le 21 mars 2003, à la mission permanente du Royaume d'Arabie saoudite auprès des Nations unies à New York. Les signataires étaient l'ambassadeur et représentant permanent auprès des Nations unies de l'époque, Gints Jegermanis, et l'ancien ambassadeur saoudien Fawzi ben Abdel Majid Shobokshi.

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Des responsables de la Fédération des chambres saoudiennes participent à une séance photo avec des membres de la délégation économique lettone après leur réunion à Riyad, le 7 juin. (Photo avec l'aimable autorisation du ministère letton de l'Économie)

Après la signature du protocole d’entente, les deux ambassadeurs ont exprimé l'espoir que l'établissement de relations officielles serait suivi de mesures concrètes visant à favoriser la compréhension et les échanges mutuels entre les deux pays. 

Depuis lors, les relations entre l'Arabie saoudite et la Lettonie se sont transformés en une relation prospère, renforcée par la coopération et les partenariats dans divers secteurs.

Les exportations lettones vers l'Arabie saoudite étaient estimées à 149,35 millions de dollars américains en 2022, (1 dollar américain = 0,91 euro) tandis que les exportations de l’Arabie saoudite vers la Lettonie s'élevaient à 1,41 million de dollars en 2021, selon la base de données Comtrade de l'ONU.

Les exportations de la Lettonie vers l’Arabie saoudite comprennent des céréales d'une valeur de 131,6 millions de dollars, des combustibles minéraux, des huiles et des produits de distillation d'une valeur de 5,6 millions de dollars, des équipements électriques et électroniques d'une valeur de 2,8 millions de dollars et des produits pharmaceutiques d'une valeur de 1,2 million de dollars.

Le récent accord signé pendant le forum a identifié dix secteurs de coopération prioritaires, dont l'agriculture, la logistique, l'éducation et le tourisme — des domaines qui connaissent une expansion rapide en Arabie saoudite grâce à la Vision 2030 saoudienne qui vise à diversifier les revenus du pays en dehors des hydrocarbures.

L'Arabie saoudite et la Lettonie explorent actuellement des possibilités de coopération dans des secteurs de grande valeur, tels que les technologies de l'information et de la communication, les solutions numériques, les technologies intelligentes, les villes intelligentes, les produits pharmaceutiques et le tourisme médical.

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Des responsables économiques saoudiens et lettons discutent des domaines de coopération lors d'une réunion à Riyad le 7 juin (Photo avec l'aimable autorisation du ministère letton de l'Économie).

Ce n'est pas la première fois que des délégations d'entreprises lettones se rendent en Arabie saoudite.

En 2021, Khaled al-Yahya, alors secrétaire général de la Fédération des chambres saoudiennes, a accueilli une délégation commerciale officielle de Lettonie pour discuter du développement de mécanismes d'échange d'opportunités d'investissement par le biais d'institutions du secteur privé, et de l'augmentation du nombre de délégations commerciales réciproques et d'expositions conjointes.

Des fonctionnaires se sont également rendus de Riga à Riyad en février dernier pour assister à la deuxième conférence LEAP, un événement technologique annuel fondé en 2022 par le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information, la Fédération saoudienne pour la cybersécurité, la programmation et les drones, et l'organisateur d'événements Tahaluf.

Selon Indriksone, la délégation qui a participé au forum commercial saoudo-letton la semaine dernière était beaucoup plus nombreuse et diversifiée que lors des précédentes visites et s'intéressait à un éventail beaucoup plus large de secteurs d'activité.

«La délégation d'entreprises était beaucoup plus importante et les sociétés provenaient de divers secteurs, notamment la biomédecine, la pharmacie et l'équipement médical. Il y avait également une forte représentation des entreprises de construction, des technologies de l'information et de la communication (TIC) et des industries créatives», a-t-elle expliqué.

EN CHIFFRES

983 000 dollars = Exportations saoudiennes vers la Lettonie.

