Lutte de l’Arabie saoudite contre le captagon : un documentaire Arab News projeté à Londres

 Le film sera projeté dans des villes du monde entier et Arab News se lancera dans la production d’autres documentaires, a révélé son rédacteur en chef, Faisal J. Abbas. (Photo fournie)
Le film sera projeté dans des villes du monde entier et Arab News se lancera dans la production d’autres documentaires, a révélé son rédacteur en chef, Faisal J. Abbas. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 11 juillet 2023

Lutte de l’Arabie saoudite contre le captagon : un documentaire Arab News projeté à Londres

  • Le film Abu Hilalain a été présenté au Frontline Club, avec un panel d’experts et un public de journalistes renommés
  • Le film sera projeté dans des villes du monde entier et Arab News se lancera dans la production d’autres documentaires, révèle son rédacteur en chef, Faisal J. Abbas

LONDRES : La projection publique du dernier documentaire d’Arab News, Abu Hilalain: Inside the Kingdom’s Crackdown on Captagon, a fait salle comble au Frontline Club de Londres, un établissement renommé pour les journalistes et les professionnels des médias.

Le documentaire d’investigation, qui regorge de preuves convaincantes, a permis à des journalistes britanniques et arabes, à des professionnels de l’industrie et à des membres du public de découvrir les dessous de la drogue qui alimente la guerre en Syrie ainsi que la lutte acharnée de l’Arabie saoudite contre cette drogue, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.  

«Comme il s’agit de notre deuxième projection à Londres et compte tenu de l’intérêt considérable suscité par le sujet, nous avons deux annonces à faire. Tout d’abord, nous avons décidé de continuer à promouvoir et à diffuser ce film. Ensuite, Arab News produira certainement d’autres documentaires dans un avenir proche», a déclaré Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d’Arab News.  

Les projections auront lieu dans plusieurs villes du monde, et les dates seront annoncées par le journal, a-t-il ajouté.

Commandé par Arab News, Abu Hilalain : Inside the Kingdom’s Crackdown on Captagon met en lumière les efforts déployés par l’Arabie saoudite pour lutter contre la propagation du captagon.

La projection a été suivie d’une table ronde animée par Chris Doyle, directeur du Council for Arab-British Understanding (Caabu), qui continuera à soutenir Arab News afin de dévoiler les dessous de ce trafic et de protéger la société de ce fléau.  

«Caabu est ravi de collaborer avec Arab News pour attirer l’attention sur le commerce du captagon», a affirmé M. Doyle, ajoutant qu’«il est essentiel de relever le défi que représente celui-ci. Ce problème ne restera pas longtemps limité au Moyen-Orient. Les dirigeants politiques d’autres pays doivent agir sans tarder».

Le panel d’experts était composé de Salman al-Ansari, analyste géopolitique saoudien, Caroline Rose, directrice du Strategic Blind Spots Forum au New Lines Institute, Nadia Alfaour, journaliste infiltrée d’Arab News qui a travaillé sur l’enquête, et Tarek Ali Ahmad, chef de l’unité de recherche et d’études d’Arab News, qui a enquêté sur le commerce du captagon et a commandé le documentaire.

«Je suis ravie d’avoir participé à cet événement pour présenter en avant-première le documentaire ainsi que le groupe d’experts», a déclaré Mme Rose du New Lines Institute.

«Il s’agit d’une enquête approfondie sur l’impact du trafic dans la région, en particulier dans le royaume d’Arabie saoudite», a-t-elle poursuivi, espérant continuer à «donner un aperçu de l’importance géopolitique du trafic, de son expansion géographique continue et des acteurs impliqués en Syrie, au Liban et dans la région».

Salman al-Ansari, chercheur en sciences politiques, a évoqué «le climat politique et sécuritaire général au Moyen-Orient et le défi que représente le trafic de stupéfiants dans la région». «Je suis ravi des efforts déployés par Arab News pour sensibiliser le public au danger des drogues et en particulier du captagon en Arabie saoudite», a-t-il ajouté.

Plusieurs personnalités du monde des médias ont participé à l’événement.

Le film, fruit d’une enquête de quatorze mois menée par l’unité de recherche et d’études d’Arab News, plonge les spectateurs dans les méandres du trafic de captagon, de ses implications géopolitiques et, surtout, de son impact sur les victimes et leurs familles.

Le captagon, nom commercial d’une substance appelée «fenéthylline», a été développé à l’origine en Allemagne en 1961 comme traitement médical pour divers troubles tels que le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chez les enfants.

Toutefois, il est devenu depuis un sujet de controverse régionale en raison de son lien avec le débat actuel sur la réintégration potentielle du président syrien Bachar al-Assad au sein de la Ligue arabe après une suspension de douze ans.

Aujourd’hui au cœur d’une industrie de 57 milliards de dollars, le trafic de captagon n’est plus un problème inhérent à la région arabe puisqu’il gagne progressivement l’Europe.

