Le beau succès international de Papicha

Lyna Khoudri lors de la cérémonie des Césars en février 2020 (Photo, Bertrand GUAY/AFP)
Lyna Khoudri lors de la cérémonie des Césars en février 2020 (Photo, Bertrand GUAY/AFP)
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Publié le Mercredi 29 juillet 2020

Le beau succès international de Papicha

  • Le film de Mounia Meddour a été primé dans plusieurs festivals internationaux
  • Les personnages féminins du film contournent les obstacles et racontent leurs tourments avec philosophie et délicatesse

Réalisé par Mounia Meddour, le film Papicha, accueilli par une standing ovation lors de sa projection dans la section « Un certain regard » au dernier festival de Cannes, raconte l’histoire de Nedjma, une jeune étudiante passionnée de stylisme et de mode, dans l’Algérie des années 1990. 

L’héroïne, interprétée par Lyna Khoudri, est un personnage pétri de contradictions. Vulnérable d’un côté, forte, motivée et déterminée de l’autre, elle confectionne des robes pour les papichas (« coquettes » en dialecte algérien), des jeunes femmes qui, durant cette période sombre, défiaient l’intolérance des islamistes. 

Dans ce contexte oppressant, Nedjma, éprise de liberté, décide de ne pas renoncer à ses rêves. Au péril de sa vie, elle organise un défilé de robes cousues avec des haïks en soie, un vêtement traditionnel du Maghreb. « C’est une interprétation puissante et juste. Le film nous plonge dans un contexte dramatique avec une touche d’humour et de légèreté. Ces jeunes femmes sont résilientes et libres. Nedjma est captivante, sa soif de liberté et son esprit créatif lui ont permis de résister aux douleurs et aux pressions. Le défilé qu’elle organise est fort en symboles. On remarque que ces jeunes étudiantes ne renoncent pas à leurs traditions, elles les adaptent à leur époque », explique Nadia, cadre dans une maison de haute couture, lors la projection du film en avant-première à Paris. 

Les autres personnages féminins, interprétés par Shirine Boutella (Wassila), Amira Hilda Douaouda (Samira), Zahra Doumandji (Kahina) et Meryem Medjkane (Linda), des résidentes d’une cité universitaire, sont tout aussi audacieux. Les jeunes femmes contournent les obstacles et racontent leurs tourments avec philosophie et délicatesse, ce qui laisse à penser qu’en dépit de toutes les contraintes, la vie reprend toujours le dessus. « Les actrices sont belles et talentueuses. On peut penser que le personnage de Papicha fait le lien entre le passé et le présent car il fait écho à cette jeunesse, qui, aujourd’hui encore, aspire à une Algérie meilleure. Elle ne craint pas les obstacles, elle respire la vie, avec ses joies et ses peines », nous confie Houda, doctorante en architecture à l’Université de Grenoble. 

Récompensé par trois valois au festival du film francophone d'Angoulême 2019 (prix du public, du scénario et de l’actrice pour Lyna Khoudri), le long-métrage a aussi été distingué à deux reprises lors de la 45e cérémonie des Césars 2020 : meilleur premier film pour Mounia Meddour et meilleur espoir féminin pour Lyna Khoudri. Le film a aussi été sélectionné pour représenter l’Algérie aux Oscars dans la catégorie « meilleur film étranger ». Cependant, l’avant-première du film et sa sortie en salle avaient été annulées en Algérie ; or, pour concourir aux Oscars, un film doit en principe être officiellement sorti dans son pays d’origine. 

Prix internationaux

-    Prix «  Humaritarian Award », 24e Satellite Awards, International Press Academy, Los Angeles, février 2020 
-    Prix «  Best Arab Narrative Film », El Gouna Film Festival, Egypte, 2019
-    Prix «  Pilar Prize for best New Director », 64th Valladolid International Film Festival – Seminci (Espagne, 2019)


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com