Soudan: Fuite de médecins et fermeture d’hôpitaux en pleine crise sanitaire

Le conflit au Soudan a mis en danger plus de 12 000 patients dialysés, photographiés (en haut) à l'hôpital Soba, dans le sud de Khartoum, car les hôpitaux du pays sont à court de médicaments (Photo, AFP).
Le conflit au Soudan a mis en danger plus de 12 000 patients dialysés, photographiés (en haut) à l'hôpital Soba, dans le sud de Khartoum, car les hôpitaux du pays sont à court de médicaments (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 05 juillet 2023

Soudan: Fuite de médecins et fermeture d’hôpitaux en pleine crise sanitaire

  • Le CICR estime que seuls 20% des établissements de santé de Khartoum sont encore opérationnels après des semaines de combats
  • Les centres de santé ont été occupés, les médicaments et les fournitures pillés et les professionnels de la santé chassés

LE CAIRE : Les hôpitaux du Soudan ont été bombardés, pillés et occupés par des factions armées depuis que les combats ont éclaté il y a plus de deux mois entre l'armée soudanaise et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR). En conséquence, des millions de civils sont privés de soins de santé vitaux.

Les fournitures médicales sont rapidement épuisées après le début du conflit le 15 avril, avec des envois de médicaments et d'autres fournitures médicales volés ou non livrés. Entre-temps, de nombreux professionnels de la santé ont été tués, blessés ou contraints de quitter le pays.

Le docteur Adel Mohsen Badawi Abdelkader Khalil, 65 ans, fait partie des nombreux médecins qui ont choisi de fuir avec leur famille, abandonnant la clinique privée dans la capitale Khartoum qu'il dirigeait depuis plus de quinze ans.

Le Dr. Adel Mohsen Badawi Abdelkader Khalil dans son nouveau refuge au Caire (Photo, AN).

Le 21 avril, craignant d'être enrôlé par les FSR pour soigner les blessés du groupe paramilitaire, il a pris la douloureuse décision de se joindre au flot de réfugiés effectuant le périlleux voyage vers le nord, jusqu'à la frontière avec l'Égypte.

«J'étais dans ma clinique en train de préparer mes billets pour aller au Caire quand j'ai vu des attaques à l'extérieur. Les gens criaient et pleuraient», a révélé Mohsen à Arab News depuis un appartement de la capitale égyptienne qu'il partage avec d'autres familles soudanaises déplacées.

«J'ai immédiatement fermé toutes mes portes et éteint les lumières et je me suis caché là. Si les forces de sécurité savent que vous êtes médecin, elles vous emmèneront soigner leur soldats», a-t-il ajouté.

Mohsen a indiqué que lorsque lui et sa famille ont pris le bus pour l'Égypte, il a pris soin de ne pas dire aux responsables ou aux autres passagers qu'il était un professionnel de la santé, dissimulant ses trente années d'expérience médicale pour sa propre sécurité.

Capture d'écran de l'hôpital East Nil à Khartoum, l'un des nombreux établissements médicaux endommagés par les combats depuis le 15 avril (Photo, Reuters).

Le secteur de la santé publique est depuis longtemps fragile au Soudan, où 65% de la population vit dans la pauvreté. Avec le départ d'un si grand nombre de professionnels de la santé, les agences d'aide ont prévenu que le pays était confronté à une situation d'urgence sanitaire majeure. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), seuls 20% des établissements de santé sont encore opérationnels à Khartoum.

«Nous avons assisté au quasi-effondrement du système de santé au Soudan», a déclaré à Arab News Alyona Synenko, porte-parole du CICR pour la région Afrique.

Ceux qui n'ont pas pu ou voulu fuir Khartoum ont été contraints de se terrer chez eux, avec peu ou pas d'accès à l'eau potable ou à l'électricité. Selon plusieurs réfugiés soudanais avec lesquels Arab News s'est entretenu au Caire, beaucoup de ceux qui sont restés sur place sont menacés de déshydratation et de famine, tant les besoins d'aide sont importants à Khartoum et dans les villes voisines.

L'effondrement des services publics de base et d'autres infrastructures publiques a un effet particulièrement grave sur les hôpitaux en sapant leurs protocoles d'hygiène, en rendant l'équipement médical vital inopérant et en privant les malades chroniques d'un traitement qui pourrait les maintenir en vie.

