Le court métrage, bref avenir du cinéma algérien

Image de Ilyas Guetal tirée du tournage du court métrage Le grand défi de Walid Bouchebah, avec Idir Benaïbouche (Photo, El Watan).
Image de Ilyas Guetal tirée du tournage du court métrage Le grand défi de Walid Bouchebah, avec Idir Benaïbouche (Photo, El Watan).
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Publié le Lundi 17 juillet 2023

Le court métrage, bref avenir du cinéma algérien

  • «J’aime les nouvelles, et pour moi, le cinéma n’étant qu’un prolongement visuel de la littérature»
  • Même chose pour Idir Benaïbouche, comédien qui a joué dans 14 courts métrages

Comme dans la littérature où la nouvelle est souvent vue comme un genre mineur, le court métrage n’est pas toujours considéré comme du cinéma, vu comme un simple ticket d’entrée au cinéma long, plus noble. Pourtant, de célèbres auteurs, comme l’Argentin Borgès, ont écrit des nouvelles toute leur vie et le cinéma court a une place entière en salle. 

Artiste peintre reconnu, chef décorateur sur plusieurs films, Arezki Larbi, auteur de deux courts métrages, Winna et La Sirène, insiste sur le fait : «J’aime les nouvelles, et pour moi, le cinéma n’étant qu’un prolongement visuel de la littérature, je continuerai à faire des courts métrages.» Même chose pour Idir Benaïbouche, comédien qui a joué dans 14 courts métrages, dont deux en cours de sortie : «C’est plus dur de faire un court, il faut résumer l’histoire en un temps très court sur un tournage très court, alors que sur un long, on a le temps.» Oui, mais que faire de tous ces films ? 

Il y a heureusement des festivals, car il devient relativement facile d’en organiser, les courts étant eux-mêmes plus faciles à réaliser, comme le souligne Abdelmadjid Djabbour, organisateur de la 8e édition du concours de courts -métrages de Tlemcen : «Le court métrage a connu un essor remarquable ces dernières années grâce à l’évolution des techniques et du matériel audiovisuel.» C’est l’objet du Festival international du court métrage de Medghacen qui en est déjà à sa 3e édition et a récompensé cette année Taftafa ou el meqnine (La mobylette et le chardonneret) d’Amir Bensaïfi. 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Du «colonialisme» comme «péché originel»

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • L’indépendance politique a effectivement été obtenue, mais il faut faire face à ce que l’histoire du colonialisme a fait et continue de faire
  • Il semble que l’universalité de la colonisation et de la décolonisation soit présentée comme une idée reçue, ou plutôt comme un instantané de l’état actuel du monde

Même si le colonialisme, y compris sa variante coloniale, constitue évidemment un problème aigu et épineux en Palestine et pour les Palestiniens, cela ne signifie pas que la décolonisation soit une question universelle à laquelle toute l’humanité doit faire face. En fait, cette hypothèse va à l’encontre de l’affirmation populaire selon laquelle les Palestiniens souffrent du « dernier projet colonial de l’histoire ».

Il semble que l’universalité de la colonisation et de la décolonisation soit présentée comme une idée reçue, ou plutôt comme un instantané de l’état actuel du monde. Des livres et des articles sur la « décolonisation » sont publiés, des conférences sont organisées, elle est scandée lors de manifestations et les programmes universitaires des universités prestigieuses sont modifiés pour l'intégrer.

Faut-il alors demander au monde de relancer les mouvements indépendantistes et d’expulser les colonialistes ?

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Algérie : Vers une administration zéro papier !

Ce projet vise à renforcer les processus administratifs en offrant des services numériques centralisés, ouvrant ainsi la voie vers une administration zéro papier, plus efficace et accessible pour les citoyens. (El Watan)
Ce projet vise à renforcer les processus administratifs en offrant des services numériques centralisés, ouvrant ainsi la voie vers une administration zéro papier, plus efficace et accessible pour les citoyens. (El Watan)
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  • Dans une initiative visant à mettre en œuvre un e-gouvernement et développer une administration sans papier en Algérie, le Haut Commissariat au Numérique (HCN) a présenté plusieurs projets de numérisation
  • Parmi les projets figure la construction de deux datacenters, l'un à Alger et l'autre à Blida, chacun doté de 300 racks

Dans une initiative visant à mettre en œuvre un e-gouvernement et développer une administration sans papier en Algérie, le Haut Commissariat au Numérique (HCN) a présenté plusieurs projets de numérisation. Parmi ceux-ci figure la construction de deux datacenters, l'un à Alger et l'autre à Blida, chacun doté de 300 racks. Un autre projet ambitieux est la création d'un Centre National Algérien des Services Numériques. 

Le centre en question servira de base pour le déploiement du e-gouvernement à travers ces datacenters, promettant de transformer la manière dont les services publics sont délivrés. Ce projet vise à renforcer les processus administratifs en offrant des services numériques centralisés, ouvrant ainsi la voie vers une administration zéro papier, plus efficace et accessible pour les citoyens. Il envisage de fournir six services essentiels : une plateforme unifiée pour les démarches administratives, une identité numérique sécurisée, l’interopérabilité entre les différentes administrations de l'État, une base de données centralisée, une plateforme pour les développeurs avec des formations et certifications, ainsi qu'un cloud public pour héberger des services en ligne.

Grâce à l'identité numérique et à la plateforme unifiée, les citoyens algériens n'auront plus à se soucier de mémoriser de nombreux noms d'utilisateur et mots de passe, ni de connaître les adresses web des différentes plateformes gouvernementales. Cette simplification des procédures administratives, facilitée par l'interopérabilité entre les administrations, permettra de réaliser des démarches entièrement dématérialisées, sans nécessité de fournir des documents papier ou de se déplacer.

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Tunisie, une terre fabuleuse

Des manifestants tunisiens scandent des slogans et brandissent le drapeau national de leur pays en soutien au président Kais Saied, dans la capitale Tunis, le 8 mai 2022. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants tunisiens scandent des slogans et brandissent le drapeau national de leur pays en soutien au président Kais Saied, dans la capitale Tunis, le 8 mai 2022. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • La Tunisie, dont le nom évoque la grandeur de la cité antique, exerce un attrait magique autant sur les artistes que sur les visiteurs
  • On ne saurait ici énumérer le nombre d’hommes et de femmes célèbres qui ont foulé le sol de notre pays ou navigué dans ses eaux

Les propos réducteurs de l’avocate Sonia Dahmani ont été perçus comme une manière de tourner en dérision le pays. La phrase qu’elle a lâchée aurait pu passer inaperçue si c’était une simple brève de comptoir dans un café, mais au micro d’une radio, elle a provoqué l’indignation de beaucoup de Tunisiens. Son communiqué à l’adresse de l’opinion nationale pour apaiser un tant soit peu la campagne dont elle a été l’objet sur les réseaux sociaux n’a pas servi à atténuer les ardeurs. Le comble, c’est qu’après sa mise en dépôt, une partie de la soi-disante élite tunisienne a repris la même phrase comme slogan pour réclamer sa libération. Mais ils ont offert ainsi aux médias occidentaux l’occasion de s’en prendre à l’image du pays avec cynisme et brutalité. On oublie dans le sillage qu’il s’agit quand même de la mère patrie. Leur tort c’est de ne pas connaître suffisamment leur pays pour en être fiers. Il ne s’agit pas de déférer en justice tous ceux qui pensent du mal de leur pays, mais de leur rappeler sa grandeur, sa majesté et son extrême beauté qu’ils ne livrent que chichement, et à ceux qui en sont amoureux jusqu’à la lie.

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