Cinq pays se penchent sur les crises au Liban

Des responsables d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, des États-Unis et de France ont tenu une deuxième réunion pour discuter des crises politique et économique que traverse le Liban (Photo, SPA).
Des responsables d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, des États-Unis et de France ont tenu une deuxième réunion pour discuter des crises politique et économique que traverse le Liban (Photo, SPA).
Des responsables d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, des États-Unis et de France ont tenu une deuxième réunion pour discuter des crises politique et économique que traverse le Liban (Photo, SPA).
Des responsables d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, des États-Unis et de France ont tenu une deuxième réunion pour discuter des crises politique et économique que traverse le Liban (Photo, SPA).
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Publié le Mercredi 19 juillet 2023

Cinq pays se penchent sur les crises au Liban

  • Le groupe réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’indépendance du Liban
  • Les résolutions mentionnées comprennent celles émises par la Ligue arabe

RIYAD: Des responsables d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Égypte, des États-Unis et de France ont tenu lundi une deuxième réunion pour discuter des crises politique et économique que traverse le Liban.

Selon un communiqué commun publié mardi par le ministère qatari des Affaires étrangères, les pourparlers de Doha se sont concentrés sur la nécessité urgente pour les dirigeants libanais d’organiser des élections présidentielles et de mettre en œuvre des réformes économiques vitales.

«Afin de répondre aux aspirations du peuple libanais et à ses besoins urgents, il est impératif que le Liban élise un président qui incarnerait l’intégrité, unirait la nation, ferait passer les intérêts du pays en premier, donnerait la priorité au bien-être de ses citoyens et formerait une coalition large et inclusive pour mettre en œuvre les réformes économiques essentielles, en particulier celles recommandées par le Fonds monétaire international», ajoute le communiqué.

Il souligne que les cinq pays sont prêts à travailler conjointement avec le Liban pour soutenir la mise en œuvre des mesures de réforme, qu’il décrit comme «inestimables pour la prospérité, la stabilité et la sécurité futures du pays.»

Les représentants du groupe de cinq pays ont examiné les possibilités d’agir contre toute personne tentant d’entraver ou d’empêcher le processus électoral. Ils ont également insisté sur la nécessité d’une réforme judiciaire et de la mise en œuvre de l’État de droit, mettant l’accent sur l’enquête relative à l’explosion du port de Beyrouth en 2020.

Respecter laccord de Taëf 

Le communiqué exhorte les dirigeants et les partis libanais à tenir des élections présidentielles dès que possible et à prendre des mesures immédiates pour sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il se trouve actuellement.

Le groupe réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’indépendance du Liban et note l’importance de la mise en œuvre par le gouvernement libanais des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et d’autres conventions et accords internationaux pertinents.

Les résolutions mentionnées comprennent celles émises par la Ligue arabe, ainsi que l’obligation d’adhérer aux conditions générales de l’accord de Taëf visant à assurer la préservation de l’unité nationale et de la justice civile au Liban.

La délégation saoudienne participant à la réunion dans la capitale qatarie était composée de Nizar al-Aloula, conseiller au Secrétariat général du Conseil des ministres, et des ambassadeurs saoudiens au Qatar et au Liban, respectivement le prince Mansour ben Khaled ben Farhane et Walid al-Boukhari.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce fermer la chaîne Al-Jazeera en Israël

Netanyahu a annoncé la décision sur X (Photo, AFP).
Netanyahu a annoncé la décision sur X (Photo, AFP).
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JERUSALEM: Le gouvernement israélien a "décidé à l'unanimité" de "fermer en Israël" la chaîne qatarie Al-Jazeera, a annoncé le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un message sur X, sans autre détail sur les mesures prises.

Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a affirmé sur X avoir "aussitôt signé l'injonction contre Al-Jazeera" qui "entre en vigueur immédiatement".

Il a ajouté avoir fait en sorte qu'Al-Jazeera "ne puisse plus opérer depuis Israël" et accusé la chaîne de "menacer la sécurité" du pays.

Un ordre de saisie du matériel de la chaîne, signé par M. Karhi, a été publié dans la foulée.

Selon ce document, instruction est donnée de saisir "les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne", détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.