 

85,2 millions de dollars d'exportations lettones vers l'Arabie saoudite.

 

(Source: Observatoire de la complexité économique, 2021)

 

En 2022, l'économie de la Lettonie, comme celle de nombreux pays d'Europe, émergeait encore des turbulences de la pandémie de la Covid-19 lorsqu'elle a subi le nouveau choc d'une inflation galopante à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février de la même année.

Toutefois, l'année 2023 a été marquée par une forte croissance du produit intérieur brut, en grande partie due à la consommation.

La Lettonie bénéficie également d'un soutien important du Fonds de cohésion de l'UE, d'une valeur de 4,5 milliards de dollars sur la période 2021-2027, ce qui représente une moyenne d’environ 1,4% du PIB par an.

Grâce à la confiance croissante des entreprises, les sociétés lettones se sont montrées prêtes à établir leur présence en Arabie saoudite, qu'elles considèrent comme un marché hautement prioritaire dans la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

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Les membres de la délégation économique lettone reçoivent des informations sur les «giga-projets» de l'Arabie saoudite (Photo avec l'aimable autorisation du ministère letton de l'Économie).

Les entreprises lettones sont également désireuses de coopérer avec les entreprises saoudiennes pour les aider à se développer en Europe en tirant parti de la situation stratégique de la Lettonie, de son appartenance à l'UE et de ses solides infrastructures logistiques.

«Lorsqu'elles s'installent dans la région, les entreprises envisagent de créer non seulement des bureaux de représentation, mais aussi des usines de fabrication qui sont opérationnelles en Lettonie», a déclaré Indriksone.

Bien que la Lettonie soit un petit pays, elle a «une très forte portée» sur les marchés de l'UE, ce qui en fait un partenaire idéal pour les investisseurs extérieurs, a-t-elle signalé. «Nous sommes célèbres pour nos trois ports et notre aéroport international», a-t-elle ajouté.

Interrogée sur les stratégies spécifiques visant à renforcer les relations entre l'Arabie saoudite et la Lettonie, Indriksone a souligné le rôle de l'Agence d'investissement et de développement de la Lettonie, qui opère activement dans la région.

Elle a indiqué que son gouvernement prévoyait d'organiser des missions commerciales, de diffuser des informations sur les réglementations spéciales en matière de commerce et d'investissement et de promouvoir certains des secteurs les plus développés de son pays, tels que les produits pharmaceutiques.

L'éducation et l'échange d'informations sont considérés comme essentiels pour favoriser la coopération entre les deux pays, a-t-elle mentionné.

Qualifiant ce dernier accord de catalyseur, Indriksone s'est déclarée optimiste quant aux perspectives de développement des échanges et des investissements.

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Le port industriel de Riga, en Lettonie (Photo, Shutterstock).

Indriksone a déclaré que son pays s'était forgé une réputation de pays accueillant pour les investisseurs et les startups. Elle a ajouté que l'écosystème commercial bien établi de la Lettonie et les zones économiques spéciales, en particulier, avaient suscité l'intérêt du monde entier.

Un autre développement est l'initiative lettone «Green Channel» qui offre des outils efficaces aux entreprises étrangères opérant dans des espaces bureaucratiques et fournit l'éducation et le soutien nécessaires pour aider les entreprises à se développer.

L'objectif principal de cette initiative, lancée par le ministère de l'Économie et l'agence d'investissement et de développement de Lettonie, est d'alléger les charges administratives pour les investissements à forte valeur ajoutée.

Les secteurs prioritaires sont les TIC, la bioéconomie, les matériaux intelligents, la photonique, la biomédecine et l'énergie intelligente, ainsi que la construction, le transport et la logistique liés à ces industries intelligentes.

«Nous avons développé l'initiative ‘Green Channel’ qui attire de nombreux investisseurs de différents pays, notamment des États-Unis, de Scandinavie et d'Europe et ils l'apprécient pour sa rapidité et son efficacité», a souligné Indriksone.

