Le président iranien rencontre un diplomate libéré par la Belgique

Une photo fournie par la présidence iranienne le 19 août 2023 montre le président Ebrahim Raisi (à gauche) rencontrant à Téhéran le diplomate iranien Asadollah Asadi, qui a été libéré en mai après avoir été détenu en Belgique (Photo, AFP).
Une photo fournie par la présidence iranienne le 19 août 2023 montre le président Ebrahim Raisi (à gauche) rencontrant à Téhéran le diplomate iranien Asadollah Asadi, qui a été libéré en mai après avoir été détenu en Belgique (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 20 août 2023

Le président iranien rencontre un diplomate libéré par la Belgique

  • L'Iran a obtenu sa libération en relâchant l'humanitaire belge Olivier Vandecasteele, détenu pendant 15 mois pour espionnage
  • La décision de procéder à cet échange avait suscité des critiques en Belgique et en Europe

TEHERAN: Le président iranien Ebrahim Raïssi a rencontré le diplomate Assadollah Assadi qui avait été libéré par la Belgique en mai après avoir passé cinq ans en prison pour terrorisme, a annoncé samedi un média officiel.

Le président "s'est rendu chez M. Assadi" et "a salué son endurance pendant la captivité dans des prisons européennes", a annoncé le site de la présidence iranienne au lendemain de cette rencontre.

Le diplomate, qui était en poste à Vienne, avait été arrêté en 2018 en Allemagne puis condamné à 20 ans de prison pour terrorisme en 2021 en Belgique, pour un projet d'attentat qui devait viser un rassemblement d'opposants iraniens en France.

L'Iran a obtenu sa libération en relâchant l'humanitaire belge Olivier Vandecasteele, détenu pendant 15 mois pour espionnage, une accusation dénoncée par Bruxelles.

La décision de procéder à cet échange avait suscité des critiques en Belgique et en Europe.

A l'issue de sa rencontre avec M. Assadi, le président Raïssi a critiqué les pays européens: "les soi-disant défenseurs des droits de l'homme ont violé les principes internationaux en bafouant clairement l'immunité diplomatique de M. Assadi".

La justice allemande avait indiqué à l'époque que l'immunité diplomatique de M. Assadi n'était valable que dans le pays où il était en poste.

L'Iran a relâché ces derniers mois six Européens et a confirmé le 10 août la libération de prisonniers américains détenus à Téhéran dans le cadre d'un accord sur un échange avec les Etats-Unis.


Abbas en visite à Londres pour soutenir la reconnaissance de l’État de Palestine

Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontre le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'une réunion bilatérale aux Nations Unies à New York, le 25 septembre 2024. (File/AFP)
Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontre le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'une réunion bilatérale aux Nations Unies à New York, le 25 septembre 2024. (File/AFP)
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  • Le président Mahmoud Abbas rencontrera le Premier ministre Keir Starmer ainsi que la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Yvette Cooper, lors d'une visite d'État de trois jours
  • Il a annoncé que le gouvernement palestinien remettra des médailles à des volontaires médicaux britanniques ayant exercé à Gaza, en reconnaissance de leur engagement au service de l’humanité

LONDRES : Lors d’une rencontre avec des médecins britanniques à Londres ce lundi, le président palestinien Mahmoud Abbas a salué les autorités du Royaume-Uni pour leur projet de reconnaissance de l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies ce mois-ci.

Plusieurs professionnels de santé britanniques ont travaillé dans des hôpitaux palestiniens pendant près de deux ans de frappes militaires israéliennes sur la bande de Gaza — des actions récemment qualifiées de génocidaires par des responsables européens.

Selon l’agence Wafa, Abbas a déclaré que le gouvernement palestinien remettra des médailles aux médecins et volontaires médicaux britanniques ayant travaillé à Gaza, afin de saluer leur dévouement au service de l’humanité.

Le président est arrivé au Royaume-Uni dimanche soir pour une visite d’État de trois jours, au cours de laquelle il rencontrera le Premier ministre Keir Starmer et la ministre des Affaires étrangères Yvette Cooper, afin de discuter des efforts visant à conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza.

Lundi, il a indiqué que l’Autorité palestinienne est prête à assumer ses responsabilités dans la gestion de l’après-guerre à Gaza, en fournissant les services essentiels nécessaires à la reconstruction et au redressement du territoire.

Le gouvernement britannique a annoncé son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la réunion de l’ONU ce mois-ci, à moins qu’Israël n’accepte un cessez-le-feu à Gaza et ne s’engage dans des discussions sur une solution à deux États dans le cadre du conflit plus large avec les Palestiniens.

D’après Wafa, Abbas abordera également avec Starmer « les préparatifs de la prochaine conférence internationale sur la solution à deux États, ainsi que la reconnaissance attendue par le Royaume-Uni de l’État de Palestine. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu appelle au départ de la population de Gaza-ville, après un attentat meurtrier à Jérusalem

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  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé lundi les habitants de la ville de Gaza à "partir maintenant" de ce principal centre urbain du territoire palestinien
  • La Défense civile de Gaza, qui opère sous l'autorité du Hamas, a pour sa part fait état lundi d'au moins 39 personnes tuées dans des frappes israéliennes, dont 25 à Gaza-ville (nord)

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé lundi les habitants de la ville de Gaza à "partir maintenant" de ce principal centre urbain du territoire palestinien, où l'armée intensifie son offensive.

