Séparatisme: de Rugy (LREM) va présider la commission spéciale de députés

C'est le chef de file des députés « marcheurs » Christophe Castaner qui a proposé que l'élu de Loire-Atlantique, de Rugy préside la commission (Photo, AFP).
C'est le chef de file des députés « marcheurs » Christophe Castaner qui a proposé que l'élu de Loire-Atlantique, de Rugy préside la commission (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 13 décembre 2020

Séparatisme: de Rugy (LREM) va présider la commission spéciale de députés

  • C'est le chef de file des députés « marcheurs » Christophe Castaner qui a proposé que l'élu de Loire-Atlantique préside la commission devant se réunir pour la première fois
  • Cette commission spéciale solennise l'examen de ce projet de loi phare « confortant les principes républicains », voulu par Emmanuel Macron

PARIS: L'ancien président de l'Assemblée nationale François de Rugy (LREM) va diriger la commission spéciale de députés qui examinera en janvier le projet de loi contre le séparatisme, a-t-on appris samedi de source parlementaire.

C'est le chef de file des députés « marcheurs » Christophe Castaner qui a proposé que l'élu de Loire-Atlantique préside la commission devant se réunir pour la première fois la semaine prochaine.

De Rugy, issu des rangs écologistes, avait été candidat en septembre pour présider le groupe LREM au Palais Bourbon. Depuis, il est chargé de l'animation du conseil politique du groupe majoritaire. Il vient aussi d'être désigné par le parti LREM chef de file pour les élections régionales dans les Pays de la Loire.

Le passage de ce projet de loi devant une commission spéciale va permettre à quelque 70 députés des différentes commissions permanentes (Lois, Affaires culturelles...) de participer à cette étape législative, avant le passage du texte dans l'hémicycle.

Cette commission spéciale, qui comprendra des députés de tous les groupes politiques, solennise l'examen de ce projet de loi phare « confortant les principes républicains », voulu par Emmanuel Macron.

Plus d’une centaine de LREM se sont portés candidats pour y participer, et 35 ont été retenus, ayant diverses approches de la question centrale de la laïcité.

Certains comme Francis Chouat, François Cormier-Bouligeon et Jean-Baptiste Moreau, ont des positions très fermes sur les valeurs républicaines, proches de Jean-Michel Blanquer ou Manuel Valls. La présidente déléguée des députés LREM Aurore Bergé, de la même sensibilité, ne fera pas partie de la commission spéciale. 

D'autres membres, plutôt à l'aile gauche comme Sacha Houlié, Anne-Christine Lang et Saïd Ahamada, ne veulent pas « radicaliser » la laïcité ou stigmatiser l'islam, et souhaitent des mesures en faveur de l'égalité des chances.

Reste le choix la semaine prochaine des rapporteurs. Florent Boudié figure parmi les favoris, selon une députée.

Le gouvernement a présenté mercredi en Conseil des ministres son projet de loi controversé sur le séparatisme, qui vise à lutter contre « l'islamisme radical » mais pas « contre les religions », et sa batterie de mesures qui vont de l'éducation aux associations, en passant par la haine en ligne ou le financement des cultes.


La présidente du Louvre déterminée à mener à bien la modernisation du musée

 La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes. (AFP)
La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes. (AFP)
Short Url
  • "J'ai pris toute la mesure de nos problèmes de sécurité", a déclaré Laurence des Cars, en précisant que le plan de sécurisation du Louvre, ou "schéma directeur" des équipements de sûreté, rentrait "en application aujourd'hui"
  • Il consiste en "toute une série de travaux d'améliorations, notamment en matière de vidéosurveillance", qui constitue "un des points faibles" du musée, comme l'a rappelé la présidente

PARIS: La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes.

"J'ai pris toute la mesure de nos problèmes de sécurité", a déclaré Laurence des Cars, en précisant que le plan de sécurisation du Louvre, ou "schéma directeur" des équipements de sûreté, rentrait "en application aujourd'hui".

Il consiste en "toute une série de travaux d'améliorations, notamment en matière de vidéosurveillance", qui constitue "un des points faibles" du musée, comme l'a rappelé la présidente, qui en avait déjà fait état lors de son audition devant la commission de la Culture du Sénat fin octobre.

