«Toutes comme Ons Jabeur», les petites Tunisiennes rêvent de Grand Chelem

Yasmine Ben Mabrouk, 9 ans, participe à un tournoi local au Tennis Club de Tunis, dans la capitale tunisienne, le 15 juillet 2023, le jour de la finale de Wimbledon de la joueuse tunisienne Ons Jabeur. (Photo, AFP)
Yasmine Ben Mabrouk, 9 ans, participe à un tournoi local au Tennis Club de Tunis, dans la capitale tunisienne, le 15 juillet 2023, le jour de la finale de Wimbledon de la joueuse tunisienne Ons Jabeur. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 15 juillet 2023

«Toutes comme Ons Jabeur», les petites Tunisiennes rêvent de Grand Chelem

  • La joueuse, icone nationale en Tunisie, a suscité un engouement inédit ces trois dernières années pour le tennis, dans un pays où le football est habituellement roi. Notamment chez les petites filles
  • Sa persévérance et sa capacité à surmonter une série de blessures, au poignet et au mollet qui lui ont fait manquer une partie de la saison 2022/2023, forcent aussi l'admiration

TUNIS: "Toutes comme Ons Jabeur", les petites Tunisiennes rassemblées samedi au "Tennis Club de Tunis", rêvent d'imiter leur modèle et de jouer un jour à Wimbledon où la N.6 mondiale est en lice samedi pour sa toute première victoire en Grand Chelem.

Un tournoi est en cours sur la douzaine de terrains du "Tennis Club de Tunis" dans le quartier Alain Savary, près du centre ville, qui fut le tout premier club créé dans le pays.

Sur les courts en terre battue, parfois abrités du soleil caniculaire par de grands arbres, Lina, Yassmine et Emna tapent vigoureusement dans la petite balle jaune. Leurs familles, pour la plupart issues de la classe moyenne tunisienne, sont venues les encourager.

Ibtissem Treimech, mère d'une championne en herbe, confirme l'enthousiasme pour Jabeur: "quand ils voient Ons Jabeur participer à deux reprises en deux années successives à deux grands Chelems et réussir à être finaliste, les enfants et les parents sont inspirés et ces derniers encouragent encore plus leurs enfants à pratiquer ce sport", dit-elle à l'AFP.

Au total filles et garçons disputent 8 matches.

«Devenir comme Ons Jabeur»

"Je suis capable de devenir comme Ons Jabeur et de participer aux tournois du Grand Chelem comme Wimbledon et Roland Garros", lance bravement à l'AFP Lina Chedli, 9 ans, fille d'Ibtissem.

La joueuse, icone nationale en Tunisie, a suscité un engouement inédit ces trois dernières années pour le tennis, dans un pays où le football est habituellement roi. Notamment chez les petites filles.

Yasmine Ben Mabrouk, un bout de chou de 9 ans, n'a aucun doute sur son talent: "Je pense que je deviendrai une très grande joueuse de tennis comme Ons Jabeur et je participerai à de très grands matches".

Non loin de là, Emna Bartagisse, 10 ans, pense même pouvoir "devenir meilleure qu'Ons Jabeur".

Fiers qu'elle répète à l'envi d'être un "produit 100% tunisien", tous les aspirants champions de Tunisie louent le jeu dynamique de Jabeur, ponctué d'amortis et de montées au filet et son sens de la camaraderie.

Sa persévérance et sa capacité à surmonter une série de blessures, au poignet et au mollet qui lui ont fait manquer une partie de la saison 2022/2023, forcent aussi l'admiration.

Avant la finale de samedi contre la Tchèque Marketa Vondrousova, la joueuse a expliqué avoir "appris à être très patiente et à accepter tout ce qui (lui) est arrivé en ce qui concerne les blessures".

Issue d'une famille de la classe moyenne de la banlieue de Sousse, une station balnéaire du centre-est, Ons Jabeur est proche de son public et passe de longues minutes à chaque fin de match à signer des autographes et faire des selfies.

Depuis qu'elle a crevé l'écran en janvier 2020 à l'Open d'Australie devenant la première joueuse arabe à se qualifier pour un quart de Finale du Grand Chelem, la jeune femme de bientôt 29 ans, est devenue une fierté nationale en Tunisie.

Plus récemment, elle a même été surnommée "ministre du Bonheur" pour sa capacité à remonter le moral d'un pays en proie à une grave crise économique et politique, depuis le coup de force par lequel le président Kais Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021.


Syrie: 11 morts dans de nouveaux affrontements confessionnels près de Damas

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). (AFP)
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  • Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut
  • En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées dans de nouveaux affrontements à caractère confessionnel aux environs de Damas, a annoncé mercredi une ONG, au lendemain d'accrochages meurtriers dans une localité syrienne voisine à majorité druze qui ont fait 17 morts.

