Obésité: de nouvelles options contre un fléau qui rapporte gros

Une publicité pour un restaurant de restauration rapide indique les calories des boissons dans un quartier de Brooklyn avec un taux élevé d'obésité à New York (AFP).
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Publié le Dimanche 13 août 2023

Obésité: de nouvelles options contre un fléau qui rapporte gros

  • L'obésité est une maladie chronique facteur de risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, de certains cancers et de complications comme dans le cas de la Covid-19
  • Si la prévention et la prise en charge médicale ne s'améliorent pas, la Fédération mondiale de l'obésité prévoit que d'ici 2035, la moitié (51%) de la population mondiale sera en surpoids ou obèse

PARIS: Remède miracle contre l'obésité? Une nouvelle génération de médicaments pour perdre du poids suscite beaucoup d'espoirs pour lutter contre cette calamité sanitaire mondiale dont les laboratoires et investisseurs tirent déjà bien des profits.

L'obésité est une maladie chronique facteur de risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, de certains cancers et de complications comme dans le cas de la Covid-19. Difficile à traiter, elle coûte cher aux systèmes de santé. Ses causes ne sont pas liées qu'au mode de vie mais peuvent être influencées par la génétique.

Si la prévention et la prise en charge médicale ne s'améliorent pas, la Fédération mondiale de l'obésité prévoit que d'ici 2035, la moitié (51%) de la population mondiale sera en surpoids ou obèse. Et selon ses calculs, l'impact économique mondial serait tout aussi dévastateur: il pourrait dépasser 4 000 milliards de dollars par an.

Depuis la première génération de traitements de perte de poids développée jusque dans les années 1960, les taux d'obésité n'ont cessé d'augmenter et la recherche a, elle aussi, fait du chemin.

De nouvelles options

En plus d'être efficace contre le diabète, la récente famille de médicaments anti-obésité entraîne des pertes de poids bien plus importantes que les médicaments disponibles jusqu'à présent avec des effets secondaires moins sévères (nausées, diarrhées). Elle montre aussi un bénéfice sur les risques cardiovasculaires.

Cette classe thérapeutique imite une hormone secrétée par les intestins (GLP-1) pour signaler au cerveau une sensation de satiété après avoir ingéré de la nourriture.

Champions sur ce segment, l'américain Eli Lilly et le danois Novo Nordisk ont vu leurs ventes décoller au deuxième trimestre grâce à leurs molécules de plus en plus populaires pour stimuler la perte de poids. Les investisseurs boursiers ont fortement apprécié.

Eli Lilly avait marqué un point fin avril quand il a confirmé que son blockbuster antidiabétique, commercialisé sous le nom de Mounjaro (tirzepatide), contribuait aussi à faire perdre du poids (plus de 15%).

Vu l'ampleur du marché - 40% des adultes souffrent d'obésité aux Etats-Unis - un possible feu vert de Mounjaro d'ici à la fin de l'année, cette fois contre l'obésité, par l'Agence américaine des médicaments (FDA) serait une aubaine commerciale pour le groupe. Ses ventes de Mounjaro ont approché le milliard de dollars rien qu'au deuxième trimestre.

"La thérapie va sans doute se révéler comme une alternative populaire à la chirurgie bariatrique, dans la mesure où il est établi que Mounjaro entraîne une perte de poids équivalente", estime Akash Patel, analyste pharmaceutique chez GlobalData.

Une forte demande

Pour Novo Nordisk, l'avenir semble tout aussi radieux: cette semaine, une étude a montré que son traitement contre l'obésité Wegovy (semaglutide), dont les ventes ont plus que quadruplé au deuxième trimestre, réduisait de 20% les risques d'accident cardiovasculaire.

Potentiellement de quoi convaincre les assureurs outre-Atlantique de couvrir ces traitements qui répondent à de véritables problèmes de santé et pas seulement à l'envie de mincir.

Mais "l'une des principales barrières à l'accès des patients aux médicaments GLP-1 est le coût", souligne toutefois l'association américaine des pharmaciens, sachant que l'obésité doit être suivie sur le long terme.

Il faut compter plus de 10 000 dollars par an pour cette injection sous-cutanée administrée une fois par semaine.

Un moyen de réduire ce prix mais aussi de simplifier la prise du médicament serait de mettre au point des comprimés à avaler chaque jour, selon des experts. Une voie sur laquelle Novo Nordisk est bien avancé dans ses études cliniques.

Eli Lilly et son compatriote Pfizer cherchent aussi à développer ce type de solution orale.

L'enjeu est de taille: selon Morgan Stanley, le marché mondial des traitements contre l'obésité pourrait représenter 54 milliards de dollars d'ici 2030.

Les investisseurs le savent: l'indice boursier d'obésité (solactive obesity index), qui suit les performances des entreprises positionnées dans les services aux personnes obèses, se négocie à plus de 448 dollars (au 11/08/2023) contre 100 dollars début 2011.


Le Festival international du film de la mer Rouge d'Arabie saoudite révèle ses dates pour 2025

(De gauche à droite) Antoine Khalife, Mohammad Asseri, Samaher Mously, Shivani Pandya Malhotra et Kaleem Aftab dirigent la conférence de presse annuelle du Festival international du film de la mer Rouge au tout nouveau siège d'Al Balad, le 11 novembre 2024 à Djeddah, en Arabie saoudite. (Getty Images)
(De gauche à droite) Antoine Khalife, Mohammad Asseri, Samaher Mously, Shivani Pandya Malhotra et Kaleem Aftab dirigent la conférence de presse annuelle du Festival international du film de la mer Rouge au tout nouveau siège d'Al Balad, le 11 novembre 2024 à Djeddah, en Arabie saoudite. (Getty Images)
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DJEDDAH : Le Festival international du film de la mer Rouge en Arabie saoudite a révélé les dates de sa cinquième édition. Des personnalités internationales sont attendues à Djeddah pour cet événement, qui se tiendra du 4 au 13 décembre.