"Je veux remercier la confiance qui m'est accordée" pour "porter la transformation du Louvre, qui a plus que jamais besoin de transformation, de modernisation, pour devenir pleinement un musée du XXIe siècle. Ce qu'il n'est pas aujourd'hui", a ajouté la présidente, dont la démission avait été refusée après le vol.

Laurence des Cars, en poste depuis septembre 2021, a convoqué un conseil d'administration d'urgence vendredi pour revoir la gouvernance du musée le plus visité du monde.

Le 19 octobre, des malfaiteurs avaient réussi à s'introduire au Louvre et à dérober des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros, qui restent introuvables. Quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

La Cour des comptes a étrillé jeudi le grand musée parisien dans un rapport en estimant qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

Entre 2018 et 2024, le Louvre a consacré 26,7 millions d'euros à des travaux d'entretien et de mise aux normes et 105,4 millions d'euros "pour l'acquisition d'œuvres", selon le rapport.

Mais, pour Laurence des Cars, "le Louvre est un tout" dans "lequel il ne faut pas opposer les travaux aux acquisitions des oeuvres, l'accueil de tous les publics". "Nous avons assuré l'ensemble de nos missions".

 


Un jeune homme tué par arme blanche dans une rixe à Clermont-Ferrand

Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP. (AFP)
Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP. (AFP)
Short Url
  • A un moment, l'un des protagonistes est parti chercher un couteau. A son retour, il a frappé au thorax un jeune homme qui n'a pas pu être ranimé par les secours, a précisé le magistrat
  • La victime était âgée de 20 ans et son meurtrier s'est enfui avec l'arme du crime, selon une source policière

CLERMONT-FERRAND: Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP.

Une rixe est survenue entre deux groupes de personnes dans le centre de la ville en fin de soirée pour un motif encore inconnu, a expliqué Eric Serfass.

A un moment, l'un des protagonistes est parti chercher un couteau. A son retour, il a frappé au thorax un jeune homme qui n'a pas pu être ranimé par les secours, a précisé le magistrat.

La victime était âgée de 20 ans et son meurtrier s'est enfui avec l'arme du crime, selon une source policière.

Il n'y a pas eu d'autres blessés et aucune interpellation n'a encore eu lieu, selon le procureur.

Une enquête pour homicide volontaire est ouverte.


Présidentielle: Le Pen «annoncera sa décision» après son procès en appel, sans attendre la cassation

Short Url
  • Le Rassemblement national sera fixé sur le nom de sa candidate (ou de son candidat) avant les prochaines vacances d'été
  • Tel est en tout cas l'agenda fixé par Mme Le Pen dans un entretien au mensuel conservateur Causeur, publié jeudi

PARIS: Candidate déclarée à la prochaine présidentielle malgré son inéligibilité, Marine Le Pen affirme qu'elle ne se présentera "évidemment pas" si sa peine est confirmée en appel et qu'elle "annoncera donc (sa) décision" dans la foulée, sans attendre une éventuelle cassation.

Le Rassemblement national sera fixé sur le nom de sa candidate (ou de son candidat) avant les prochaines vacances d'été. Tel est en tout cas l'agenda fixé par Mme Le Pen dans un entretien au mensuel conservateur Causeur, publié jeudi.

Condamnée en première instance - dans l'affaire des assistants parlementaires européens - à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec application immédiate, la triple candidate à l'élection présidentielle admet qu'elle ne pourra "évidemment pas" se représenter une quatrième fois si cette peine devait être confirmée en appel.

"Je prendrai ma décision de me présenter ou non lors du rendu de l'arrêt de la cour d'appel", ajoute-t-elle, évacuant l'hypothèse d'un suspense prolongé en cas de pourvoi en cassation. "On ne sait pas quand une telle décision serait rendue et on ne peut pas se lancer dans une campagne présidentielle au dernier moment", explique-t-elle.

Son second procès étant programmé du 13 janvier au 12 février 2026, avec un délibéré attendu quatre mois plus tard, "j'annoncerai donc ma décision cet été", précise celle qui s'était hissée au second tour en 2017 et en 2022 face à Emmanuel Macron.

Un calendrier choisi aussi "pour ne pas hypothéquer la candidature de Jordan Bardella dans le cas où il devrait y aller", souligne-t-elle, confirmant ainsi le statut de dauphin du jeune président du parti à la flamme.