Notre équipe s’est aventurée à Beyrouth, Djeddah, La Mecque et dans la région du Kurdistan syrien, où elle a interviewé des trafiquants, des revendeurs et des toxicomanes pour démêler le réseau international et le monde souterrain qui se cachent derrière le trafic de captagon.  

Fort du succès du documentaire et de son impact profond sur la communauté, le rédacteur en chef d’Arab News a annoncé la création d’une unité de documentaires. Ce nouveau département aura pour mission d’accroître la portée des rapports d’enquête et des analyses d’Arab News.

Le film est désormais disponible en ligne sur le site web d’Arab News et sur sa chaîne YouTube.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les voix féminines algériennes refont surface à travers les archives

Ce travail dépasse le simple devoir de mémoire : il redonne leur voix à des femmes qui, à travers leurs écrits, leurs actions et leur courage, ont façonné l’histoire dans l’ombre. (Photo Fournie)
Ce travail dépasse le simple devoir de mémoire : il redonne leur voix à des femmes qui, à travers leurs écrits, leurs actions et leur courage, ont façonné l’histoire dans l’ombre. (Photo Fournie)
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  • L'objectif, sauver de l’oubli les combats féminins menés entre 1988 et 1991, une période charnière de l’histoire contemporaine du pays.
  • Le 8 mars 1990, des milliers de femmes manifestent à Alger à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Elles exigent l’abrogation du Code de la famille de 1984, un texte largement dénoncé comme discriminatoire.

RIYAD :  Des tracts jaunis, des bulletins ronéotés, des lettres manuscrites, des cassettes VHS. Autant de fragments oubliés qui reprennent vie grâce à un projet inédit : Les Archives des luttes des femmes en Algérie, une initiative indépendante portée par un collectif de militantes, d’archivistes et de chercheuses.

L'objectif, sauver de l’oubli les combats féminins menés entre 1988 et 1991, une période charnière de l’histoire contemporaine du pays. Ce travail dépasse le simple devoir de mémoire : il redonne leur voix à des femmes qui, à travers leurs écrits, leurs actions et leur courage, ont façonné l’histoire dans l’ombre.

Entre 1988 et 1991, l’Algérie traverse une phase d’ouverture politique inédite. La fin du parti unique, les émeutes d’octobre 1988, puis l’adoption d’une nouvelle Constitution permettent l’émergence d’une société civile dynamique. C’est dans ce contexte que de nombreuses femmes s’organisent pour revendiquer leurs droits, dans la sphère publique comme dans la sphère privée.

« Nous étions peu nombreuses, mais déterminées. Les intimidations étaient constantes, mais nous avions la conviction que notre combat était juste », confie Nassira Belloula, journaliste et militante de la première heure.

Le 8 mars 1990, des milliers de femmes manifestent à Alger à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Elles exigent l’abrogation du Code de la famille de 1984, un texte largement dénoncé comme discriminatoire.

« Le Code de la famille nous avait reléguées au rang de mineures à vie. Il fallait dénoncer cette injustice », rappelle la juriste Nadia Aït-Zaï.

Mais au-delà des lois, c’est la question de la place des femmes dans l’espace public qui est au cœur de ces mobilisations.

« Ce n'était pas une question de religion, mais de droits. On voulait pouvoir exister dans l'espace public », explique Anissa Boumediene, ancienne Première dame et militante engagée.

Sur le terrain, l’organisation militante repose sur des méthodes artisanales, souvent menées dans la clandestinité. Les collectifs rédigent, impriment, distribuent des tracts, organisent des réunions, planifient des actions dans des conditions précaires.

« On écrivait, on collait des affiches la nuit, on se réunissait en secret. C’était un féminisme de terrain, dans l’urgence », raconte Latifa Ben Mansour, écrivaine et activiste.

Pour beaucoup de femmes, manifester ou militer était un acte de bravoure. Le contexte sécuritaire était tendu, et les violences,qu’elles soient policières ou familiales étaient omniprésentes.

« J’ai manifesté pour la première fois en 1989. J’avais peur, mais j’étais fière de marcher aux côtés de mes sœurs », se souvient Souhila Bensalah.

« Ma famille ne savait pas que je militais. Si mon frère l’avait su, il m’aurait battue. Mais je ne pouvais pas me taire », confie une militante anonyme d’Alger.

Les archives révèlent aussi la surveillance constante à laquelle étaient soumises les militantes.

« Le harcèlement policier était constant. Ils nous suivaient, nous photographiaient. Mais ça ne nous a pas arrêtées », témoigne Fatiha Maamoura, également active durant ces années.

À travers ce projet, ce sont des dizaines de documents, en arabe, tamazight ou français, qui ont été rassemblés et numérisés : croquis, bulletins, lettres collectives, extraits vidéo, dessins de presse. Autant de supports qui témoignent de la diversité des voix et des expressions féminines.

