Algérie: L'oasis de Djanet attire de plus en plus de touristes occidentaux

Des guides touristiques installent un camp dans le désert près de la ville oasis de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie, le 28 juillet 2023, lors du festival Sebeiba, une célébration annuelle de la culture touareg (Photo, AFP).
Des guides touristiques installent un camp dans le désert près de la ville oasis de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie, le 28 juillet 2023, lors du festival Sebeiba, une célébration annuelle de la culture touareg (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 18 août 2023

Algérie: L'oasis de Djanet attire de plus en plus de touristes occidentaux

  • En 2022, plus de 2 900 étrangers de 35 nationalités différentes, en majorité des Occidentaux, ont séjourné à Djanet, contre 1 200 la première année où l'Algérie a facilité l'obtention de visas
  • A ces visiteurs, l'an passé, il faut ajouter 17 000 Algériens qui ont succombé au charme de cette localité du désert

DJANET: "Une paix intérieure", "le repos total": Djanet, oasis du Sahara algérien attire de plus en plus de touristes étrangers, désireux de se ressourcer et de découvrir un paysage désertique unique au monde.

Depuis la mise en place en 2021 d'un système de visas obtenus à l'arrivée, plus de 4 000 étrangers, selon des chiffres de médias locaux, ont visité Djanet, à 2 300 km au sud-est d'Alger, et ses alentours, dont le Tassili n'Ajjer, un site féérique classé par l'Unesco.

Le parc national du Tassili n'Ajjer est caractérisé par un paysage lunaire, ponctué de "forêts de rochers" de grès érodé, des formations géologiques aux couleurs oscillant entre l'orange et le noir, qui font la joie des photographes au coucher du soleil.

"On vient une fois à Djanet, on est obligés d'y retourner. C'est exactement ce qui s'est produit pour moi. Là, je suis avec deux amis, ils n'ont qu'une envie, c'est de revenir au plus vite", confie à l'AFP Karim Benacine, un touriste français de 57 ans, travaillant pour le groupe musicographique Universal Music.

"J'aimerais y aller souvent parce que ça me ressource, je vais en avoir besoin. Maintenant que j'ai connu ça, je crois que je vais le faire régulièrement", abonde sa compatriote, Antonine De Saint Pierre, 49 ans, rencontrée par l'AFP fin juillet.

Le Tassili, vaste plateau de plus de 70 000 km2, abrite aussi "l'un des plus importants ensembles d'art rupestre préhistorique du monde, avec plus de 15 000 dessins et gravures", explique l'Unesco sur son site.

Ces peintures permettent de suivre depuis 6 000 ans avant Jésus-Christ jusqu'aux premiers siècles de l'ère chrétienne, "les changements du climat, les migrations de la faune et l'évolution de la vie humaine aux confins du Sahara", souligne l'Unesco.

En 2021, lors de l'épidémie de Covid-19 qui a lourdement pesé sur l'industrie touristique mondiale, les autorités algériennes ont décidé de promouvoir le tourisme saharien, en permettant aux étrangers d'avoir leur visa à l'aéroport d'arrivée dans le sud du pays, et en ouvrant une ligne directe Paris-Djanet.

«Recharger les batteries»

En 2022, plus de 2 900 étrangers de 35 nationalités différentes, en majorité des Occidentaux, ont séjourné à Djanet, contre 1 200 la première année où l'Algérie a facilité l'obtention de visas.

A ces visiteurs, l'an passé, il faut ajouter 17 000 Algériens qui ont succombé au charme de cette localité du désert.

Pour Samira Ramouni, 41 ans, une psychologue venue d'Alger, séjourner dans cette oasis, "c'est (retrouver) une paix intérieure, c'est un repos total, c'est être déconnecté, à la recherche du calme, c'est aussi apprendre de nouvelles choses, se ressourcer, recharger les batteries pour pouvoir recommencer le parcours du combattant".

Abdelkader Regagda, directeur d'agence de tourisme à Tamanrasset, localité importante du sud algérien située à 700 km à l'ouest de Djanet, est reconnaissant aux autorités d'avoir ouvert "une grande ligne de tourisme de l'Europe vers le sud" algérien.

A Djanet, "les circuits sont nombreux et divers", explique à l'AFP ce guide, organisateur d'excursions aux alentours de l'oasis.

En 1982, le Tassili n'Ajjer a été reconnu comme site du patrimoine culturel mondial et du patrimoine naturel mondial. En 1986, l'Unesco a également ajouté le Tassili n'Ajjer à la liste des réserves de biosphère.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com