Les affrontements se sont étendus dans la nuit à Sahnaya, à quelque 15 kilomètres au sud-ouest de la capitale, et opposent des forces affiliées aux autorités à des combattants locaux druzes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus de mortier s'abattent sur nos maisons", a déclaré à l'AFP au téléphone Samer Rafaa, un habitant et militant actif de Sahnaya, où une partie de la population est druze.

Selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne mais qui dispose d'un solide réseau de sources en Syrie, l'un des deux morts à Sahnaya est un combattant druze.

Lundi, des affrontements meurtriers dans la localité voisine à majorité druze de Jaramana, aux environs de Damas, avaient fait 17 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH: huit combattants druzes et neuf membres des groupes armés qui ont donné l'assaut à la localité.

En soirée, un accord avait été scellé entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.

Ces violences ont réveillé le spectre des affrontements confessionnels, après des massacres qui ont visé en mars la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.

L'attaque contre Jaramana a été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.

L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.


Vision 2030: le Cabinet remercie les agences impliquées

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, assiste à la session du Cabinet, mardi. (SPA)
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  • Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne
  • Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne

RIYAD: Le Conseil des ministres a salué les efforts des agences gouvernementales ayant contribué aux avancées réalisées dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, alors que le Royaume se rapproche de l’atteinte de ses objectifs clés, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

D’après le rapport annuel 2024 de la Vision, 93% des principaux indicateurs de performance ont été entièrement ou partiellement atteints depuis le lancement de l’initiative il y a neuf ans.

Le ministre des Médias, Salman al-Dosari, a précisé que le cabinet avait discuté de la troisième et dernière phase de la Vision 2030, qui débutera en 2026. Cette phase visera à pérenniser l’impact des transformations déjà engagées tout en exploitant de nouvelles opportunités de croissance.

Le Conseil des ministres a également salué le don généreux d’un milliard de riyals saoudiens (266,6 millions de dollars; 1 dollar = 0,88 euro) effectué par le prince héritier Mohammed ben Salmane, destiné à soutenir des projets de logement pour les bénéficiaires saoudiens éligibles et les familles dans le besoin.

Le cabinet a souligné que ce don illustre l’engagement constant du prince héritier à améliorer la qualité de vie des citoyens, ainsi que son intérêt soutenu pour le secteur du logement et les initiatives visant à offrir des logements décents aux familles méritantes à travers le Royaume.

Le prince Mohammed a également informé le Conseil de sa rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie, ainsi que de ses échanges avec le Premier ministre indien Narendra Modi.

Le cabinet a salué les résultats de la deuxième réunion du Conseil de partenariat stratégique saoudo-indien, soulignant le développement continu des relations économiques, commerciales et d’investissement entre les deux pays.

Le Conseil des ministres a souligné que la sécurité du Moyen-Orient exigeait d'accélérer la recherche d'une solution juste et globale à la question palestinienne, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, à l'initiative de paix arabe et à la création d'un État palestinien indépendant le long des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le Conseil a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts pour accélérer le redressement économique de la République arabe syrienne et a renouvelé son appel aux institutions financières régionales et internationales pour qu'elles reprennent et étendent leurs opérations dans le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite condamne les actions d'Israël à Gaza devant la CIJ

 Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
Le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, s'exprime devant la Cour. (Capture d'écran)
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  • Tel-Aviv "continue d'ignorer" les décisions de la Cour internationale de justice, déclare le représentant du Royaume
  • M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

DUBAI : L'Arabie saoudite a condamné mardi devant la Cour internationale de justice la campagne militaire israélienne en cours à Gaza, l'accusant de défier les décisions internationales et de commettre de graves violations des droits de l'homme.

S'exprimant devant la Cour, le représentant du Royaume, Mohamed Saud Alnasser, a déclaré qu'Israël "continue d'ignorer les ordres de la Cour" et a insisté sur le fait que "rien ne justifie les violations commises par Israël à Gaza".

M. Alnasser a ajouté qu'"Israël a transformé Gaza en un tas de décombres", soulignant la dévastation généralisée et les souffrances infligées aux civils.

Ses remarques ont été formulées au deuxième jour des audiences de la CIJ sur les obligations humanitaires d'Israël à l'égard des Palestiniens, qui se déroulent dans le cadre d'un blocus israélien total de l'aide à la bande de Gaza, qui dure depuis plus de 50 jours.

Ces audiences s'inscrivent dans le cadre d'efforts plus larges visant à déterminer si Israël a respecté les responsabilités juridiques internationales dans sa conduite lors de la guerre contre Gaza.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com