Meta ouvre largement son propre modèle d'IA, concurrent d'OpenAI et Google

Le logo du groupe Meta, maison mère de Facebook et Instagram (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 19 juillet 2023

Meta ouvre largement son propre modèle d'IA, concurrent d'OpenAI et Google

  • Le lancement de ChatGPT en fin d'année dernière par OpenAI et son succès immédiat ont lancé une course effrénée à l'IA générative
  • Le marché de l'IA dans le cloud pourrait faire augmenter les recettes annuelles de l'informatique dématérialisée de 20% d'ici à 2025

SAN FRANCISCO: Meta a ouvert gratuitement mardi en "open source" (accès libre au code de programmation) son modèle de langage Llama 2 aux entreprises et aux chercheurs, une décision stratégique qui fait remonter le géant des réseaux sociaux dans la course à l'intelligence artificielle générative.

Llama 2, concurrent de GPT-4 - à l’œuvre dans ChatGPT et Bing, le moteur de recherche de Microsoft -, va être disponible notamment via les principales plateformes de cloud (informatique à distance), Azure (Microsoft) et AWS (Amazon).

"En rendant les modèles d'intelligence artificielle (IA) largement disponibles, ils peuvent bénéficier à tout le monde (...) et nous pensons que c'est plus sûr", a indiqué Meta dans un communiqué.

Le lancement de ChatGPT en fin d'année dernière par OpenAI et son succès immédiat ont lancé une course effrénée à l'IA générative, capable de répondre à des questions en langage courant et de générer toutes sortes de textes.

Microsoft, principal investisseur d'OpenAI, et Google dominent ce secteur, mais la plupart des géants technologiques sont aussi engagés massivement dans la dernière génération d'IA, malgré les controverses autour des erreurs qu'elle commet et des dangers potentiels.

"Donner aux sociétés, aux start-up, aux entrepreneurs et aux chercheurs l'accès à des outils qu'ils auraient du mal à construire eux-mêmes à cette échelle, avec des capacités informatiques auxquelles ils n'auraient pas accès sinon, va leur ouvrir un monde d'opportunités pour expérimenter et innover", assure Meta.

Nouvel outil phare

La maison mère de Facebook et Instagram a fait cette annonce lors d'un événement marketing de Microsoft, son "principal partenaire pour Llama 2".

La firme de Windows prend ainsi position aussi du côté de l'IA open source, dont le fonctionnement est réputé moins opaque, plus transparent que celui des autres IA.

Le groupe américain a en outre révélé que Copilot, son nouvel outil phare pour sa suite de bureautique Microsoft 365, qui met l'IA à l'honneur, allait coûter 30 dollars par mois et par utilisateur.

Copilot "met des milliers de compétences à votre service", promet la société. Cet assistant virtuel transcrit les réunions, propose des résumés et surtout a accès aux courriels, à l'agenda, aux contacts et aux documents pour rédiger des textes et effectuer des tâches sur demande.

"Nous pensons que d'ici trois ans, plus de 50% de la base d'utilisateurs de Microsoft se servira de l'IA dédiée aux entreprises qui va changer la donne pour le groupe", a réagi Dan Ives, analyste de Wedbush.

Le marché de l'IA dans le cloud, selon Dan Ives, pourrait faire augmenter les recettes annuelles de l'informatique dématérialisée de 20% d'ici à 2025.


L'immobilier saoudien prévoit 48 milliards de dollars de transactions au Cityscape Global 2024

Légende: Plus de 3,2 trillions de dollars d'actifs sous gestion seront représentés lors de ce forum mondial d'investissement, rassemblant des délégués de 22 pays et consolidant la position stratégique de Riyad comme centre financier international. (Archive)
Légende: Plus de 3,2 trillions de dollars d'actifs sous gestion seront représentés lors de ce forum mondial d'investissement, rassemblant des délégués de 22 pays et consolidant la position stratégique de Riyad comme centre financier international. (Archive)
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DJEDDAH:  Dans une démonstration spectaculaire de la dynamique immobilière du royaume, l'Arabie saoudite prévoit la signature d'accords d'une valeur de 180 milliards de riyals (48 milliards de dollars) lors du prochain salon Cityscape Global 2024, qui se tiendra à Riyad du 11 au 14 novembre.

Cette manifestation d'envergure internationale réunira des représentants de 22 pays gérant collectivement plus de 3,2 trillions de dollars d'actifs, confirmant ainsi le statut grandissant de Riyad comme place financière majeure.

Plus de 30,000 unités de logement proposées par des promoteurs internationaux seront également lancées, marquant une entrée significative sur le marché saoudien.

Le Cityscape Global 2024, organisé au Centre des Expositions et des Congrès de Riyad à Malham, s'impose comme une plateforme majeure d'innovation et de croissance. Il souligne l'évolution continue de l'Arabie saoudite dans le secteur immobilier, portée par la Vision 2030, et son engagement envers le développement durable dans ce secteur vital.

