Trois hommes recherchés pour terrorisme tués par la police jordanienne

L'un des deux détenus en fuite a été condamné pour le meurtre d'un officier de police en 2022. (AFP)
L'un des deux détenus en fuite a été condamné pour le meurtre d'un officier de police en 2022. (AFP)
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Publié le Mardi 11 juillet 2023

Trois hommes recherchés pour terrorisme tués par la police jordanienne

  • Deux des trois hommes étaient des détenus qui s'étaient récemment évadés d'un centre de réhabilitation, selon la sécurité publique
  • Le troisième homme était un membre de la « cellule Al-Husseiniya » et un fugitif « très recherché » qui était impliqué dans le meurtre du colonel Abdel Razzaq Al-Dalabeeh le 16 décembre de l'année dernière dans la ville méridionale de Maan

AMMAN : Le département jordanien de la sécurité publique, ou PSD, a déclaré dimanche que trois hommes recherchés pour terrorisme ont été tués lors d'un échange de tirs avec la police aux frontières sud-est du royaume.

Le PSD a indiqué que deux des trois hommes tués lors d'une fusillade avec la police samedi étaient des détenus qui s'étaient récemment évadés d'un centre de réhabilitation.

Le troisième homme était un membre de la « cellule Al-Husseiniya » et un fugitif « très recherché » qui était impliqué dans le meurtre du colonel Abdel Razzaq Al-Dalabeeh le 16 décembre de l'année dernière dans la ville méridionale de Maan, théâtre de manifestations contre l'augmentation des prix des carburants.

Amer Sartawi, porte-parole du PSD, a déclaré que la police avait identifié la cachette des détenus en fuite dans une zone reculée au relief accidenté, à la frontière sud-est du Royaume avec l'Arabie saoudite et l'Irak.

Après avoir été encerclés par des forces de sécurité entraînées, les prisonniers en fuite ont tiré à l'arme automatique sur la police, qui a riposté et les a tous tués, a raconté Sartawi.

L'identité des hommes recherchés a été révélée grâce à des tests ADN et à des membres de leur famille, a indiqué Sartawi, ajoutant qu'une enquête était en cours sur l'évasion des détenus.

Al-Dalabeeh, chef adjoint de la police de Maan, a été abattu d'une balle dans la tête alors que des policiers répondaient à des émeutiers à Al-Husseiniya.

Trois jours plus tard, le 19 décembre, trois autres officiers - le capitaine Ghaith Rahahleh, le sous-lieutenant Mutaz Najada et le caporal Ibrahim Shaqarin - ont été tués lors d'un raid sur la cachette de suspects soupçonnés d'être responsables de la mort de Dalabeeh.

Le PSD a déclaré à l'époque que l'un des suspects, un « militant ayant adhéré à l'idéologie radicale takfiri », avait été tué au cours de l'opération et que neuf autres personnes avaient été arrêtées.

Lors de sa visite pour présenter ses condoléances à la tribu d'Al-Dalabeeh, le roi Abdallah de Jordanie a promis de traduire les auteurs en justice, affirmant que la violence contre l'État, le vandalisme des biens publics et la violation des droits des Jordaniens seraient traités avec fermeté.

Il a déclaré que les agressions et les actes de vandalisme constituaient des « menaces dangereuses pour la sécurité nationale », ajoutant : « Nous ne tolérerons pas la violence contre notre personnel de sécurité, qui travaille jour et nuit pour protéger la Jordanie et les Jordaniens. »

Les neuf suspects arrêtés lors de l'opération de décembre ont récemment été jugés par la Cour de sûreté de l'État.

L'un d'entre eux a été jugé par contumace et serait l'une des personnes tuées lors de l'opération de chasse à l'homme, a annoncé le PSD dimanche.

Les suspects font face à une longue liste de chefs d'accusation, dont l'orchestration d'actes terroristes, l'appartenance à une organisation ayant pour objectif de commettre des actes terroristes contre les citoyens jordaniens, la possession d'armes dans l'intention de mener des activités terroristes et l'appartenance à des factions terroristes et armées.

Ils sont également accusés d'avoir conspiré pour commettre des actes de terreur et d'avoir diffusé la philosophie d'une organisation terroriste.

Les huit suspects qui ont comparu ont plaidé non coupable et les avocats de la défense ont présenté leurs arguments.

Les villes de Maan, Tafileh et Karak, dans le sud du pays, ont été le théâtre de grèves et de sit-ins sporadiques de la part de chauffeurs routiers qui protestaient contre la hausse des prix du carburant.

La police a déclaré que certaines de ces grèves étaient devenues violentes, les manifestants s’en prenant à des bâtiments publics et les forces de sécurité.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.