Le prince héritier d’Arabie saoudite discute des origines de la conception de The Line, la mégapole emblématique du Royaume

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, s’exprimant lors de l’émission Explore The Line: City of Future in the Deserts of Saudi – NEOM City. (Discovery Channel)
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, s’exprimant lors de l’émission Explore The Line: City of Future in the Deserts of Saudi – NEOM City. (Discovery Channel)
Short Url
Publié le Mardi 27 juin 2023

Le prince héritier d’Arabie saoudite discute des origines de la conception de The Line, la mégapole emblématique du Royaume

  • Après un brainstorming et un concours qui a rassemblé les meilleurs concepteurs pour proposer des idées sur l’apparence de la ville, une option de conception s’est démarquée
  • À ceux qui continuent de dire que les mégaprojets actuels en Arabie saoudite sont trop ambitieux et irréalisables, le prince héritier déclare: «Ils peuvent continuer à le répéter et nous pouvons continuer à leur prouver qu’ils ont tort»

RIYAD: Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a discuté de certaines des premières idées concernant la conception de The Line, la mégapole futuriste de l’Arabie saoudite, évoquant également la signification du projet pour le Royaume et le monde.

Cette ville moderne et ambitieuse fait partie du projet de développement phare de l’Arabie saoudite, Neom, au nord du Royaume. Elle réinvente ce que devrait être la vie urbaine au XXIe siècle.

Le Royaume veut créer une nouvelle civilisation pour l’avenir et exhorte les pays à agir de la même manière pour construire une planète meilleure, déclare le prince héritier dans un entretien, diffusé lundi sur Discovery Channel.

Dans ce documentaire, il explique comment l’idée de conception de The Line est née et ce que cela signifie pour l’Arabie saoudite.

«Puisque nous disposons d’un espace vide et que nous voulons avoir de la place pour dix millions de personnes, partons de zéro», soutient le prince héritier.

«Nous avons évoqué énormément d’idées, comme celle de construire un cercle par exemple, rappelant les premières étapes du processus de conception de la ville. Nous pouvions le connecter à la circulation et le construire progressivement jusqu’à ce qu’il soit en mesure d’accueillir dix millions de personnes», ajoute le prince héritier.

Après un brainstorming et un concours qui a rassemblé les meilleurs concepteurs pour proposer des idées sur l’apparence de la ville, une option de conception s’est démarquée.

«Ils nous ont fourni des idées de villes basées sur les méthodes existantes, mais avec de meilleures solutions», précise-t-il. Une seule personne a cependant demandé: «Pourquoi ne pas passer d’un cercle à une ligne?»

À partir de là, le prince héritier a proposé une modification qui a permis d'établir l'aspect emblématique de The Line.

«L'idée de l'infrastructure est bonne, mais lorsqu'on s'y engage, avec une largeur de 2 km, on ne la sent pas», indique-t-il. «J'ai dit à l'équipe: “Et si nous prenions ces 2 km et que nous les inversions pour qu'il y ait deux tours sur toute la ligne, est-ce que cela va fonctionner ou est-ce que ce sera trop massif?”»

Résultat: un modèle de conception urbaine long de 170 kilomètres et large de 200 mètres qui fonctionnera à 100% grâce à l’énergie renouvelable, avec 95% de nature préservée et au sein duquel il n’y aura pas de voitures.

L’apparence de la ville a été dévoilée par le prince héritier en 2022, qui a expliqué que la conception clarifierait la structure interne de la ville à plusieurs niveaux et résoudrait les problèmes des villes horizontales traditionnelles.

Le prince héritier affirme que la population saoudienne devrait être comprise entre 50 et 55 millions en 2030, contre 33 millions actuellement. «En 2030, nous atteindrons la pleine capacité des infrastructures existantes en Arabie saoudite», note-t-il, ce qui a rendu nécessaire la création de cette nouvelle ville.

«The Line s’attaquera aux défis auxquels l’humanité est confrontée dans la vie urbaine d’aujourd’hui et mettra en lumière des modes de vie alternatifs». Ces propos du prince Mohammed sont mentionnés sur le site officiel du projet. «Nous ne pouvons pas ignorer les crises qui pèsent sur la qualité de vie et l’environnement dans les villes à travers le monde.»

«Toute nouvelle ville devra être construite du haut vers le bas.» Les villes existantes, souligne-t-il, ont toutes subi une restructuration basée sur un modèle constant de problème-solution, mais une solution descendante facilite la construction d’un projet tel que The Line.

Selon le prince Mohammed, il ne suffit pas que la création de la ville futuriste soit possible d’un point de vue technique. Elle doit également être belle.

«L’ingénierie et la conception ne suffisent pas sans l’art», précise-t-il. «Nous ne voulons pas créer une ville sans que toute la ville soit semblable à une œuvre d’art.»

Le prince héritier affirme que le projet est de grande envergure et remplit ses objectifs financiers et autres.

«C’est vraiment énorme», insiste-t-il, ajoutant qu’il aimerait pouvoir l’expliquer de manière plus simple. «Le projet laisse place à une nouvelle façon de construire.»

Le prince héritier indique que l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie sociale à Miami est exaltant pour les habitants. The Line vise à surpasser ce type d’offre.

«À Miami, lorsque vous sortez du bureau, vous êtes en vacances – le divertissement, la culture, le sport et le commerce sont tout près de vous», renchérit-il. «Nous sommes en concurrence avec Miami.»

Les habitants de The Line n’auront qu’à marcher cinq minutes pour atteindre toutes les installations. Par ailleurs, le train à grande vitesse assurera un transit de bout en bout en vingt minutes.

Nadhmi al-Nasr, PDG de Neom, précise que les travaux progressent dans la ville futuriste conformément au calendrier.

Peter Fitzhardinge, responsable du marketing touristique chez Neom, déclare à Arab News: «Le développement est en cours. Neom devient réalité. Je vis à Neom et je vois des évolutions à chaque instant. Vous devez venir à Neom pour saisir l’avenir de l’habitabilité à travers le monde.»

À ceux qui continuent de dire que les mégaprojets actuels en Arabie saoudite sont trop ambitieux et irréalisables, le prince héritier déclare: «Ils peuvent continuer à le répéter et nous pouvons continuer à leur prouver qu’ils ont tort».

«Je peux vous promettre qu’il y aura de la nouveauté et de la créativité à Neom. De quoi s’agit-il? Vous le verrez bien!»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Short Url
  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Short Url
  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".