Arabie saoudite: Une destination touristique ouverte toute l'année

L'oasis d'AlUla offre aux visiteurs un répit bien mérité face à la chaleur étouffante (Photo, RCU).
L'oasis d'AlUla offre aux visiteurs un répit bien mérité face à la chaleur étouffante (Photo, RCU).
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Publié le Samedi 12 août 2023

Arabie saoudite: Une destination touristique ouverte toute l'année

  • L'industrie touristique de l’Arabie saoudite est florissante, le nombre de visiteurs dépassant les niveaux d'avant la pandémie
  • Les agences de voyage internationales proposent des forfaits sur mesure pour découvrir les richesses naturelles et culturelles du pays

DUBAÏ: L'Arabie saoudite exploite son potentiel pour devenir un centre touristique international majeur, attirant un nombre croissant de visiteurs étrangers à la recherche d'une expérience de voyage unique à tout moment de l'année.

L'industrie touristique de l’Arabie saoudite a connu un rebond rapide depuis que la pandémie de la Covid-19 a interrompu les voyages dans le monde entier. En fait, non seulement le secteur du tourisme saoudien s'est redressé, mais il s'est développé.

Les agences de voyage internationales organisent des voyages vers les nombreuses attractions du pays, notamment Umluj, connue comme les «Maldives de l'Arabie saoudite», l'ancienne ville-oasis d'AlUla et la région montagneuse et fraîche de Soudah dans la région méridionale d'Asir.

En mai, Riyad a lancé la campagne «Rethink Summer» afin de promouvoir l’Arabie saoudite comme destination touristique tout au long de l'année.

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En quelques années seulement, l'Arabie saoudite a démontré qu'elle avait beaucoup à offrir aux touristes qui n'auraient peut-être pas considéré le pays comme un lieu de vacances attrayant (Photo, Shutterstock).

«L'Arabie saoudite est magnifique en été et tout au long de l'année», a déclaré à Arab News, Abdellah al-Dakhil, porte-parole de l'Autorité saoudienne du tourisme.

«Notre campagne ‘Rethink Summer — Visit Saudi’ encourage les gens à visiter l’Arabie saoudite pour découvrir les sites dynamiques et diversifiés, notamment la région fraîche et verdoyante d'Asir, où un festival culturel de huit semaines se déroule jusqu'au 1er septembre», a-t-il ajouté.

«L'Arabie saoudite est le premier investisseur mondial dans le secteur du tourisme, s'engageant à investir 550 milliards de dollars américains (1 dollar américain = 0,91 euro) dans de nouvelles destinations d'ici 2030.»

«L'investissement porte ses fruits puisque le pays a reçu plus de 94 millions de visiteurs en 2022 et que les dépenses touristiques totales s'élèvent à 185 milliards de riyal (1 riyal = 0,24 euro), soit une augmentation de 93% par rapport à 2021, tandis que l’année 2023 a également connu une croissance record du nombre de visiteurs.

«Ces chiffres sont une excellente nouvelle pour le tourisme saoudien et montrent clairement que d'immenses opportunités se profilent à l'horizon, l'Arabie saoudite se positionnant fortement comme une destination incontournable pour les touristes internationaux», a ajouté Al-Dakhil.

En juillet, Ahmed al-Khateeb, ministre saoudien du Tourisme, a indiqué que le marché des voyages et du tourisme du Royaume avait augmenté de 12% par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie.

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Le tourisme représente actuellement 2 à 3% du produit intérieur brut de l'Arabie saoudite (Photo, RCA).

Le tourisme représente actuellement 2 à 3% du produit intérieur brut de l'Arabie saoudite. En juin, lors du Forum d'investissement franco-saoudien à Paris, Al-Khateeb a révélé que l'Arabie saoudite avait pour objectif de porter la contribution du tourisme à 10% de son PIB.

L'une des destinations les plus prisées est AlUla. L'Arabie saoudite a créé la Commission royale pour AlUla en 2017 afin de transformer la région en un musée vivant et ouvert, avec des hôtels de luxe.

Selon son site web officiel, la Commission royale pour AlUla vise à «protéger et régénérer la beauté naturelle du paysage géologique unique d'AlUla et à réaffirmer sa position en tant que l'une des zones archéologiques et culturelles les plus importantes d'Arabie saoudite».

