Au 100e jour de leur grève, les scénaristes d'Hollywood fustigent les studios

Des membres de la Writers Guild of America (WGA) et de la Screen Actors Guild marchent sur la ligne de piquetage devant Netflix à Hollywood, en Californie, le 9 août 2023 (Photo, AFP).
Des membres de la Writers Guild of America (WGA) et de la Screen Actors Guild marchent sur la ligne de piquetage devant Netflix à Hollywood, en Californie, le 9 août 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 10 août 2023

Au 100e jour de leur grève, les scénaristes d'Hollywood fustigent les studios

  • Presque totalement à l'arrêt, Hollywood n'avait plus connu un tel double mouvement social depuis 1960
  • L'usage naissant de l'intelligence artificielle, capable d'écrire des scénarios ou cloner la voix et l'image des acteurs, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu

LOS ANGELES: La grève des scénaristes d'Hollywood, qui paralyse actuellement la production de films et séries aux Etats-Unis, a atteint mercredi le seuil symbolique des 100 jours, les plumes de l'industrie imputant ce palier symbolique "honteux" aux studios.

Après plus de trois mois de grève, le fossé qui sépare le puissant syndicat des scénaristes (WGA) des patrons de studios et plateformes de streaming semble toujours béant.

Aucun accord n'a été trouvé pour mieux rémunérer les auteurs de scénario avec les bénéfices issus du streaming, ou pour encadrer l'usage de l'intelligence artificielle (IA) dans l'industrie.

Depuis le début de ce mouvement social, les deux parties ne se sont quasiment pas parlé. Et mi-juillet, la crise s'est aggravée avec l'entrée en grève des acteurs, qui portent des revendications similaires.

Presque totalement à l'arrêt, Hollywood n'avait plus connu un tel double mouvement social depuis 1960.

"Le refus de considérer sérieusement les propositions raisonnables des scénaristes a fait durer la grève de la WGA pendant 100 jours, et ce n'est pas fini", a déclaré mercredi à l'AFP le syndicat, dénonçant cette durée comme un "seuil honteux" pour les studios.

Les studios "sont entièrement responsables de la fermeture de l'industrie", a ajouté le syndicat dans un communiqué, en précisant que satisfaire les exigences des grévistes aurait un coût "bien inférieur aux dommages causés par leur intransigeance".

La dernière grève des scénaristes, en 2007-2008, avait duré 100 jours et coûté 2,1 milliards de dollars à l'économie californienne, selon une estimation de l'Institut Milken.

Mais cette fois-ci, aucune issue n'est en vue.

Après trois mois de silence radio, scénaristes et studios ont repris le dialogue vendredi, lors d'une réunion qui devait permettre d'envisager une réouverture des négociations. Mais cette rencontre n'a rien donné.

Quelques heures avant la rencontre, la WGA doutait de la bonne foi des studios dans un message adressé à ses membres. Le patronat a réagi en dénonçant une rhétorique "malheureuse".

«Combat existentiel»
"Cette grève a fait du tort à des milliers de personnes dans cette industrie et nous prenons cela très au sérieux. Notre seul objectif est de redonner du travail aux gens", ont assuré les studios, regroupés sous l'égide de l'Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP).

Pour Charlie Kesslering, présent mercredi sur un piquet de grève devant les bureaux de Netflix à Los Angeles, la lutte des scénaristes est un "combat existentiel" et "il faudra bien plus que 100 jours pour que la motivation disparaisse".

"Il s'agit de faire en sorte que les carrières que nous aimons tant restent des carrières et restent un moyen viable de gagner sa vie", a ajouté ce scénariste.

Une détermination également proclamée avec insistance par la WGA. "Les studios n'ont pas d'autre choix que de conclure un accord équitable", a martelé le syndicat dans son communiqué. "En attendant, nous restons résolus et unis."

Scénaristes et acteurs campent sur leurs positions car ils sont échaudés par l'avènement du streaming. Au cours de la dernière décennie, ce nouveau modèle a bouleversé leurs rémunérations "résiduelles", qui découlent de chaque rediffusion d'un film ou d'une série et leur permettent de vivre entre deux projets.

Intéressants avec la télévision car calculés en fonction du tarif des publicités, ces émoluments sont bien moindres avec les plateformes de streaming, qui ne communiquent pas leurs chiffres d'audience et paient un forfait, indépendamment du succès.

L'usage naissant de l'intelligence artificielle, capable d'écrire des scénarios ou cloner la voix et l'image des acteurs, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu.

Le conflit a beau faire du surplace, l'approche semble évoluer vers une posture un peu moins incisive du côté du patronat. Après avoir critiqué les demandes "irréalistes" des grévistes mi-juillet, le patron de Disney Bob Iger a adopté un ton plus conciliant mercredi.

Lors de la publication des résultats du groupe, qui coïncidait avec le 100e jour de la grève, il a dit être "personnellement impliqué" pour trouver une issue à la crise, exprimant "son profond respect" pour les créatifs de son entreprise et de l'industrie.


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
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  • Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs
  • Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies

WASHINGTON: Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l’art américain d’après-guerre, notamment avec ses premières œuvres minimalistes, est décédé à l’âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times.

Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain, et au-delà.

Artiste majeur 

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les œuvres tridimensionnelles, incorporant de l’aluminium et de la fibre de verre dans ses œuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales.

Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
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  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.