«Outre le départ d'une partie du personnel médical et la pénurie de fournitures médicales, les hôpitaux souffrent d'un manque de nourriture, d'eau potable et d'électricité», a prévenu Synenko.

Des centaines de centres médicaux ont fermé à Khartoum depuis que la guerre a éclaté entre l'armée soudanaise et le groupe paramilitaire des FSR à la mi-avril (Photo, AFP).

Selon le syndicat qui représente les médecins du pays, les combats ont, par exemple, mis en péril la vie de 12 000 patients sous dialyse, car les hôpitaux n'ont plus les médicaments dont ils ont besoin ni le carburant nécessaire pour alimenter les générateurs. Ils ont également entravé l'acheminement de l'aide humanitaire dont 25 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population, ont désespérément besoin.

En outre, on craint que la saison des pluies de l'été n'entraîne des épidémies saisonnières telles que la malaria, qui fait chaque année des ravages au Soudan, et qu'une pénurie d'eau potable ne provoque une épidémie de choléra.

«Le personnel de santé soudanais et les bénévoles du Croissant-Rouge soudanais ont accompli l'impossible en travaillant dans des conditions aussi extrêmes», a précisé Synenko.

En bref

On estime que moins de 20% des établissements de santé de Khartoum sont encore opérationnels.

À la fin du mois de mai, 14 professionnels de la santé avaient été tués, 21 hôpitaux évacués et 18 bombardés, selon le syndicat des médecins.

«Alors que nous travaillons avec le ministère de la Santé pour livrer des fournitures chirurgicales urgentes aux hôpitaux, nous appelons également tous les acteurs à respecter et à protéger les installations médicales et le personnel médical. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation en vertu du droit humanitaire international, mais d'un impératif moral, car de nombreuses vies dépendent de leur travail.»

Le Dr Atia Abdallah Atia, secrétaire général du syndicat des médecins du Soudan, a déclaré à Arab News que lui et ses collègues avaient recensé la mort d'au moins 14 professionnels de la santé depuis le début des combats. Le syndicat a également confirmé l'évacuation de 21 hôpitaux, le bombardement de 18 autres et la disparition d'un médecin.

Ce samedi, le syndicat a accusé les FSR d'avoir fait irruption dans l'hôpital Al-Shuhada, l'un des rares à fonctionner encore dans ce pays déchiré par la violence, et d'avoir tué un membre du personnel. Les FSR ont nié cette accusation.

Vue d'un hôpital abandonné à El-Geneina, la capitale du Darfour occidental, le 1er mai 2023, alors que des combats meurtriers se poursuivent au Soudan entre les forces de deux généraux rivaux (Photo, AFP).

Le fait de prendre pour cible des établissements de santé et du personnel médical au cours d'un conflit est considéré comme un crime de guerre en vertu du droit international humanitaire. Les FSR aurait pris le contrôle de plusieurs hôpitaux pour les utiliser comme bases d'opérations.

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies le 22 mai, Volker Perthes, le représentant spécial de l’ONU pour le Soudan, a souligné les rapports faisant état de telles activités et a déclaré que «l'utilisation d'établissements de santé comme bases militaires est inacceptable».

Dans un rapport publié par la revue médicale The Lancet, l'organisation humanitaire Médecins sans frontières a signalé que les professionnels de la santé travaillant dans des établissements à travers le Soudan ont été confrontés à plusieurs reprises à des combattants qui volent des médicaments, d'autres fournitures médicales et des véhicules.

Jean-Nicolas Armstrong Dangelser, coordinateur de la préparation aux situations d'urgence de Médecins sans frontières à Port-Soudan, a déclaré au journal que si certains cas de pillage sont motivés par des raisons financières, d'autres semblent avoir été délibérément calculés afin de priver les patients de soins.

À Khartoum, par exemple, des entrepôts médicaux ont été attaqués plusieurs jours de suite. Lorsque le personnel a pu rentrer, il a trouvé des réfrigérateurs débranchés et des médicaments renversés au sol.

«Toute la chaîne frigorifique a été détruite, de sorte que les médicaments soient abimés et ne puissent être utilisés pour soigner qui que ce soit. Nous sommes ébranlés et consternés par ces attaques déplorables», a insisté Armstrong Dangelser.