Les entreprises saoudiennes sont désormais bien placées pour en bénéficier également, en rationalisant leur accès aux marchés européens.

Indriksone a indiqué qu'une délégation saoudienne prévoyait de se rendre en Lettonie en juillet pour suivre les développements du forum de Riyad et prendre des mesures en vue d'établir un conseil d'affaires pour approfondir la coopération.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le WEF lance une plateforme numérique axée sur les investissements destinés aux énergies propres sur les marchés émergents.

Le Playbook of Solutions vise à guider les gouvernements, les institutions financières et les entreprises du secteur de l'énergie dans leur approche du financement des projets de transition énergétique dans les marchés émergents. (AFP)
Le Playbook of Solutions vise à guider les gouvernements, les institutions financières et les entreprises du secteur de l'énergie dans leur approche du financement des projets de transition énergétique dans les marchés émergents. (AFP)
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  • Afin d'accélérer la transition vers les énergies propres et de tripler les énergies renouvelables d'ici 2030, l'investissement annuel moyen dans les énergies renouvelables devra atteindre au moins 1,7 billion de dollars d'ici 2030.
  • Le Playbook of Solutions présente 100 mesures politiques, mécanismes de financement et solutions de réduction des risques dans 47 pays.

DUBAI : Le Forum économique mondial a lancé la semaine dernière une plateforme numérique présentant 100 mesures politiques, mécanismes de financement et solutions de réduction des risques dans 47 économies émergentes et en développement.

Connu sous le nom de « Playbook of Solutions », ce document a été élaboré par le « Network to Mobilize Investment for Clean Energy in the Global South » (Réseau pour la mobilisation des investissements en faveur des énergies propres dans le Sud), lancé lors de la réunion annuelle du WEF à Davos en janvier.

Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie et de la Société financière internationale, les marchés émergents et les économies en développement représenteront 90 % de la croissance de la demande mondiale d'énergie d'ici à 2035.

Pourtant, ces pays, qui abritent la majorité de la population mondiale, représentent moins d'un cinquième des investissements mondiaux dans les énergies propres, selon le rapport.

Afin d'accélérer la transition vers les énergies propres et de tripler les énergies renouvelables d'ici 2030, l'investissement annuel moyen dans les énergies renouvelables devra atteindre au moins 1,7 billion de dollars d'ici 2030.

Dans cette optique, le Playbook of Solutions vise à guider les gouvernements, les institutions financières et les entreprises énergétiques dans leur approche du financement des projets de transition énergétique sur les marchés émergents.

Il souligne également la nécessité d'une approche multidimensionnelle de l'action politique, d'outils de réduction des risques et de mécanismes de financement innovants pour débloquer les 1 700 milliards de dollars nécessaires dans les pays du Sud.

« La région MENA a fait des progrès remarquables dans sa transition énergétique au cours de la dernière décennie », a déclaré Roberto Bocca, directeur du Centre pour l'énergie et les matériaux du WEF, à Arab News.

Il a déclaré que, selon le dernier indice de transition énergétique du WEF, les résultats de la région en matière de transition énergétique avaient augmenté de 7 % en moyenne, « avec une augmentation substantielle de 22 % en ce qui concerne la préparation à la transition ».

Ces progrès « reflètent l'importance et l'efficacité de la mise en œuvre d'un ensemble complet de politiques et de stratégies pour débloquer les investissements dans les énergies propres » et le nouveau guide « présente divers outils et mesures pour y parvenir », a-t-il déclaré.

Le cahier des charges met également en lumière les réussites de quatre pays : l'Égypte, l'Inde, le Chili et le Brésil. Il détaille la manière dont ils ont levé des milliards de capitaux pour l'énergie propre grâce à une combinaison de stratégies comprenant des mesures politiques et des plates-formes de financement.