Des progrès rapides ont été réalisés au cours des six années suivantes. Selon la Commission royale pour AlUla, le nombre total de vols vers l'attraction historique a augmenté de 64% entre avril et juin, tandis que le nombre total de passagers a augmenté de 74%.

AlUla est un lieu de retraite recherché par les citadins, car il offre un endroit tranquille où ils peuvent se détendre et profiter d'un répit bien mérité dans la chaleur étouffante.

La Commission royale pour AlUla a créé un programme de trois jours pour cet été. Il est conçu pour permettre aux visiteurs de découvrir les zones les plus attirantes de la région, notamment les sites de Hegra, Dadan, Jabal Ikhmah et Harrat viewpoint.

Les visiteurs peuvent également faire un tour en hélicoptère des sites pittoresques de la région, se promener dans le quartier artistique animé d'Al-Jadida et même observer les étoiles dans le vaste désert.

EN BREF

- Entre avril et juin, les vols à destination d'AlUla ont augmenté de 64%.

- Le marché du tourisme saoudien est en hausse de 12% par rapport aux chiffres d'avant la pandémie.

- Le tourisme contribue à hauteur de 2 à 3% au PIB de l'Arabie saoudite.

- L'objectif est de porter la contribution du tourisme au PIB à 10%.

 

Melanie de Souza, directrice exécutive du marketing de destination à la Commission royale pour AlUla, a déclaré que le nombre croissant de forfaits et de programmes pour les voyageurs souhaitant visiter l'ancienne ville oasis pendant l'été et en septembre reflète la croissance globale du secteur du tourisme au cours des dernières années.

AlUla «devient rapidement une destination pour toute l'année», a signalé de Souza à Arab News.

Cela est en partie lié à son climat plus tempéré que celui des autres villes du Golfe. L'humidité est faible dans la région et les températures estivales sont plus fraîches que dans la capitale Riyad et les grandes villes voisines des Émirats arabes unis.

«Notre ambition est de faire d'AlUla une destination ouverte toute l'année», a affirmé de Souza.

«Nous avons des températures assez chaudes en milieu de journée, mais il y a des endroits où il fait au moins 5°C de moins que dans d'autres régions du CCG, avec plus ou moins d'humidité. Et nous avons des matins et des fins de soirées parmi les plus agréables», a-t-elle ajouté.

Même pendant les périodes de la journée où la chaleur est insupportable, les visiteurs peuvent profiter d'autres activités à l’intérieur. De Souza a indiqué qu'il existait des «forfaits bien-être» dans des «cadres étonnants» tels que «Habitas AlUla et Banyan Tree dans la vallée d'Ashar».

De Souza a également mentionné que les visiteurs peuvent profiter d'activités et de voyages adaptés à leurs préférences et à leurs intérêts. «Pour nous, il s'agit de reconnaître la planification des itinéraires», a-t-elle précisé.

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L'industrie touristique de l’Arabie saoudite a rebondi après la pandémie, offrant des attractions, notamment des gastronomies régionales (Photo, RCA).

Par exemple, de nombreux visiteurs peuvent passer les premières heures de la matinée et les dernières heures de la soirée à profiter des activités de plein air, puis se retirer aux heures les plus chaudes de la journée dans des endroits tels que l'oasis, les spas de luxe ou profiter de l'un des nombreux événements proposés à l'intérieur.

Grâce à la topographie variée de l'Arabie saoudite, il existe de nombreuses plages, montagnes et même forêts aux températures plus fraîches dont les visiteurs peuvent profiter pendant les mois d'été les plus chauds.

Les brises de mer côtières rendent le climat plus supportable pendant les mois d'été les plus chauds, tout comme les nombreuses activités nautiques, telles que la plongée avec masque et tuba et la plongée sous-marine.

Les personnes qui ne connaissent pas les paysages variés de l'Arabie saoudite n'ont probablement pas entendu parler d'Abha, la capitale provinciale de la région d'Asir.

Située à 2 200 mètres d'altitude entre les monts Sarawat, Abha est un joyau, non seulement pour son climat plus tempéré, mais aussi pour sa myriade de merveilles naturelles et son patrimoine, notamment l'ancien village de Rijal Almaa, qui abrite des châteaux de pierre uniques en leur genre.

