Le marché de capital-risque continue de croître en Arabie saoudite

L’investisseur Plug and Play Tech Center, connu pour ses premiers investissements dans des entreprises prospères comme Dropbox et PayPal, cherche à lever des fonds d’une valeur de 100 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) pour soutenir les start-up saoudiennes. (Photo fournie)
L’investisseur Plug and Play Tech Center, connu pour ses premiers investissements dans des entreprises prospères comme Dropbox et PayPal, cherche à lever des fonds d’une valeur de 100 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) pour soutenir les start-up saoudiennes. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Dimanche 25 juin 2023

Le marché de capital-risque continue de croître en Arabie saoudite

  • L’Arabie saoudite promeut activement l’entrepreneuriat et le secteur du capital-risque dans le cadre de ses efforts pour diversifier son économie tributaire du pétrole et créer des possibilités d’emploi dans le secteur privé
  • Des investissements stratégiques mettent en lumière l’engagement de Saudi Venture Capital à favoriser la croissance et le développement de l’écosystème des start-up en Arabie saoudite

LE CAIRE: L’investisseur Plug and Play Tech Center basé dans la Silicon Valley, et célèbre pour ses premiers investissements dans des entreprises prospères comme Dropbox et PayPal, cherche à lever des fonds d’une valeur de 100 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) pour soutenir les start-up saoudiennes, rapporte Bloomberg.

La société de capital-risque est en pourparlers avec Jada, un fonds d’un milliard de dollars créé par le fonds souverain d’Arabie saoudite – le Fonds public d’investissement – pour collaborer à cette initiative, déclare Saeed Amidi, fondateur et PDG de Plug and Play.

Le fonds devrait être lancé en janvier et Plug and Play contribuera à hauteur de 10% du montant total, tandis que le reste sera levé auprès d’entreprises familiales et de fonds saoudiens.

M. Amidi soutient que la décision de Plug and Play de créer le fonds découle de l’amélioration de la qualité des start-up saoudiennes ces dernières années.

Il ajoute que l’engagement de l’entreprise à maintenir des normes élevées ne faiblira pas, quel que soit l’emplacement.

L’Arabie saoudite promeut activement l’entrepreneuriat et le secteur du capital-risque dans le cadre de ses efforts pour diversifier son économie tributaire du pétrole et créer des possibilités d’emploi dans le secteur privé.

Jada, par exemple, a précédemment soutenu un fonds de cinquante millions de dollars pour le Moyen-Orient géré par Hambro Perks Ltd. en 2021.

Avec un portefeuille actuel de cinq fonds totalisant 500 millions de dollars, Plug and Play vise à étendre son influence pour établir cinq fonds supplémentaires, créant ainsi davantage de possibilités d’investissement et de croissance.

L’entrée de l'entreprise sur le marché saoudien souligne non seulement l’attractivité croissante de l’écosystème de start-up du pays mais renforce également son potentiel en tant que centre de l’innovation et du progrès technologique.

En favorisant la collaboration entre Plug and Play et les start-up technologiques saoudiennes, l’entreprise vise à accélérer la croissance de l’écosystème des start-up dans le Royaume, à soutenir l’économie et à stimuler la création d’emplois, au moment où l’Arabie saoudite continue de donner la priorité à la diversification et au progrès technologique.

SVC investit 30 millions de dollars dans le Fonds II Bedaya de Shorooq Partners

Saudi Venture Capital a investi 30 millions de dollars dans le nouveau Fonds II Bedaya de Shorooq Partners, dont la taille totale s’élève à 150 millions de dollars.

Le fonds, lancé en mars, est dédié au soutien des start-up dans des secteurs comme la technologie financière, les logiciels, les plates-formes et les actifs numériques.

Cet investissement fait suite au récent engagement de SVC d’allouer 7,5 millions de dollars au fonds Endeavour Catalyst en mai.