Avec près de 200 entreprises internationales venues de 50 pays, 104 promoteurs saoudiens et plus de 70 investisseurs étrangers, le salon s'impose comme un carrefour stratégique pour l'avenir de l'immobilier dans le Royaume. Cette édition marque un tournant avec une surface d'exposition doublée, atteignant 120,000 mètres carrés, témoignant de l'ampleur croissante de l'événement.

Une croissance sans précédent

Le secteur immobilier saoudien a connu une croissance exceptionnelle, avec une augmentation des promoteurs locaux passant de 48 à 104 en seulement un an, et des promoteurs internationaux passant de 54 à 69. Cette expansion se reflète dans les performances du secteur en 2024, avec plus de 280,000 transactions immobilières d'une valeur supérieure à 636 milliards de riyals.

L'Index Global de Transparence Immobilière 2024 classe le marché saoudien parmi les plus dynamiques à l'échelle mondiale, un constat qui renforce l'attrait du Cityscape 2024 et met en lumière le potentiel croissant du secteur immobilier du Royaume.

Un champion de la croissance

Artisan de cette transformation, le ministre saoudien des Municipalités et du Logement, Majid Al-Hogail, a orchestré une refonte décisive du cadre réglementaire, catalysant ainsi l'essor du secteur.

Sous sa direction, le secteur immobilier contribue désormais à plus de 12% du PIB non pétrolier de l'Arabie saoudite.

Sous l'impulsion d'Al-Hogail, une vision ambitieuse prend forme: développement urbain durable, démocratisation de l'accès à la propriété et émergence de villes intelligentes, incarnée par des projets phares comme NEOM et The Line.

Le rôle de Cityscape

Vitrine des innovations immobilières saoudiennes, le Cityscape Global 2024 proposera aux visiteurs une expérience inédite. Point d'orgue de cette démonstration: une carte holographique interactive permettant d'explorer la vision urbanistique du Royaume, depuis les plans des futurs quartiers jusqu'aux détails architecturaux des cités durables de demain.

Porté par la vision d'Al-Hogail, le salon Cityscape 2024 s'affirme comme le tremplin d'une révolution immobilière en Arabie saoudite, alliant innovation et durabilité.

Un leader mondial de l'immobilier

Au-delà d'un salon immobilier, Cityscape Global 2024 incarne l'ambition et la métamorphose de l'Arabie saoudite. Cette grand-messe de l'immobilier confirme la montée en puissance du Royaume sur la scène internationale, tout en servant de catalyseur pour concrétiser les objectifs de la Vision 2030: bâtir des communautés prospères et durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La Banque centrale saoudienne abaisse son taux directeur de 25 points de base à la suite de la décision de la Fed américaine

Cette décision constitue un recalibrage stratégique de la politique monétaire de la SAMA. (Dossier)
Cette décision constitue un recalibrage stratégique de la politique monétaire de la SAMA. (Dossier)
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  • La banque centrale d'Arabie saoudite a mis en œuvre sa deuxième réduction de taux d'intérêt pour 2024
  • Cet ajustement reflète la récente décision de la Réserve fédérale américaine, qui a également réduit ses taux

RIYAD: La banque centrale d'Arabie saoudite a mis en œuvre sa deuxième réduction de taux d'intérêt pour 2024, abaissant le taux de référence de 25 points de base à 5,25 pour cent.

Cet ajustement reflète la récente décision de la Réserve fédérale américaine, qui a également réduit ses taux du même montant pour atteindre un objectif de 4,5 à 4,75 pour cent.

Dans un communiqué, la banque centrale - également connue sous le nom de SAMA - a déclaré: "À la lumière des développements mondiaux et conformément à l'objectif de la Banque centrale de maintenir la stabilité monétaire, elle a décidé de réduire le taux de l'accord de rachat de 25 points de base à 5,25 pour cent et le taux de l'accord de prise en pension de 25 points de base à 4,75 pour cent.

Contrairement à la réduction plus importante de 50 points de base opérée en septembre, cette décision constitue un recalibrage stratégique de la politique monétaire, visant à alléger les coûts d'emprunt élevés qui ont été maintenus pour lutter contre l'inflation au cours des deux dernières années.

Les banques centrales du Conseil de coopération du Golfe alignent leurs taux d'intérêt sur ceux de la Réserve fédérale américaine en raison de l'ancrage de leur monnaie au dollar, malgré des taux d'inflation stables.

Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont réduit leurs taux de 25 points de base, tandis que le Qatar a opté pour une réduction légèrement plus importante de 30 points.

Le Koweït, quant à lui, a adopté une approche différente. Sa banque centrale, qui rattache sa monnaie à un panier plutôt qu'exclusivement au dollar, a abaissé ses taux de 25 points de base en septembre pour les ramener à 4 pour cent, mais n'a pas annoncé d'autres réductions en novembre à ce jour.

