ONU: Près d'un tiers de la cargaison du pétrolier FSO Safer en mer Rouge a été transférée

Vue d'un tuyau posé entre le superpétrolier FSO Safer et le pétrolier de remplacement Nautica au large de Ras Issa, au Yémen (Photo, Reuters).
Vue d'un tuyau posé entre le superpétrolier FSO Safer et le pétrolier de remplacement Nautica au large de Ras Issa, au Yémen (Photo, Reuters).
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Publié le Mardi 01 août 2023

ONU: Près d'un tiers de la cargaison du pétrolier FSO Safer en mer Rouge a été transférée

  • L'administrateur déclare que 360 000 barils de pétrole ont été pompés du pétrolier
  • Les experts mettent en garde contre une catastrophe écologique de grande ampleur si le contenu du pétrolier se déversait dans l'eau

AL-MUKALLA, Yémen: L'ONU a déclaré que près d'un tiers du pétrole du navire-citerne Safer, qui continue de se détériorer au Yémen, a été transféré sur un nouveau navire-citerne. Les Yéménites ont exprimé leur optimisme quant à l'opération de sauvetage du navire.

L'administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner, a déclaré dimanche que 360 000 barils de pétrole avaient été pompés du pétrolier vieillissant vers le pétrolier de remplacement.

«Le #FSOSafer transportait 1,15 million de barils de pétrole. À ce jour, 360 000 barils, soit 1/3, ont été transférés vers le pétrolier de remplacement, le Nautica. La détermination inébranlable et l'excellent travail de nos équipes continuent d'animer l'opération #StopRedSeaSpill», a indiqué M. Steiner sur X.

La semaine dernière, l'ONU a annoncé le début du processus attendu de transfert de plus d'un million de barils de pétrole du navire-citerne FSO Safer vers un nouveau navire-citerne.

Amarré au large de la ville de Hodeidah, à l'ouest du Yémen, le pétrolier, vieux de 47 ans, menace de s'effondrer ou d'exploser depuis que la rouille a commencé à ronger sa paroi, permettant à l'eau d'y pénétrer. Les experts mettent en garde depuis longtemps contre une catastrophe écologique de grande ampleur si le contenu du pétrolier se déversait dans l'eau, menaçant l'écosystème naturel et les moyens de subsistance de milliers de Yéménites.

Menace écologique 

Les habitants du Yémen espèrent que les actions entreprises mettront fin à la menace posée par le pétrolier Safer.

Nabil ben Aifan, chercheur en sécurité maritime à Mukalla, au Yémen, et doctorant à l'Académie arabe des sciences, des technologies et du transport maritime en Égypte, a déclaré à Arab News que l'opération profiterait au Yémen. Elle éliminerait la menace posée par le pétrolier Safer et permettrait au pays de disposer d'un nouveau pétrolier pour stocker le pétrole à l'avenir, une fois la guerre terminée.

«Le transfert des hydrocarbures d'un pétrolier à l'autre a commencé, c'est une nouvelle fantastique», a déclaré le chercheur.

«Malgré son arrivée tardive, cette phase est cruciale. Le retard est imputé aux Houthis et aux organisations des Nations unies en raison de leur manque de pression efficace sur les Houthis», a-t-il ajouté.

Basem al-Ruzaigi, directeur de Mocha, ville portuaire sur la mer Rouge contrôlée par le gouvernement, a déclaré à Arab News que les avertissements concernant l'explosion ou le naufrage du pétrolier avaient suscité une grande inquiétude parmi le peuple yéménite, en particulier ceux qui vivent le long de la côte de la mer Rouge, et que l'ONU devrait s'occuper du pétrolier de remplacement.

«Le (nouveau) navire doit être régulièrement entretenu afin que la tragédie et le problème ne se reproduisent pas.»

D'autres Yéménites, dont le directeur du port de Mocha, Abdel Malik al-Shaibani, ont déclaré que l'ONU désamorçait une bombe à retardement, mais que si le pétrole stocké dans le nouveau pétrolier n'était pas entretenu en permanence, cela engendrerait une deuxième bombe à retardement.

«La Safer est une bombe à retardement, et l'alternative est également une bombe à retardement», a affirmé M. Al-Shaibani à Arab News.

«Le pétrole doit être vendu et le nouveau pétrolier doit faire l'objet d'un entretien minutieux et permanent, pas seulement pendant six mois, comme l'affirment les Nations unies», a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.