Le Hamas dit vouloir continuer à négocier une trêve avec Israël

Des Palestiniens déplacés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, emballent leurs affaires suite à un ordre d'évacuation de l'armée israélienne, le 6 mai 2024, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo par AFP)
Des Palestiniens déplacés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, emballent leurs affaires suite à un ordre d'évacuation de l'armée israélienne, le 6 mai 2024, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (Photo par AFP)
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  • «Après le dernier cycle de négociations au Caire, la direction du mouvement mène des consultations internes et avec d'autres groupes» palestiniens, a déclaré un porte-parole du mouvement islamiste palestinien, Abdel Latif Al-Qanou
  • L'armée israélienne a enjoint lundi les habitants à évacuer de plusieurs quartiers de l'est de Rafah, avertissant que l'armée s'apprêtait à y mener une opération militaire

TERRITOIRES PALESTINIENS : Le Hamas a indiqué lundi avoir l'intention de continuer à négocier une trêve dans la bande de Gaza, alors même qu'Israël a demandé aux habitants d'évacuer certains quartiers de Rafah, ville du sud du territoire palestinien, avant une possible opération militaire.

«Après le dernier cycle de négociations au Caire, la direction du mouvement mène des consultations internes et avec d'autres groupes» palestiniens, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement islamiste palestinien, Abdel Latif Al-Qanou. «Nous allons continuer les négociations de façon positive et ouverte pour parvenir à un accord (...) qui prévoie un cessez-le-feu illimité».

L'armée israélienne a enjoint lundi les habitants à évacuer de plusieurs quartiers de l'est de Rafah, avertissant que l'armée s'apprêtait à y mener une opération militaire.

Une médiation Egypte-Qatar-Etats-Unis tente depuis plusieurs mois d'arracher une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, censée notamment prévoir une pause dans les combats et la libération de détenus palestiniens des prisons israéliennes contre celle d'otages israéliens enlevés par le mouvement palestinien lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.

Un cycle de négociations indirectes a pris fin dimanche au Caire, sans avancée. Le Hamas réclame que l'accord de trêve prévoie la fin de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, ce que refuse Israël qui se dit déterminé à anéantir le Hamas. Le Hamas et le gouvernement israélien se renvoient mutuellement la responsabilité de l'absence de percée dans ces négociations.

Faisant fi des appels internationaux à la retenue, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, répète à l'envi sa détermination à mener une offensive terrestre d'ampleur sur Rafah, où se terrent selon lui les derniers bataillons du Hamas.

Les Nations unies ainsi que de nombreuses capitales et ONG redoutent qu'une telle attaque se solde par un bain de sang. Selon l'ONU, 1,2 million de civils sont massés, à Rafah.

L'attaque du 7 octobre a entraîné la mort, côté israélien, de plus de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 35 sont mortes, selon l'armée.

Depuis le 7 octobre, l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a fait près de 34.700 morts, majoritairement des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, tenu par le Hamas.


L’autorité saoudienne Nazaha révèle les détails de cas de corruption récents

Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
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  • Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, le porte-parole a déclaré que des procédures judiciaires avaient été engagées contre tous les auteurs
  • Nazaha entend poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics ou reconnue coupable d’abus d’autorité

RIYAD: Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté.

Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, il a déclaré que des procédures judiciaires ont été engagées contre tous les auteurs.

Dans l’une de ces affaires, deux employés de la Banque centrale ont été arrêtés pour avoir reçu des sommes d’argent d’un résident en échange du dépôt de plus de 7,3 millions de riyals saoudiens, ou SAR (1 SAR = 0,25 euro), sans vérifier la source, sur des comptes bancaires qui appartenaient à des entités commerciales sur une période de deux ans. Le résident en question a également été arrêté.

Dans une autre affaire, un agent de sécurité qui travaillait au département général de la circulation a été arrêté pour avoir reçu 387 000 SAR du propriétaire d’un bureau de services publics, également arrêté, en échange de la modification illégale des données essentielles d’un groupe de véhicules.

Par ailleurs, un troisième cas de corruption fait la lumière sur l’employé d’un hôpital universitaire. Il avait été arrêté pour avoir empoché 100 000 SAR de la part de citoyens en échange d’une promesse de les nommer à des postes à l’université.

Nazaha entend continuer de travailler pour identifier et poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics, reconnue coupable d’abus d’autorité à des fins personnelles ou accusée de nuire de toute autre manière à l’intérêt public.

L’autorité saoudienne a souligné que les coupables seraient tenus pour responsables et poursuivis. Elle a ajouté qu’il n’y aurait pas de délai de prescription pour de tels crimes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com