« Les réformes et les plateformes d'engagement menées par les pays sont essentielles pour aligner les efforts de développement durable de manière à donner la priorité aux objectifs nationaux et à accélérer les progrès vers une transition verte et juste », a déclaré Rania Al-Mashat, ministre de la planification, du développement économique et de la coopération internationale de l'Égypte et coprésidente du Réseau pour la mobilisation des investissements en faveur de l'énergie propre dans les pays du Sud.

Le playbook « fournit un moyen efficace d'échanger les meilleures pratiques et les leçons apprises entre pays pairs, débloquant ainsi des solutions de financement justes qui accélèrent les progrès vers une transition énergétique juste », a-t-elle ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les investissements étrangers dans les actions saoudiennes atteignent 1,02 milliard de dollars en septembre.

Les particuliers saoudiens détenaient des actions d'une valeur de 946,32 milliards de riyals saoudiens sur le marché principal, soit une augmentation de 18,71 % par rapport à la même période l'année dernière (Photo Fournie)
Les particuliers saoudiens détenaient des actions d'une valeur de 946,32 milliards de riyals saoudiens sur le marché principal, soit une augmentation de 18,71 % par rapport à la même période l'année dernière (Photo Fournie)
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  • Les achats étrangers nets en septembre 2023 se sont élevés à 366 millions de SR.
  • La valeur totale des actions saoudiennes détenues par des étrangers a atteint 414,9 milliards de SR en septembre.

RIYADH : Les investisseurs étrangers ont effectué des achats nets d'environ 3,84 milliards de SR (1,02 milliard de dollars) d'actions sur la bourse saoudienne en septembre, ce qui représente une augmentation de 947 % par rapport à l'année précédente, selon les données officielles.

Le dernier rapport mensuel de Tadawul a révélé que les achats étrangers nets en septembre 2023 s'élevaient à 366 millions de SR.

Attirer les investissements étrangers est un objectif clé de Vision 2030, l'Arabie saoudite cherchant à se positionner comme un centre d'affaires mondial. Un récent rapport de Statista a mis en évidence la croissance du marché saoudien, soulignant que la bourse du Royaume, avec une capitalisation boursière de 2,93 billions de dollars, se classe au troisième rang dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Selon Tadawul, les achats étrangers nets pour les neuf premiers mois de cette année ont totalisé 16,4 milliards de SR, soit une augmentation de 36 % par rapport à l'année précédente. Les investisseurs étrangers qualifiés ont mené ces achats internationaux, contribuant à hauteur de 3,78 milliards de SR en septembre, tandis que les non-résidents ont ajouté 76,62 millions de SR à leurs avoirs.

La valeur totale des actions saoudiennes détenues par des étrangers a atteint 414,9 milliards de SR en septembre, soit une augmentation de 13,39 % en glissement annuel. En comparaison, les particuliers saoudiens détenaient des actions d'une valeur de 946,32 milliards de SR sur le marché principal, soit une augmentation de 18,71 % par rapport à la même période de l'année dernière. Les investisseurs institutionnels ont déclaré détenir des stocks de 8,66 billions de SR à la fin du mois de septembre, ce qui représente une baisse de 15,01 % en glissement annuel.

Les investisseurs du Conseil de coopération du Golfe détenaient des actions d'une valeur de 77,72 milliards de SR sur le marché principal du Royaume à la fin du mois de septembre, soit une augmentation de 36,85 % par rapport à l'année précédente.

Aperçu du marché parallèle

Le rapport souligne également que la propriété étrangère sur le marché parallèle saoudien, Nomu, a atteint 914,07 millions de SR à la fin du mois de septembre, soit une augmentation de 67,54 % par rapport à l'année précédente.

Sur ce marché, les investisseurs saoudiens individuels et institutionnels détenaient des actions d'une valeur de 54,33 milliards de SR en septembre, reflétant une augmentation de 16,73 % par rapport à l'année précédente.

