Le permis de conduire marocain est valable en France et dans 19 autres pays

Le ministre des Transports et de la Logistique marocain, Mohammed Abdeljalil a annoncé que le permis de conduire marocain est désormais reconnu dans vingt pays étrangers (Photo, @ministère des transports).
Le ministre des Transports et de la Logistique marocain, Mohammed Abdeljalil a annoncé que le permis de conduire marocain est désormais reconnu dans vingt pays étrangers (Photo, @ministère des transports).
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Publié le Vendredi 07 juillet 2023

Le permis de conduire marocain est valable en France et dans 19 autres pays

  • Dans des pays tels que la France ou le Japon les ressortissants marocains peuvent échanger leur permis de conduire marocain contre un permis local
  • Les conditions d'obtention d'un permis de conduire dans les pays de résidence ne sont pas toujours aisées pour les Marocains

CASABLANCA: En réponse à la question posée par un parlementaire sur les difficultés rencontrées par les citoyens marocains pour utiliser leur permis de conduire à l'étranger, le ministre des Transports et de la Logistique marocain, Mohammed Abdeljalil, a récemment annoncé que le permis de conduire marocain est désormais reconnu dans vingt pays étrangers.

Dans le sillage de ce changement majeur, les Marocains résidant à l'étranger qui possèdent un permis marocain auront, selon les lois en vigueur dans chaque pays, la capacité de conduire pendant une période prédéterminée, ou seront tenus de substituer leur permis marocain par un permis du pays où ils résident. Cette situation varie en fonction des accords de reconnaissance mutuelle des permis de conduire, ou du principe de réciprocité en vigueur dans le pays.

Ainsi, en application du principe de réciprocité pratiqué dans des pays tels que la France, la Corée du Sud, la Roumanie, la Pologne, le Japon et la Hongrie, les ressortissants marocains peuvent échanger leur permis de conduire marocain contre un permis local. Les accords de reconnaissance mutuelle s'appliquent, quant à eux, à une liste de pays comprenant l'Arabie Saoudite, Bahreïn, la Belgique, le Bénin, l'Espagne, l'Égypte, le Gabon, l'Italie, la Jordanie, le Mali, le Niger, Oman, les pays de l'Union du Maghreb arabe (Algérie, Tunisie, Libye et Mauritanie), le Portugal, la Suisse, la Syrie, le Sénégal, et la Turquie.

Étrangers: ce qui est permis 

La législation marocaine, via la loi n° 52.05 portant sur le code de la route, autorise également la conduite sur le territoire national en utilisant un permis de conduire étranger, sous certaines conditions.

Les Marocains vivant à l'étranger ont le droit de conduire au Maroc, pendant une durée maximale d'un an après leur arrivée, à condition d'être munis d'un permis de conduire valide. De même, les conducteurs de nationalité étrangère peuvent conduire au Maroc munis de leur permis étranger valide, mais toujours pour une durée maximale d'un an à compter du début de leur séjour temporaire. Passé ce délai, ils sont tenus de passer les examens pour obtenir un permis de conduire marocain ou de demander l'échange de leur permis étranger.

En parallèle, les évolutions récentes de la législation, ainsi que les accords de reconnaissance mutuelle avec de nombreux pays, témoignent de la volonté du Maroc d'assouplir les conditions de conduite pour les Marocains de l'étranger ainsi que pour les résidents étrangers, améliorant ainsi leur mobilité.

Permis... avec réserve 

Toutefois, le ministre Abdeljalil a également souligné quelques obstacles. Après la mise en place du nouveau permis de conduire électronique, l'Agence nationale de la sécurité routière a distribué les nouveaux formulaires à tous les consulats et ambassades des pays partenaires, en accord avec les nouvelles modalités de reconnaissance.

Il est cependant essentiel de relever que malgré ces accords, les conditions d'obtention d'un permis de conduire dans les pays de résidence ne sont pas toujours aisées pour les Marocains. En effet, ces derniers doivent souvent reprendre toutes les étapes de la conduite, y compris l'apprentissage du Code de la route et des heures de conduite dans une auto-école, avant de pouvoir obtenir un permis local.

Cette avancée est néanmoins considérée comme un progrès facilitant la mobilité des citoyens marocains à l'étranger, en dépit des quelques réserves subsistantes. À l'avenir, il est espéré, selon les propos du ministre, que d'autres pays reconnaîtront le permis de conduire marocain, ouvrant ainsi de «nouvelles possibilités pour les Marocains résidant à l'étranger.»


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".