«Avec ses brises légères, son brouillard rafraîchissant et ses montagnes luxuriantes, Asir est un havre de paix estival pour les voyageurs, alors que les températures augmentent dans le monde entier, et nous nous attendons à ce que sa popularité en tant que destination touristique continue de croître», a expliqué Al-Dakhil de l'Autorité saoudienne du tourisme.

La région montagneuse de Soudah, couverte de genévriers, est le point culminant du Royaume, à plus de 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ses pics enneigés en font un lieu de prédilection pour le parapente et le parachutisme, tandis que ses sentiers attirent les cyclistes et les randonneurs.

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Qu'il s'agisse d'expériences culturelles, de voyages culinaires ou d'aventures dans la nature, l'Arabie saoudite propose des activités et des attractions pour tous les goûts, à tout moment de l'année (Photo, Shutterstock).

Il y a aussi Wadi Disah — la vallée des palmiers — une merveille naturelle enchanteresse et isolée dans la région montagneuse de la province septentrionale de Tabuk, qui abrite également des sites archéologiques rares, surtout des sculptures et des tombes dans le grès.

Taïf est une autre région qui convient à ceux qui recherchent un temps plus frais en été. Sa température moyenne en été varie entre 26 et 36°C. La ville est située sur le versant Est des monts Sarawat, où les visiteurs peuvent faire des randonnées et profiter de l'environnement naturel.

La ville d'Al-Baha, au sud-ouest du pays, est une autre escapade estivale. Également située dans les montagnes de Sarawat, les visiteurs peuvent explorer le village de Thee Ain, vieux de 400 ans, et s'immerger dans le patrimoine et la culture saoudiens, ainsi que dans un paysage naturel envoûtant.

En quelques années seulement, l'Arabie saoudite a démontré qu'elle avait beaucoup à offrir aux touristes qui n'auraient peut-être pas considéré le pays comme un lieu de vacances attrayant.

Le fait que l’Arabie saoudite parvienne à attirer une plus grande variété de touristes sera bénéfique au secteur et aidera le Royaume à atteindre son objectif déclaré de diversifier son économie, conformément à son programme de réforme, la Vision 2030.


 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La coalition arabe met en garde contre toute action militaire compromettant la désescalade au Yémen

Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
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  • Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite pour prendre des mesures urgentes

DUBAÏ : La coalition arabe soutenant le gouvernement yéménite internationalement reconnu a averti samedi que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a déclaré que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite visant à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils dans le gouvernorat de Hadramout, face à ce qu’il a qualifié de graves violations humanitaires commises par des groupes affiliés au Conseil de transition du Sud (CTS).

Le communiqué précise que ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts conjoints et continus de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour réduire les tensions, faciliter le retrait des forces, remettre les camps militaires et permettre aux autorités locales d’exercer leurs fonctions.

Al-Maliki a réaffirmé le soutien de la coalition au gouvernement yéménite internationalement reconnu et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier des solutions pacifiques, selon l’agence.

Le CTS a chassé ce mois-ci le gouvernement internationalement reconnu de son siège à Aden, tout en revendiquant un contrôle étendu sur le sud du pays.

L’Arabie saoudite a appelé les forces du CTS à se retirer des zones qu’elles ont prises plus tôt en décembre dans les provinces orientales de Hadramout et d’Al-Mahra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis saluent les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la stabilité au Yémen

Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
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  • Les Émirats arabes unis ont salué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis ont salué vendredi les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la sécurité et la stabilité au Yémen, a rapporté l’agence de presse officielle WAM.

Dans un communiqué, les Émirats ont loué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite et dans le soutien de leurs aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Les Émirats ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen, en soulignant leur appui aux efforts contribuant à la sécurité et à la prospérité régionales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban adopte le projet de loi sur le gap financier malgré l’opposition du Hezbollah et des Forces libanaises

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
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  • Le texte vise à trancher le sort de milliards de dollars de dépôts bloqués et devenus inaccessibles pour les citoyens libanais depuis l’effondrement financier du pays

BEYROUTH : Le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi un projet de loi controversé visant à encadrer la relance financière et à restituer les dépôts bancaires gelés aux citoyens. Cette décision est perçue comme une étape clé dans les réformes économiques longtemps retardées et exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Le texte a été adopté par 13 voix pour et neuf contre, à l’issue de discussions marathon autour du projet de loi dit du « gap financier » ou de récupération des dépôts, bloqué depuis des années après l’éclatement de la crise bancaire en 2019. Les ministres de la Culture et des Affaires étrangères étaient absents de la séance.

