Ukraine: Tcherniguiv évalue les dommages après l'attaque russe meurtrière

Des pompiers marchent près du théâtre régional académique de musique et de théâtre Taras Shevchenko Chernihiv, endommagé par une attaque russe à Chernihiv, en Ukraine, samedi 19 août 2023. (AP)
Des pompiers marchent près du théâtre régional académique de musique et de théâtre Taras Shevchenko Chernihiv, endommagé par une attaque russe à Chernihiv, en Ukraine, samedi 19 août 2023. (AP)
Les deux parties au conflit - qui a débuté en février 2022 - ont récemment fait état d'incursions régulières de drones par voie aérienne et maritime, alors que l'Ukraine met en œuvre une contre-offensive visant à récupérer les territoires tenus par la Russie. (AFP)
Les deux parties au conflit - qui a débuté en février 2022 - ont récemment fait état d'incursions régulières de drones par voie aérienne et maritime, alors que l'Ukraine met en œuvre une contre-offensive visant à récupérer les territoires tenus par la Russie. (AFP)
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Publié le Dimanche 20 août 2023

Ukraine: Tcherniguiv évalue les dommages après l'attaque russe meurtrière

  • L'armée russe a par ailleurs affirmé avoir «éliminé» 150 soldats ukrainiens qui tentaient de traverser le fleuve Dniepr, ligne de front dans le sud de l'Ukraine où Kiev tente de percer les défenses de Moscou
  • Au moins sept personnes ont été tuées et 110 autres blessées dans la frappe russe, selon un bilan communiqué samedi par le maire par intérim de la ville

TCHERNIGUIV: Les secours continuent dimanche à s'activer dans les décombres du centre de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, frappé par un missile russe qui a fait au moins sept morts et plus de 140 blessés, une attaque qualifiée d'"odieuse" par les Nations unies.

Au lendemain de cette frappe meurtrière, une attaque de drone ukrainienne contre une gare a fait cinq blessés légers à Koursk, une ville russe située à environ 90 km de la frontière, et un autre drone a été abattu alors qu'il se dirigeait vers Moscou, selon les autorités russes.

"En ce moment, le travail pour déblayer le centre-ville continue, des engins de chantier sont à l'oeuvre (...) Tous les immeubles environnants sont inspectés pour estimer l'étendue des dégâts", a écrit dimanche matin sur Telegram le gouverneur de la région de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaus.

Sept personnes sont mortes et 148 ont été blessées, dont 41 sont encore hospitalisées dimanche, a indiqué le gouverneur. La veille au soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait chiffré à 144 le nombre des blessés.

"Un samedi ordinaire, que la Russie a transformé en un jour de douleur et de perte", a déclaré M. Zelensky, ajoutant que l'attaque s'est déroulée le jour de la Transfiguration du Seigneur, une importante fête orthodoxe.

"Il est odieux d'attaquer la place principale d'une grande ville, le matin, alors que les gens se promènent, certains se rendant à l'église", a fustigé dans un communiqué la coordinatrice humanitaire de l'ONU en Ukraine, Denise Brown. "Il faut que ça s'arrête".

«Lâcheté» et «cynisme»

"En droit international, cibler intentionnellement des objectifs civils constitue un crime de guerre. Il s’agit d’une nouvelle illustration de la lâcheté et du cynisme de la Russie", a réagi la diplomatie française.

Le bombardement a pris de court la population, dans une ville épargnée ces derniers mois par les attaques à grande échelle après avoir été brièvement encerclée par les forces russes au début de l'invasion en février 2022.

"Je suis encore un peu sous le choc parce que cela n'était pas arrivé depuis longtemps", témoigne Iryna, une serveuse de 24 ans.

"On pensait qu'un balcon s'était effondré", raconte-t-elle. "Mais quand nous sommes sortis, notre vitrine était brisée, il y avait de la fumée, des gens qui couraient dans tous les sens en pleurant ou en gémissant".

"Nous sommes en guerre, malheureusement, ce n'est pas fini", déplore Viktoria, gérante d'un coffee shop.

Les tôles ondulées du toit du théâtre, par où le missile a pénétré, sont tordues et déchiquetées et leurs débris jonchent le sol alentour, selon une équipe de l'AFP sur place. L'Unesco a dénoncé le fait que le centre historique de la ville, et notamment le théâtre, ait été visé.

Toutes les vitres des fenêtres du théâtre ont explosé, comme celles des commerces près de son entrée, au coin de la place.

Contre le mur d'un restaurant voisin, une voiture projetée sur quatre mètres par le souffle de l'explosion expose son moteur tordu à l'avant, avec des airbags ensanglantés dégonflés sur ses deux sièges avant. Par terre, des flaques de sang au bas de deux portes.

Drones contre la Russie

Dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque de drone ukrainienne contre une gare a fait cinq blessés légers à Koursk, dans l'ouest de la Russie, a déclaré le gouverneur Roman Starovoyt sur Telegram. Le drone "s'est écrasé sur le toit du bâtiment de la gare, et après un incendie s'est déclaré", selon lui.

Les autorités russes ont par ailleurs annoncé avoir déjoué dans la même nuit une autre attaque de drone ukrainienne visant Moscou.

Selon le ministère russe de la Défense, cité par l'agence de presse TASS, ce drone a été détecté au-dessus du district de Stoupinsky, dans la région de Moscou, alors qu'il se dirigeait vers la capitale.

Il a été détruit par des moyens électroniques et s'est écrasé dans une zone déserte, sans faire ni victime ni dégâts, a précisé le ministère en dénonçant une tentative d'"attaque terroriste" du "régime de Kiev".

TASS a aussi rapporté que les aéroports Domodedovo et Vnoukovo desservant la capitale russe avaient été momentanément fermés.

Kiev a revendiqué cette semaine une série de succès militaires contre la Russie, et les Etats-Unis ont approuvé vendredi l'envoi par le Danemark et les Pays-Bas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine.

Le président Zelensky se trouvait samedi en Suède, son alliée qui souhaite adhérer à l'Otan.

Les discussions avec le Premier ministre Ulf Kristersson ont tourné autour de la préparation du 13e paquet d'aide militaire suédois, notamment concernant la production conjointe de chars légers suédois CV90, a détaillé M. Zelensky sur Telegram.

"Nous ferons tout ce qui est possible pour assurer la production en Ukraine des premiers CV90 dès que possible", a-t-il ajouté. "Tout ce dont nous avons besoin actuellement, nous devons le localiser et le fabriquer. Et nous le ferons".


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.