Les actions détenues par les investisseurs du CCG sur le marché parallèle ont augmenté de 26,85 % en glissement annuel, totalisant 247,44 millions de SR à la fin du mois de septembre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les transactions aux points de vente en Arabie saoudite augmentent de 2,6% pour atteindre 3,6 milliards de dollars, grâce à la croissance du secteur de l'éducation

Riyad est en tête des transactions aux points de vente, représentant 34,3 pour cent du total, avec des dépenses dans la capitale atteignant 4,71 milliards de SR. (Shutterstock)
Riyad est en tête des transactions aux points de vente, représentant 34,3 pour cent du total, avec des dépenses dans la capitale atteignant 4,71 milliards de SR. (Shutterstock)
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  • Les dépenses en télécommunications ont augmenté de 17,4% pour atteindre 136,5 millions de SR
  • Les dépenses en mobilier ont connu la plus forte baisse, chutant de 11,7% pour atteindre 349,3 millions de SR

RIYAD: Les transactions dans les points de vente d'Arabie saoudite ont augmenté de 2,6 pour cent pour atteindre 13,7 milliards de SR (3,6 milliards de dollars) au cours de la semaine qui s'est achevée le 5 octobre, grâce à une forte augmentation des dépenses dans le secteur de l'éducation, selon des données officielles.

Les derniers chiffres de la Banque centrale d’Arabie Saoudite, également connue sous le nom de SAMA, montrent que le secteur de l'éducation a mené la croissance avec une augmentation de 96,8 pour cent des transactions, totalisant 196,8 millions de SR, après des semaines de baisse depuis le début de l'année académique en août.

Les dépenses en télécommunications ont suivi, augmentant de 17,4 pour cent pour atteindre 136,5 millions de SR. Le secteur des services publics a enregistré la troisième plus forte augmentation, avec un bond de 13,9 pour cent pour atteindre 61,5 millions de SR.

Les dépenses en mobilier ont connu la plus forte baisse, chutant de 11,7 pour cent pour atteindre 349,3 millions de SR au cours de cette période.

Les dépenses en appareils électroniques ont chuté de 8,4 pour cent pour atteindre 238 millions de SR, tandis que l'habillement et les chaussures ont diminué de 7,4 pour cent pour s'établir à 757,3 millions de SR. Les dépenses liées aux loisirs et à la restauration ont également diminué de 2,4 pour cent et de 1,9 pour cent, respectivement.

Ces cinq secteurs sont les seuls à avoir enregistré des baisses, alors que la majorité des industries ont connu une croissance.

En termes de valeur des transactions, le secteur de l'alimentation et des boissons a conservé la plus grande part des dépenses des points de vente, avec un total de 2,22 milliards de SR, suivi par les restaurants et les cafés, avec 1,95 milliard de SR, et les biens et services divers, avec 1,77 milliard de SR.

Les dépenses dans ces trois catégories principales ont représenté environ 43,3 pour cent, soit 5,9 milliards de SR, de la valeur totale des points de vente de la semaine.

Géographiquement, Riyad est en tête des transactions, représentant 34,3 pour cent du total, avec des dépenses dans la capitale atteignant 4,71 milliards de SR, soit la deuxième plus forte augmentation (4,7 pour cent).

Djeddah a suivi avec une augmentation de 2,2 pour cent pour atteindre 1,86 milliard de SR, représentant 13,6 pour cent du total. Dammam s'est classée troisième avec 697 millions de SR, enregistrant la plus forte augmentation (5,8 pour cent).

Tabuk a connu la troisième plus forte augmentation des dépenses, avec 4,2 pour cent pour atteindre 276,2 millions de SR. Hail et Abha ont également connu une croissance, avec des dépenses en hausse de 1,7 pour cent et 0,5 pour cent, pour atteindre respectivement 224,6 millions et 168,6 millions de SR.

En termes de nombre de transactions, Dammam a connu la plus forte augmentation (6,8 pour cent), atteignant 9 112 transactions. Hail et Buraidah ont enregistré les plus faibles augmentations à 2,9 pour cent chacune, avec 4 046 et 4 964 transactions, respectivement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com