Al-Nassr offre un nouveau visage lors d’un match amical contre le PSG au Japon en arrachant le nul

Cristiano Ronaldo du club d'Al-Nassr en pleine action contre le Paris Saint-Germain lors d'un match amical à Osaka, dans l'ouest du Japon, le mardi 25 juillet 2023. (AP Photo)
Cristiano Ronaldo du club d'Al-Nassr en pleine action contre le Paris Saint-Germain lors d'un match amical à Osaka, dans l'ouest du Japon, le mardi 25 juillet 2023. (AP Photo)
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Publié le Mardi 25 juillet 2023

Al-Nassr offre un nouveau visage lors d’un match amical contre le PSG au Japon en arrachant le nul

  • Cristiano Ronaldo  a aidé l’équipe saoudienne à réaliser un crédible match nul 0-0 contre le PSG à Osaka lors d'une exhibition mardi
  • Al-Nassr a confirmé qu'il était un club de stature internationale en élevant sa préparation de présaison à un niveau supérieur

OSAKA : Cristiano Ronaldo a conquis les cœurs au Japon avant le coup d'envoi du match entre l’équipe d’Al-Nassr et le Paris Saint-Germain, puis a aidé l’équipe saoudienne à réaliser un crédible match nul 0-0 contre le PSG à Osaka lors d'une exhibition mardi.

Dans les préparatifs du match au stade Nagai, le joueur de 38 ans avait parlé un peu en japonais et joué avec des enfants du coin, offrant au passage deux passes décisives.

Les champions français ont pour leur part offert une opposition plus coriace, mais ce fut tout de même une occasion agréable pour tous les participants. Les fans ont pu admirer l'une des légendes du sport, qui a montré quelques-unes de ses compétences, tandis qu'Al-Nassr a confirmé qu'il était un club de stature internationale en élevant sa préparation de présaison à un niveau supérieur.

Mais le match n’a pas seulement tourné autour du quintuple Ballon d'Or. Neymar est resté assis sur le banc tandis que Kylian Mbappe, la star française qui a reçu une offre du club Al-Hilal rival saoudien d'Al-Nassr à Riyad –, est resté en France.

Il y a également eu du changement pour le mileu de terrain d’Al-Nassr. Au sens littéral, car l’équipe a porté ses nouveaux maillots Nike, avec Seko Fofana et Marcelo Brozovic alignés ensemble, sous la direction du nouvel entraîneur Luis Castro, sur le banc. Les deux joueurs ont fait bonne impression.

Le premier à prendre la lumière a toutefois été Nawaf al-Aqidi, le gardien de 23 ans, qui s'est bien déplacé dès les premiers instants du match pour sauver une belle frappe de Carlos Soler qui se dirigeait vers la lucarne. Un arrêt important à la suite de lourdes défaites d’Al-Nassr contre Benfica et Celta Vigo lors d'un stage d’entraînement au Portugal.

Le PSG a continué à prendre le dessus lors des échanges initiaux, mais ce qui a frappé les esprots est qu'Al-Nassr, même sous pression, a cherché à construire calmement le jeu depuis l'arrière, et a commencé à faire des incursions dans la moitié de terrain française, même si la dernière passe a fait défaut.

Le tir final a été insuffisant pour le PSG, le jeune attaquant Noha Lemina envoyant sa frappe à côté avec seulement le gardien à battre à mi-chemin de la première période.

C'est alors que le spectacle de Ronaldo a commencé, la star portugaise ayant tenté un tir en pivot et une astucieuse feinte dans la surface qui a obligé le gardien Gianluigi Donnarumma à faire une belle parade, avant d'essayer un retourné acrobatique qui n'a pas abouti.

À la mi-temps, le score était toujours nul, et cela n’a plus changé par la suite. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de matchs, de nombreux remplacements ont été effectués en seconde période, ce qui a enlevé le rythme du jeu et ralenti le tempo. Cela a semblé mieux convenir à l'équipe française.

Les deux équipes ont poussé vers l'avant, et le nouveau défenseur d'Al-Nassr, Alex Telles, est entré en jeu pour essayer d'offrir un but à célébrer aux fans. Cela n'est pas tout à fait arrivé, mais l'entraîneur Castro a tiré du match de nombreux points positifs du match.

Après deux lourdes défaites, Al-Nassr a offert une belle opposition à une équipe européenne de haut niveau. La défense était bien organisée et a paru plutôt à l'aise en possession du ballon. Ronaldo s'est amusé et les nouveaux milieux de terrain Fofana et Brozovic ont paru très à l'aise et en maîtrise.

Brozovic attend avec impatience jeudi, lorsque les Jaunes concluront leur visite au Japon par un match contre le puissant club italien et son ancien club –, l’Inter Milan dans le même stade.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.