«Nous assistons à une violation des principes humanitaires et l'espace de travail des humanitaires se rétrécit à une échelle que j'ai rarement vue auparavant... Les gens sont dans une situation désespérée et le besoin de soins de santé est critique, mais ces attaques rendent l'aide des travailleurs de la santé beaucoup plus difficile», a-t-il averti.

Selon l'agence de presse Reuters, les affrontements entre l'armée et les forces de soutien rapide se sont intensifiés dimanche, alors que les combats à Khartoum et dans les régions occidentales sont entrés dans leur douzième semaine.

Dates clé du conflit

11 avril 2019 : Un coup d'État militaire renverse le dictateur Omar al-Bachir à la suite d'un long soulèvement populaire.

17 août 2019 : Le Conseil militaire au pouvoir et l'alliance de l'opposition civile signent un accord constitutionnel.

3 octobre 2020 : Signature d'un accord entre le gouvernement de transition et une alliance de groupes armés.

Le 08 février 2021 : Le Premier ministre, Abdallah Hamdok, annonce la formation d'un nouveau Conseil des ministres, comprenant sept anciens chefs rebelles.

25 octobre 2021 : Le général Abdel Fattah al-Burhane dissout le gouvernement, arrête Hamdok et prend le pouvoir.

21 novembre 2021 : Après des mois de rassemblements de masse en faveur de la démocratie, Hamdok est rétabli dans ses fonctions mais démissionne dans les deux mois qui suivent.

25 octobre 2022 :  Des milliers de personnes descendent dans la rue pour réclamer un gouvernement civil.

5 décembre 2022 : Signature d'un accord-cadre politique entre les dirigeants civils et les militaires pour lancer une transition politique de deux ans.

15 avril 2023 : Les combats éclatent entre les forces d'AI-Burhan et les forces de soutien rapide dirigées par le général Mohammed Hamdan Dagalo.

Des frappes aériennes et d'artillerie ainsi que des tirs d'armes légères ont été entendus, en particulier dans la ville d'Omdurman, ainsi qu'à Khartoum, selon le rapport.

Plus de 2 000 personnes ont été tuées depuis que les combats ont éclaté le 15 avril, selon le Armed Conflict Location and Event Data Project, qui recueille des données sur les conflits et autres violences dans le monde.

Les Nations unies estiment que plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées, dont au moins 425 000 ont fui à l'étranger.

La semaine dernière, le chef militaire, le général Abdel Fattah al-Burhane a appelé les jeunes hommes à se joindre à la lutte contre les FSR et, dimanche, l'armée soudanaise a publié des photos qu'elle dit être celles de nouvelles recrues.

L'Arabie saoudite a pris la tête des efforts visant à évacuer des milliers d'étrangers du Soudan dans les premiers jours du conflit. Les diplomates saoudiens ont également travaillé avec leurs homologues américains pour aider à négocier un cessez-le-feu durable dans le pays.

Une prolongation de cinq jours de la dernière trêve a expiré le mois dernier sans aucun signe de relâchement de la violence. Ce cessez-le-feu a toutefois permis au ministère de la Santé de distribuer à sept hôpitaux de Khartoum des fournitures chirurgicales données par le CICR, notamment des anesthésiques, des antibiotiques, des pansements, des fils de suture chirurgicaux et des perfusions.

Mais selon Atia, les médecins qui ont choisi de rester au Soudan travaillent généralement avec des équipements et des fournitures médicales de base, ce qui met les patients en danger. La grande partie du personnel médical restante souhaite désespérément partir.

«Tout le monde se demande où aller pour échapper à cette situation», a-t-il mentionné.

Dans de nombreuses régions, des hôpitaux de campagne composés de bénévoles ont été installés dans des écoles et d'autres bâtiments publics afin de pallier l'absence d'institutions publiques opérationnelles et d'aider à traiter les malades chroniques et, de plus en plus, ceux qui succombent aux effets de la déshydratation et de la malnutrition.

«Tout a été laissé entre les mains des civils et des quelques médecins et hôpitaux restants», a souligné Atia.

«Nous essayons de nous concentrer sur les maladies chroniques et encore sur les zones où les gens meurent à cause du manque d'eau, de nourriture et d'accès aux médicaments.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com