Un café pour chats offre des moments de répit aux Gazaouis

Un félin s'amuse au Cat Cafe nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Un félin s'amuse au Cat Cafe nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Une fille tient un chat dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Une fille tient un chat dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Une femme tient un félin dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Une femme tient un félin dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Un garçon tient un félin dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Un garçon tient un félin dans le café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Des enfants tiennent des félins au Café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
Des enfants tiennent des félins au Café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 18 août 2023

Un café pour chats offre des moments de répit aux Gazaouis

  • Meow fait partie d'une tendance mondiale croissante de cafés pour chats, mais la situation de Gaza est particulière
  • Les clients paient près de 10 shekels (2,50 euros) par heure pour jouer avec les chats, ce qui, selon Mme Maabad, couvre leur nourriture ainsi que les couteux soins vétérinaires

GAZA: Un café pour chats a ouvert cette semaine à Gaza avec l'objectif d'offrir aux Palestiniens des moments de répit face aux épreuves de la vie quotidienne dans le territoire sous blocus israélien.

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Le 17 août 2023, des personnes visitent le Cat Cafe récemment ouvert dans la ville de Gaza, offrant aux clients la possibilité d'échanger avec des compagnons félins. (Photo, AFP)

Au Meow Cat Cafe dans la ville de Gaza, la propriétaire Nehma Maabad a préparé à manger pour une foule de chatons.

"Les chats, pour moi, c'est un refuge qui me soulage du stress psychologique. J'ai donc pensé à créer un projet qui combine à la fois un café et quelque chose qui remonte le moral", explique la quinquagénaire.

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La propriétaire Nehma Maabad tient un félin dans son café des chats nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)

Une partie de l'espace du café est équipée de plates-formes en bois recouvertes de petits morceaux de gazon synthétique, sur lesquelles les chats peuvent grimper, tandis que des portraits de chats ornent les murs.

Meow fait partie d'une tendance mondiale croissante de cafés pour chats, mais la situation de Gaza est particulière.

Mince territoire côtier miné par la pauvreté et les guerres, la bande de Gaza et ses 2,3 millions d'habitants sont sous blocus israélien depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007.

Les clients paient près de 10 shekels (2,50 euros) par heure pour jouer avec les chats, ce qui, selon Mme Maabad, couvre leur nourriture ainsi que les couteux soins vétérinaires.

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Des enfants tiennent des félins dans les bras au Café des chats, nouvellement inauguré dans la ville de Gaza, le 17 août 2023. (Photo, AFP)

Pour Manar Abu Samra, une cliente, les prix sont raisonnables et elle avait parlé à ses amis et à ses sœurs de ce lieu inédit.

"Les chats ici sont beaux et doux, c'est une merveilleuse idée et ça m'a rendu heureuse quand j'en ai entendu parlé", dit-elle.

Les animaux de compagnie sont rares à Gaza bien que les chats soient omniprésents, en particulier autour du port ou chez les poissonniers quand ils se débarrassent de leurs restes invendus.

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Le 17 août 2023, des personnes visitent le Cat Cafe récemment ouvert dans la ville de Gaza, offrant aux clients la possibilité d'échanger avec des compagnons félins. (Photo, AFP)

Mme Maabad raconte avoir apporté des chats de chez elle et que les autres avaient été offerts par des amis.

"L'idée de ce café était d'offrir une expérience sympathique avec une tasse de café", affirme-t-elle.

"Un chat avec qui tu joues et qui te fait sourire te fait oublier les pressions de la vie", ajoute Mme Maabad.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.