Pendant la grève d'Hollywood, les super-héros du cinéma indien brillent au Comic-Con

Le réalisateur indien Nag Ashwin pose lors de la conférence de presse Project-K dévoilant le film "Kalki 2898-AD" au San Diego Comic-Con International à San Diego, Californie, le 20 juillet 2023. (Photo de Chris Delmas / AFP)
Le réalisateur indien Nag Ashwin pose lors de la conférence de presse Project-K dévoilant le film "Kalki 2898-AD" au San Diego Comic-Con International à San Diego, Californie, le 20 juillet 2023. (Photo de Chris Delmas / AFP)
Short Url
Publié le Samedi 22 juillet 2023

Pendant la grève d'Hollywood, les super-héros du cinéma indien brillent au Comic-Con

  • «»

SAN DIEGO: Profitant de la grève historique qui secoue Hollywood, le cinéma indien s'est retrouvé sous le feu des projecteurs au Comic-Con de San Diego, avec un ambitieux film de science-fiction mêlant mythologie hindoue et "Guerre des étoiles".

"Kalki 2898 AD", qui doit sortir en 2024, a fait date jeudi en devenant le premier film indien présenté dans l'emblématique Hall H du célèbre festival californien consacré à la pop culture, là où sont passés tant de films de super-héros Marvel.

Avec des stars du cinéma indien au casting -- comme Prabhas et Kamal Haasan, présents à San Diego et rejoints en visio par la légende de Bollywood Amitabh Bachchan -- et des soldats futuristes, des danseuses en sari blanc ou des percussionnistes tapant sur des tambours géants pour mettre l'ambiance, l'événement était destiné à frapper les esprits.

"Ici, vous avez des super-héros, vous les aimez tellement. Mais si Superman peut voler dans l'espace, nous avons Hanuman qui peut manger le soleil", a lancé le réalisateur du film, Nag Ashwin, devant un public survolté, majoritairement originaire du sud indien.

«Film mondial»

Il dit espérer que le film, dont une bande-annonce a été présentée jeudi, fasse le même effet qu'un "Spiderman" ou qu'un "Ironman", mais avec une histoire plus internationale et moins américano-centrée.

"C'est toujours New York qui est attaquée" dans les films d'Hollywood, plaisante-t-il. "Il s'agit de faire venir des gens du monde entier en Inde. Dans ce sens-là, c'est un film mondial", Nag Ashwin.

Les détails de l'intrigue n'ont pas été dévoilés, mais Prabhas a expliqué que son personnage était inspiré du Mahabharata, l'épopée sanskrite de la mythologie hindoue.

La bande-annonce dévoile un monde futur déchiré par la guerre, où des forces mystérieuses oppriment le peuple, et où Prabhas semble incarner la résistance.

Nag Ashwin ne cache pas s'être inspiré de la "Guerre des étoiles", ironisant sur ses soldats masqués, "version indienne des +Stormtroopers+", les soldats de l'empire dans la saga "Star Wars".

"Kalki 2898-AD" débarque au Comic-Con un an après le succès international de "RRR" qui a remporté l'Oscar de la meilleure chanson. Les deux films sont des produits de "Tollywood", l'industrie cinématographique en langue télougoue, parlée dans le sud de l'Inde.

Avec un budget de 75 millions de dollars, "Kalki-2898 AD" dépasse "RRR" comme film le plus cher de l'histoire du cinéma indien.

Pour Nag Aswhin, "l'idée de faire ce film est née avant la campagne pour l'Oscar de +RRR+", mais son succès international "nous a rendu la vie plus facile".

«Bollywood»

Le casting de "Kalki 2898 AD" comprend aussi des stars de l'autre grande industrie du cinéma indien, "Bollywood", basée à Bombay, comme Amitabh Bachchan et Deepika Padukone.

"Le monde que nous essayons de construire est à cette échelle. Et pour qu'il soit crédible, il faut des personnages de cette envergure", ajoute le réalisateur.

Connue du public occidental pour son rôle aux côtés de Vin Diesel dans "xXx: Le retour de Xander Cage", Deepika Padukone, membre du syndicat des acteurs d'Hollywood SAG-AFTRA, n'a pas participé au Comic-Con, en raison de leur grève débutée le 14 juillet.

"Je trouve que leur bataille est juste. Et je leur souhaite bonne chance", a déclaré Kamal Haasan à l'AFP.

Malgré sa diversité et son succès international, le cinéma indien reste associé en Occident aux comédies musicales de Bollywood.

"Kalki 2898 AD" ne contient "pas grand-chose" en matière de numéros musicaux, mais pour Nag Ashwin il n'y a pas de tabou.

"Je me souviens, quelqu'un m'a dit qu'il fallait probablement enlever une chanson ou limiter la durée d'un film si on voulait le sortir à l'étranger", explique-t-il.

"Mais je pense que cela dépend vraiment du film", ajoute-t-il.

Et Kamal Haasan de faire valoir que "personne ne dirait cela à Fred Astaire ou à Gene Kelly".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com