« Ce projet n’est pas seulement un regard tourné vers le passé, mais un outil pour le présent et l’avenir », souligne l’une des coordinatrices. « Nos archives parlent d’un temps où la rue appartenait aussi aux femmes. Il est temps de le rappeler. »

Comme la lutte ne s’est jamais arrêtée !  Aujourd’hui encore, dans un climat socio-économique marqué par le chômage, la précarité, les inégalités d’accès aux opportunités et une pression sociale constante, les femmes algériennes doivent sans cesse rappeler qu’elles ont le droit d’exister, de choisir, de s’exprimer.

Leur combat ne se limite plus aux rues ou aux tribunaux. Il se poursuit dans les universités, les entreprises, les médias, les réseaux sociaux, les espaces culturels et politiques. Elles innovent, créent, résistent, et affirment chaque jour leur rôle indispensable dans la construction du pays.

Ces archives ne sont pas seulement des fragments du passé. Elles sont des repères vivants, des héritages transmis, des sources d’inspiration pour toutes celles et ceux qui continuent à se battre pour une société plus juste, plus équitable, plus libre. 


Le chef du Hezbollah exclut de « capituler » sous la menace d'Israël

Des fidèles musulmans chiites scandent des slogans en passant devant les décombres des bâtiments détruits par les frappes israéliennes précédentes lors d'une procession funèbre dans le village de Kfarkila, situé dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 5 juillet 2025. (Photo de Rabih DAHER / AFP)
Des fidèles musulmans chiites scandent des slogans en passant devant les décombres des bâtiments détruits par les frappes israéliennes précédentes lors d'une procession funèbre dans le village de Kfarkila, situé dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 5 juillet 2025. (Photo de Rabih DAHER / AFP)
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  • « La menace ne nous fera pas capituler (…). Qu'on ne nous dise pas aujourd'hui d'assouplir nos positions (…), de rendre nos armes », a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé.
  • Ce discours intervient alors qu'un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth. Les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmement de la formation chiite d'ici la fin de l'année.

BEYROUTH : Le chef du Hezbollah, mouvement chiite pro-iranien au Liban, a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d'une guerre avec Israël, n'allait pas « capituler » ou rendre ses armes, alors qu'elle est sous forte pression pour désarmer.

« La menace ne nous fera pas capituler (…). Qu'on ne nous dise pas aujourd'hui d'assouplir nos positions (…), de rendre nos armes », a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura.

Ce discours intervient alors qu'un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth. Les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmement de la formation chiite d'ici la fin de l'année, selon une source officielle ayant requis l'anonymat.

Naïm Qassem a affirmé qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, « se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (…), libérer les prisonniers » libanais, et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre, qui a pris fin en novembre, devait être entamée.

« À ce moment, nous serons prêts pour la deuxième étape, qui consistera à discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense du Liban », a-t-il ajouté, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah.

Naïm Qassem a succédé au charismatique chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth en septembre dernier, au cours de la guerre qui a opposé le mouvement chiite à Israël.

En dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, après plus d'un an d'hostilités incluant deux mois de guerre ouverte, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la formation pro-iranienne.

L'armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient également cinq positions dans le sud du pays.


Trêve à Gaza : Israël envoie une équipe de négociateurs au Qatar

Des personnes participent à une manifestation pour réclamer la fin de la guerre et la libération immédiate des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, et contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, en Israël, le 5 juillet 2025. (Photo AP via AN)
Des personnes participent à une manifestation pour réclamer la fin de la guerre et la libération immédiate des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, et contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, en Israël, le 5 juillet 2025. (Photo AP via AN)
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  • Vendredi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas avait annoncé être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis.
  • Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » de trêve et les a jugés « inacceptables ». 

JERUSALEM : Israël a annoncé samedi soir l'envoi d'une équipe de négociateurs au Qatar, dimanche, dans le but d'aboutir à un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages dans la bande de Gaza, où les opérations de l'armée israélienne ont fait 42 morts samedi, selon la Défense civile locale.

Vendredi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas avait annoncé être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par le Qatar et l'Égypte, à laquelle il avait dit avoir présenté « sa réponse », sans donner plus de détails sur son contenu.

Dans un communiqué publié peu avant minuit (21 h 00 GMT) samedi, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » de trêve et les a jugés « inacceptables ». 

M. Netanyahu a néanmoins « donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain (dimanche) pour des discussions au Qatar ».

Deux sources palestiniennes proches des négociations ont indiqué à l'AFP que la proposition soumise au Hamas comprenait une trêve de 60 jours, durant laquelle le mouvement islamiste relâcherait 10 otages encore en vie ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. 

Selon deux sources palestiniennes, les modifications demandées par le Hamas concernent les modalités du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, les garanties qu'il souhaite obtenir pour assurer la poursuite de l'arrêt des combats au-delà de la période de 60 jours, ainsi que la reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lundi à Washington, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ».

Selon son ministère, le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ».

À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à conclure un « accord global » qui permettrait de libérer tous les captifs d'un seul coup. 

« Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde, sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel Dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que cela signifie pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? »

Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique depuis près de 21 mois.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, une organisation de premiers secours, 42 personnes y ont été tuées samedi.