Les dirigeants égyptien et éthiopien conviennent de reprendre les négociations sur le barrage du Nil

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, serrant la main du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, après leur rencontre pour discuter de la crise soudanaise et du barrage éthiopien, au palais présidentiel d'Ittihadiya au Caire, en Égypte, le 13 juillet 2023. (Reuters)
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, serrant la main du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, après leur rencontre pour discuter de la crise soudanaise et du barrage éthiopien, au palais présidentiel d'Ittihadiya au Caire, en Égypte, le 13 juillet 2023. (Reuters)
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Publié le Vendredi 14 juillet 2023

Les dirigeants égyptien et éthiopien conviennent de reprendre les négociations sur le barrage du Nil

  • Abdel Fattah Al-Sissi et Abiy Ahmed ont déclaré vouloir accélérer les discussions visant à résoudre le différend, dans le but de parvenir à un accord dans quatre mois
  • L'Égypte et le Soudan sont depuis longtemps en désaccord avec l'Éthiopie à propos du barrage

LE CAIRE: Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, ont se sont entretenus en tête-à-tête au sujet de l’impasse dans les négociations sur le controversé grand barrage de la Renaissance éthiopien et sur la manière dont elle pourrait être surmontée.

En conséquence, ils sont convenus de reprendre les négociations et de parvenir à un accord d’ici à quatre mois.

Les deux dirigeants se sont rencontrés mercredi soir au palais Al-Ittihadiya, au Caire, peu après l'arrivée en Égypte d'Abiy Ahmed pour un sommet des dirigeants des sept pays voisins du Soudan. Le président Al-Sissi a été l’hôte de cette rencontre, jeudi, dans l'espoir de trouver une voie vers la paix au Soudan, où des factions militaires rivales se battent depuis la mi-avril.

L'Égypte et le Soudan sont depuis longtemps en désaccord avec l'Éthiopie au sujet de la construction du gigantesque barrage hydroélectrique, inquiets qu'il ne réduise le débit du Nil coulant jusqu'à eux, avec des résultats potentiellement dévastateurs.

Selon un communiqué conjoint publié par la présidence égyptienne à l'issue de la réunion de mercredi, Al-Sissi et Ahmed se sont mis d'accord sur deux points principaux.

Premièrement, «d'engager des négociations accélérées en vue de finaliser l'accord entre l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan sur le remplissage du Gerd et les règles de son fonctionnement, et de faire tous les efforts nécessaires pour le finaliser en quatre mois».

Deuxièmement, «pendant la période de ces négociations, l'Éthiopie s’est engagée  à ne pas causer de graves préjudices à l'Égypte et au Soudan lors du remplissage du Gerd au cours de l'année hydrologique 2023-2024, et de faire en sorte que les besoins en eau des deux pays soient respectés».

Les deux dirigeants ont également réaffirmé leur «volonté politique mutuelle de renforcer les relations bilatérales sur les plans politique, économique et culturel».

Cette volonté de dynamiser les liens «repose sur la volonté commune de réaliser leurs intérêts mutuels et la prospérité des deux peuples frères, ce qui contribuera activement à la stabilité, la paix et la sécurité de la région et à leur capacité mutuelle à faire face aux défis communs».

Le barrage se trouve sur le Nil Bleu, l'un des deux principaux affluents qui alimentent le Nil, dans l'ouest de l'Éthiopie, à seulement dix kilomètres de la frontière avec le Soudan. L'Égypte et le Soudan ont appelé à un accord juridiquement contraignant sur la manière dont le barrage fonctionnera et se remplira, sachant que les autorités éthiopiennes ont jusqu'à présent rejeté une telle proposition, affirmant que le barrage est essentiel pour le développement économique et la production d'électricité du pays.

L'Égypte tire plus de 90 % de son peu d’eau douce du Nil, et craint que le barrage ne cause des ravages à son économie si le débit en était réduit. Le remplissage du barrage, qui a commencé à la mi-2020, se poursuit par phases, processus qui devrait prendre plusieurs années.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
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  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.