Ces investissements stratégiques mettent en lumière l’engagement de SVC à favoriser la croissance et le développement de l’écosystème des start-up en Arabie saoudite

1
Avec un portefeuille actuel de cinq fonds totalisant 500 millions de dollars, Plug and Play vise à étendre son influence pour établir cinq fonds supplémentaires, créant ainsi davantage de possibilités d’investissement et de croissance. (Photo fournie)

En apportant un soutien financier important à des initiatives comme le Fonds II Bedaya, SVC vise à contribuer au succès de start-up innovantes et à favoriser la diversification économique au sein du Royaume.

L’accord d’investissement a été signé par Nabeel Koshak, PDG et membre du conseil d’administration de SVC, et Mahmoud Adi, cofondateur de Shorooq Partners.

La cérémonie de signature a également réuni des personnalités de premier plan, dont Yousef al-Benyan, président de la SME Bank, et Abdelrahman Mansour, PDG par intérim de la SME Bank.

SVC fournit un financement de pré-démarrage aux étapes de pré-introduction en bourse avec un capital d’investissement total d’1,6 milliard de dollars.

À ce jour, SVC a investi avec succès dans 38 fonds, qui ont à leur tour soutenu 674 entreprises à travers 1 257 transactions.

L’entreprise de technologie financière égyptienne Agel, conforme à la charia, organise un cycle de financement de pré-démarrage

L’entreprise de technologie financière égyptienne Agel a obtenu un financement de pré-démarrage pour un montant non divulgué de Plus Venture Capital, Seedstars International Ventures, Flat6labs, Seedra Ventures et Banque Misr Acceleration Program, entre autres investisseurs providentiels.

L’investissement à sept chiffres permettra à Agel de poursuivre sa mission, celle de fournir des services de prêt conformes à la charia pour les petites et moyennes entreprises en Égypte.

Fondée en 2021 par Abdelrahman Saeed et Ahmed El Sherbiny, l’entreprise de technologie financière propose des solutions de financement innovantes comme Murabaha, un modèle de financement à coût majoré respectant les principes islamiques.

EN BREF

• Avec un portefeuille actuel de cinq fonds totalisant 500 millions de dollars, Plug and Play vise à étendre son influence pour établir cinq fonds supplémentaires.

• L’entrée de l'entreprise sur le marché saoudien souligne non seulement l’attractivité croissante de l’écosystème de start-up du pays mais renforce également son potentiel en tant que centre de l’innovation et du progrès technologique.

• L’entreprise vise à soutenir l’économie et à stimuler la création d’emplois, au moment où l’Arabie saoudite continue de donner la priorité à la diversification et au progrès technologique.

 

Avec les fonds nouvellement levés, Agel souhaite obtenir une licence d’institution financière non bancaire, affiner davantage son offre de produits et accélérer son expansion à travers l’Égypte.

Agel se prépare également à lancer un service de carte bancaire comarqué en collaboration avec l’Abu Dhabi Islamic Bank pour répondre aux besoins des commerçants.

Grâce à ce partenariat, Agel vise à étendre sa portée et à fournir des services financiers complets à une base de clients plus importante.

La plate-forme e-commerce de mode égyptienne TFK acquiert Opio

La plate-forme e-commerce de mode égyptienne The Fashion Kingdom a récemment finalisé l’acquisition d’Opio, une marque s’adressant directement aux consommateurs. Les détails financiers de l’accord n’ont pas été divulgués.

Fondée en 2020 par Marianne Simaika, Fadi Antaki et Karim Abdel Kader, TFK offre une plate-forme complète de soutien à ses marques, englobant la fabrication, l’exploitation, le marketing et la création de contenu.

En s’appuyant sur une pile technologique évolutive, TFK offre à ses marques partenaires une infrastructure robuste pour prospérer dans l’industrie concurrentielle de la mode.

L’acquisition d’Opio est une décision stratégique pour TFK, s’alignant sur sa vision d’établir une entreprise stylisée comme The Fashion Kingdom dans le but de créer un incubateur d’entreprises et une plate-forme de mode tout-en-un.

La coopération entre TFK et Opio permettra à l’entité combinée d’offrir des expériences améliorées aux amateurs de la mode dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Short Url
  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Short Url
  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".