La législation vise à déterminer le sort de milliards de dollars de dépôts devenus inaccessibles pour les Libanais durant l’effondrement financier du pays.

Le projet a été rejeté par trois ministres des Forces libanaises, trois ministres du Hezbollah et du mouvement Amal, ainsi que par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, le ministre des Télécommunications, Charles Al-Hajj, et le ministre de la Justice, Adel Nassar.

Le ministre des Finances, Yassin Jaber, a rompu avec ses alliés du Hezbollah et d’Amal en votant en faveur du texte. Il a justifié sa position par « l’intérêt financier suprême du Liban et ses engagements envers le FMI et la communauté internationale ».

Le projet de loi a suscité une vive colère parmi les déposants, qui rejettent toute tentative de leur faire porter la responsabilité de l’effondrement financier. Il a également provoqué de fortes critiques de l’Association des banques et de plusieurs blocs parlementaires, alimentant les craintes d’une bataille politique intense au Parlement, à l’approche des élections prévues dans six mois.

Le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que le Conseil des ministres avait approuvé le texte et l’avait transmis au Parlement pour débat et amendements avant son adoption définitive. Cherchant à apaiser les inquiétudes de l’opinion publique, il a souligné que la loi prévoit des audits judiciaires et des mécanismes de reddition des comptes.

« Les déposants dont les comptes sont inférieurs à 100 000 dollars seront intégralement remboursés, avec intérêts et sans aucune décote », a déclaré Salam. « Les grands déposants percevront également leurs premiers 100 000 dollars en totalité, le reste étant converti en obligations négociables garanties par les actifs de la Banque centrale, estimés à environ 50 milliards de dollars. »

Il a ajouté que les détenteurs d’obligations recevront un premier versement de 2 % après l’achèvement de la première tranche de remboursements.

La loi comprend également une clause de responsabilité pénale. « Toute personne ayant transféré illégalement des fonds à l’étranger ou bénéficié de profits injustifiés sera sanctionnée par une amende de 30 % », a indiqué Salam.

Il a insisté sur le fait que les réserves d’or du Liban resteront intactes. « Une disposition claire réaffirme la loi de 1986 interdisant la vente ou la mise en gage de l’or sans l’approbation du Parlement », a-t-il déclaré, balayant les spéculations sur une utilisation de ces réserves pour couvrir les pertes financières.

Reconnaissant que la loi n’est pas parfaite, Salam l’a néanmoins qualifiée de « pas équitable vers la restitution des droits ».

« La crédibilité du secteur bancaire a été gravement entamée. Cette loi vise à la restaurer en valorisant les actifs, en recapitalisant les banques et en mettant fin à la dépendance dangereuse du Liban à l’économie du cash », a-t-il expliqué. « Chaque jour de retard érode davantage les droits des citoyens. »

Si l’Association des banques n’a pas publié de réaction immédiate après le vote, elle avait auparavant affirmé, lors des discussions, que la loi détruirait les dépôts restants. Les représentants du secteur estiment que les banques auraient du mal à réunir plus de 20 milliards de dollars pour financer la première tranche de remboursements, accusant l’État de se dédouaner de ses responsabilités tout en accordant de facto une amnistie à des décennies de mauvaise gestion financière et de corruption.

Le sort du texte repose désormais sur le Parlement, où les rivalités politiques à l’approche des élections de 2025 pourraient compliquer ou retarder son adoption.

Le secteur bancaire libanais est au cœur de l’effondrement économique du pays, avec des contrôles informels des capitaux privant les déposants de leurs économies et une confiance en chute libre dans les institutions de l’État. Les donateurs internationaux, dont le FMI, conditionnent toute aide financière à des réformes profondes du secteur. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com