Jay-Z et les autres: New York célèbre 50 ans de hip-hop

Des personnes visitent la rétrospective "The Book of HOV : Une célébration de la vie et de l'œuvre de Shawn "JAY-Z" Carter", à la bibliothèque publique de Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn, à New York, le 17 juillet 2023. L'exposition, qui durera tout l'été, présente des œuvres d'art, de la musique et des souvenirs de la carrière de Jay-Z. (AFP).
Des personnes visitent la rétrospective "The Book of HOV : Une célébration de la vie et de l'œuvre de Shawn "JAY-Z" Carter", à la bibliothèque publique de Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn, à New York, le 17 juillet 2023. L'exposition, qui durera tout l'été, présente des œuvres d'art, de la musique et des souvenirs de la carrière de Jay-Z. (AFP).
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Publié le Jeudi 20 juillet 2023

Jay-Z et les autres: New York célèbre 50 ans de hip-hop

  • L'anniversaire est fixé au 11 août 1973. Ce jour-là, au rez-de-chaussée d'un immeuble HLM au 1520 Sedgwick Avenue, dans le Bronx, un DJ d'origine jamaïcaine, Clive Campbell, alias DJ Kool Herc, innove
  • En faisant tourner le même disque sur deux platines, il isole les séquences de rythmes et percussions et les fait durer dans les enceintes, préfigurant le «breakbeat», composante essentielle de la musique hip-hop

NEW YORK : Les textes du rappeur Jay-Z s'affichent sur les façades art déco de la grande bibliothèque de Brooklyn; le Yankee Stadium s'apprête à accueillir un concert événement avec les pionniers du genre: berceau du hip-hop, New York célèbre les 50 ans d'un courant né dans ses ghettos et devenu dominant.

A l'intérieur de la bibliothèque, une vaste et élogieuse exposition retrace la carrière emblématique de l'enfant de Brooklyn, qui a construit sa légende comme un conte de fées moderne: ancien dealer des "Marcy Projects", la cité HLM où il a grandi, Shawn Corey Carter -- alias Jay-Z -- est devenu dans les années 1990 et 2000 l'un des plus grands rappeurs américains, puis un homme d'affaires milliardaire à la tête d'un empire du divertissement, Roc Nation, qui a conçu la rétrospective.

"Je n'ai pas vraiment visité beaucoup d'expositions. Alors voir ça, pour mon rappeur préféré, c'est assez hallucinant", savoure Jamarly Thomas -- "ou Jay-T", sourit-il --, un employé d'entrepôt de 31 ans, venu du Bronx.

De son vivant

"Pour beaucoup de jeunes Afro-Américains qui viennent, il (Jay-Z, ndlr) peut leur montrer qu'ils peuvent devenir plus grands", ajoute Jamarly.

Née à Brooklyn, Amanda Brown, 28 ans, apprécie que Jay-Z "reçoive tous ces éloges" de son vivant.

Le rappeur, qui forme avec Beyoncé l'un des couples les plus célèbres de la culture populaire, a multiplié les tubes -- "Hard Knock Life (Ghetto Anthem)", "Izzo (H.O.V.A.)" -- et dépassé les frontières du rap avec l'ode à New York "Empire State of Mind".

Il a aussi placé durant sa carrière 14 de ses albums en tête du classement américain de référence Billboard 200 (seuls les Beatles ont fait mieux, avec 19).

Gratuite, l'exposition "The Book of HOV" (l'un des surnoms de Jay-Z), a ouvert vendredi et de longues files d'attente se sont formées tout le week-end pour visiter les lieux ou s'inscrire à la bibliothèque afin de collectionner l'un des treize modèles inédits de cartes d'adhérent de la "Brooklyn Library", estampillés des pochettes d'album de l'artiste.

Dans le Bronx

L'hommage au rappeur précède l'inauguration, le 2 août, d'une autre rétrospective immersive sur l'histoire du hip-hop au "Hall des Lumières", l'antenne new-yorkaise du réseau Culturespaces.

Séances de graffitis ou de breakdance dans les bibliothèques, "block parties", concerts... de nombreuses autres initiatives fleurissent pour célébrer les 50 ans d'un courant né dans le Bronx pour s'évader de la pauvreté et des discriminations contre les Afro-Américains et les hispaniques, et devenu un phénomène brassant des milliards de dollars, qui inspire la musique, mais aussi le sport et la mode.

"Célébrer 50 ans, c'est extraordinaire. Parce que tout ça n'avait aucune valeur. Quand nous avons commencé, personne ne voulait engager un DJ, un MC ou des breakdancers", souligne Ralph McDaniels, coordinateur hip-hop pour les bibliothèques de l'arrondissement du Queens, et dont l'émission télé "Video Music Box" était un rendez-vous incontournable de la scène rap locale dans les années 1980 et 1990, qui a braqué les projecteurs sur de futures stars comme Jay-Z, Nas, LL Cool J ou The Notorious B.I.G., tué en 1997.

Enchères

L'anniversaire est fixé au 11 août 1973. Ce jour-là, au rez-de-chaussée d'un immeuble HLM au 1520 Sedgwick Avenue, dans le Bronx, un DJ d'origine jamaïcaine, Clive Campbell, alias DJ Kool Herc, innove: en faisant tourner le même disque sur deux platines, il isole les séquences de rythmes et percussions et les fait durer dans les enceintes, préfigurant le "breakbeat", composante essentielle de la musique hip-hop.

Cinquante ans après, le 11 août 2023, DJ Kool Herc partagera l'affiche d'un méga-concert au Yankee Stadium, où sont annoncés d'autres vétérans comme Grandmaster Caz, Kurtis Blow, The Sugarhill Gang, la pionnière Roxanne Shante, mais aussi Lil Kim, Ice Cube, Snoop Dogg et Run DMC.

Signe de son influence, le hip-hop nourrit même les ventes aux enchères. Depuis mardi, on peut s'offrir chez Sotheby's une bague sertie de rubis et diamants portée par Tupac Shakur, icône de la "West Coast" californienne -- mais né à Harlem -- et mort assassiné en 1996. Estimation du bijou: 200.000 à 300.000 dollars.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com