Au cours des deux dernières années, la Réserve fédérale américaine a resserré de manière agressive sa politique monétaire pour lutter contre l'inflation, en augmentant les taux d'intérêt dans le but de faire baisser les prix.

Bien que l'inflation ait progressé vers l'objectif de 2 pour cent fixé par la Fed, elle reste légèrement élevée et les coûts élevés persistent pour les consommateurs.

Le marché du travail a montré des signes d'essoufflement, avec un taux de chômage en hausse, mais qui reste faible. Le défi permanent de la Fed est de trouver un équilibre entre le contrôle de l'inflation et la nécessité de maintenir un marché de l'emploi sain et résistant.

La décision de réduire les taux d'intérêt pourrait avoir des conséquences importantes pour le CCG, en particulier pour l'économie de l'Arabie saoudite.

Les secteurs non pétroliers du Royaume, qui sont déjà au cœur de la Vision 2030, devraient bénéficier de manière significative de l'afflux de crédits moins chers.

Des secteurs tels que la construction, l'immobilier et les services, qui ont connu une croissance substantielle, devraient connaître une nouvelle accélération.

La baisse des coûts d'emprunt pourrait stimuler les investissements dans les infrastructures et la technologie, tous deux essentiels à la diversification du Royaume par rapport au pétrole.

Les prêts aux entreprises devraient également être stimulés, les entreprises, en particulier dans les secteurs à forte intensité de capital comme l'immobilier, étant prêtes à tirer parti d'un financement plus abordable.

Cela pourrait se traduire par des plans d'expansion plus ambitieux, en particulier pour les projets alignés sur les objectifs de la Vision 2030, tels que NEOM et le projet de la mer Rouge.

Le marché de l'immobilier, en particulier, pourrait connaître un nouvel essor, car un crédit moins cher alimente la demande de logements.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


"Finance pour le climat": Bercy dévoile ses chiffres en baisse juste avant la COP29

Cette photographie aérienne prise le 18 avril 2023 en Guadeloupe montre une forêt de mangroves près de Morne-à-l'eau. (AFP)
Cette photographie aérienne prise le 18 avril 2023 en Guadeloupe montre une forêt de mangroves près de Morne-à-l'eau. (AFP)
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  • La direction générale du Trésor a rendu public vendredi le montant 2023 des "financements pour le climat" de la France, en baisse de 5% sur un an mais toujours parmi les plus élevés au monde
  • En 2023, la France a fourni 7,2 milliards d’euros à des projets aux retombées positives pour la planète dans les pays en développement, dont 2,8 milliards qui sont dédiés à l'adaptation au changement climatique

PARIS: La direction générale du Trésor a rendu public vendredi le montant 2023 des "financements pour le climat" de la France, en baisse de 5% sur un an mais toujours parmi les plus élevés au monde, à trois jours de la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan).

En 2023, la France a fourni 7,2 milliards d’euros à des projets aux retombées positives pour la planète dans les pays en développement, dont 2,8 milliards qui sont dédiés à l'adaptation au changement climatique, précise le communiqué de Bercy.

Ces sommes, qui passent généralement par l'Agence française de développement (AFD), prennent majoritairement la forme de prêts (79%) et de dons (15%).

Le pays avait déboursé quelque 7,6 milliards d’euros en 2022, soit environ 400 millions de plus qu'en 2023.

"Nous devons collectivement faire mieux pour mobiliser l’ensemble des sources et des instruments de financement et entrainer davantage le secteur privé dans une approche partenariale essentielle pour l’atteinte de nos objectifs climatiques", a réagi le ministre de l’Economie, Antoine Armand.

Malgré la baisse, ces chiffres placent la France parmi les principaux contributeurs de la finance climat internationale.

Au sein de l’Union européenne, la France est le deuxième pays contributeur derrière l'Allemagne, et représente 31% des financements climatiques européens fournis en 2023, selon le communiqué.

"La France est ainsi considérée comme l’un des pays dépassant le plus nettement sa +juste-part+ dans l’objectif fixé lors de la COP15 en 2009, où les pays développés se sont engagés collectivement à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays en développement jusqu’en 2025", ajoute le communiqué.

Cet objectif mondial a été dépassé pour la première fois en 2022, avec 115,9 milliards de dollars comptabilisés par l’OCDE.

A la COP29 à Bakou, la France et l’Union européenne tenteront d'obtenir un but plus ambitieux pour l'après 2025.

L'un des défis des négociations sera d'élargir la base des "contributeurs" -- ces pays riches qui ont aussi beaucoup émis de gaz à effet de serre pour leur croissance passée -- à la Chine, la Corée du Sud ou aux pays du Golfe.

"Nous souhaitons notamment que tous les pays qui en ont la capacité financière contribuent afin d’augmenter les financements", a commenté la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.