L'événement se déroulera au siège du festival à Al-Balad, à Djeddah.

Le thème de l'année dernière, "La nouvelle maison du cinéma", a célébré le nouveau siège du festival à Al-Balad, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le festival 2024 a accueilli plus de 40 000 participants et près de 7 000 invités accrédités, présentant 122 films de 85 pays, dont 61 premières. Au total, 302 projections ont eu lieu, la moitié des films étant des premières mondiales ou internationales, dont 46 premières mondiales, 15 premières internationales et 53 premières de la région MENA.

Le siège d'Al-Balad comprend cinq salles de cinéma spécialement construites et un grand auditorium qui a accueilli des projections consécutives ainsi que des tables rondes avec des célébrités.

Présidés par Spike Lee, les deux jurys de l'édition 2024 ont délibéré dans 14 catégories de compétition, avec 16 longs métrages en lice pour les plus grands prix honneurs, aux côtés de courts métrages du monde arabe, d'Asie et d'Afrique présentés dans les programmes New Saudi, New Cinema et Arab Shorts.

Le tapis rouge de l'année dernière a accueilli des personnalités comme Emily Blunt, Aamir Khan, Mona Zaki, Viola Davis et Priyanka Chopra Jonas. Parmi les autres participants notables figuraient Michelle Yeoh, Kareena Kapoor Khan, Johnny Depp, Yousra, Vin Diesel, Catherine Zeta-Jones, Cynthia Erivo, Brendan Fraser, Mohamed Sami, et bien d'autres encore.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La princesse Sara annoncé le lancement de « Asaan » , programme du musée du patrimoine Misk à Diriyah

Asaan devrait devenir un point de repère culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite en matière de préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale (SPA).
Asaan devrait devenir un point de repère culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite en matière de préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale (SPA).
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  • L'objectif du musée est de devenir un centre culturel mondial célébrant le patrimoine de l'Arabie saoudite.
  • Le musée s'étendra sur plus de 40 000 mètres carrés.

RIYADH : La princesse Sara bint Mashhour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, a annoncé le lancement du programme « Asaan » du musée du patrimoine de Misk, une institution culturelle qui devrait ouvrir ses portes à Diriyah dans les années à venir.

Soutenu par la Fondation Mohammed bin Salman « Misk », l'objectif du musée est de devenir un pôle culturel mondial célébrant le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Il jouera un rôle clé dans la préservation de la culture grâce à diverses expositions et à des programmes éducatifs.

« Asaan mettra en valeur le riche héritage du Royaume, notamment les artefacts, les coutumes et les valeurs sociétales », a déclaré la princesse Sara, présidente d'Asaan, dans un communiqué.

« Notre objectif est de cultiver une génération qui soit fière de son héritage et qui s'engage activement à le préserver et à le revitaliser.

Le musée s'étendra sur plus de 40 000 mètres carrés et a été conçu par Zaha Hadid Architects. Il mêlera l'architecture traditionnelle najdi à la créativité contemporaine.

Les expositions comprendront des milliers d'objets du patrimoine qui illustrent l'histoire et l'évolution culturelle de l'Arabie saoudite.

Le site comprendra également des expositions permanentes, des galeries d'art, une cour artistique ainsi que l'« Asaan's Majlis », un espace dédié au dialogue, aux ateliers et aux discussions culturelles.

Le musée abritera également des laboratoires de conservation et des programmes d'apprentissage interactifs, offrant aux visiteurs des expériences immersives qui donnent vie à l'histoire et aux traditions saoudiennes.

La princesse Sara est une fervente partisane de la préservation culturelle et de l'autonomisation, notamment en soutenant les jeunes et les personnes handicapées par le biais d'initiatives éducatives et professionnelles. Ses efforts s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui met l'accent sur la préservation du patrimoine et l'identité nationale, a rapporté lundi l'agence de presse saoudienne.

Asaan devrait devenir un lieu de référence culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite dans le domaine de la préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La princesse Iman de Jordanie accueille son premier enfant

 La princesse Iman bint Abdullah II de Jordanie et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, ont accueilli leur premier enfant, une petite fille nommée princesse Amina. (Instagram)
La princesse Iman bint Abdullah II de Jordanie et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, ont accueilli leur premier enfant, une petite fille nommée princesse Amina. (Instagram)
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  • C'est la reine Rania elle-même qui a partagé la nouvelle dimanche sur les réseaux sociaux
  • "Ma chère Iman est devenue mère. Nous accueillons avec joie et gratitude Amina, nouvelle bénédiction de notre famille. Félicitations à Jameel et Iman - que Dieu bénisse votre précieuse petite fille,"

DUBAÏ: Une heureuse nouvelle pour la famille royale jordanienne : la princesse Iman bint Abdullah II et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, sont devenus parents d'une petite fille, la princesse Amina.

C'est la reine Rania elle-même qui a partagé la nouvelle dimanche sur les réseaux sociaux.

"Ma chère Iman est devenue mère. Nous accueillons avec joie et gratitude Amina, nouvelle bénédiction de notre famille. Félicitations à Jameel et Iman - que Dieu bénisse votre précieuse petite fille," a déclaré la souveraine dans son message.

Cette naissance marque l'arrivée du deuxième petit-enfant pour la reine Rania et le roi Abdullah. Le couple royal était déjà devenu grands-parents en août dernier, avec la naissance de la fille du prince héritier Hussein bin Abdullah et de la princesse Rajwa Al-Hussein, prénommée Iman en hommage à sa tante.