Cette annonce intervient après que deux Palestiniens ont ouvert dans la matinée le feu sur une station d'autobus à Jérusalem-Est, tuant six Israéliens, l'une des attaques les plus meurtrières dans la ville depuis le début de la guerre à Gaza, il y a près de deux ans.

La Défense civile de Gaza, qui opère sous l'autorité du Hamas, a pour sa part fait état lundi d'au moins 39 personnes tuées dans des frappes israéliennes, dont 25 à Gaza-ville (nord).

"En deux jours, nous avons détruit 50 tours terroristes, et ce n'est que le début de l'intensification des opérations terrestres dans la ville de Gaza. Je dis aux habitants: vous avez été prévenus, partez maintenant!", a déclaré M. Netanyahu.

L'armée israélienne a annoncé le mort au combat de quatre soldats dans le nord de la bande de Gaza.

L'ONU, la France, l'Allemagne, l'Union européenne et la présidence palestinienne ont condamné l'attentat, perpétré dans le secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël, et dont les deux auteurs on été tués.

"C'était une scène très difficile", a témoigné Fadi Dekaidek, un infirmier, cité les services de secours israéliens.

"Cette opération est une réponse naturelle (...) au génocide de l'occupation contre notre peuple dans la bande de Gaza", a réagi le Hamas sans revendiquer l'attaque à l'arme à feu.

Quatrième tour détruite 

L'armée israélienne a détruit lundi une nouvelle tour d'habitation - la quatrième en trois jours - à Gaza-City, considérée comme le dernier grand bastion du Hamas. L'armée dit contrôler 40% de l'agglomération, dont un plan approuvé en août prévoit la conquête.

Les Israéliens, qui ont appelé aux évacuations avant ces frappes, accusent le Hamas d'utiliser ces bâtiments pour opérer, ce que nie le mouvement islamiste palestinien.

Des images de l'AFP montrent des panaches de fumée s'élevant dans le ciel avant que l'édifice ne s'effondre au sol.

"Ils font tout cela pour nous déplacer. Nous avons peur de partir, on est incapables de partir ! Il n'y a pas de place pour nous dans le sud et on n'a pas d'argent", s'indigne une habitante, Oum Ahmed.

A l'hôpital Al-Chifa de la ville, des Palestiniens ont pleuré plus tôt leurs proches tués, dans des raids ayant touché des tentes de déplacés, selon des images de l'AFP.

Des femmes sanglotent près des corps de deux fillettes, plus loin, un homme caresse le visage de son bébé d'un an, enveloppé dans un linceul blanc.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les affirmations de l'armée.

"Anéantis" 

Dans le même temps, une source palestinienne proche du Hamas a affirmé que le mouvement avait reçu "quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu", qui reprennent les grandes lignes des précédente propositions d'une trêve assortie de la libération des otages du 7-Octobre toujours retenus à Gaza.

Israël et Washington ont tous sommé le Hamas de libérer ces captifs.

"Ceci est un dernier avertissement (...): libérez les otages et déposez les armes, ou Gaza sera détruite et vous serez anéantis", a déclaré lundi le ministre de la Défense Israël Katz.

"Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d'accepter également. J'ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n'y en aura pas d'autre!", avait indiqué dimanche M. Trump, allié d'Israël.

Le Hamas, dont l'attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, a redit être prêt à des négociations "en échange d'une déclaration claire de la fin de la guerre et d'un retrait complet israélien de la bande de Gaza" notamment.

Ces exigences sont rejetées par Israël qui veut détruire le Hamas et prendre le contrôle sécuritaire de l'ensemble du territoire palestinien.

Tension entre Madrid et Jérusalem 

La tension opposant Israël à plusieurs pays européens est aussi montée d'un cran après l'annonce par le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, de mesures pour "mettre un terme au génocide à Gaza".

Madrid  a annoncé le rappel pour consultations son ambassadrice à Tel Aviv.

"Sanchez et ses ministres pervers, qui ont justifié le massacre du 7 octobre, ont depuis longtemps choisi de se ranger du côté du Hamas", a auparavant accusé le ministre israélien des Affaires étrangères.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. D'après l'armée, 47 captifs restent retenus à Gaza dont 25 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées durant l'attaque.

L'offensive de représailles israéliennes a fait au moins 64.522 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.

 


Attaque à l'arme à feu à Jérusalem-Est, des blessés

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  • Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué avoir envoyé des équipes de secours sur place après avoir reçu des appels à propos d'une attaque ayant fait des blessés à Ramot
  • Un porte-parole de la police a indiqué sur la chaîne 12 de la télévision israélienne que "deux terroristes" avaient été "neutralisés"

JERUSALEM: Deux assaillants ont ouvert le feu lundi et blessé plusieurs personnes à un carrefour de Jérusalem-Est avant d'être "neutralisés", selon les premières informations de la police et des secours israéliens.

Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué avoir envoyé des équipes de secours sur place après avoir reçu des appels à propos d'une attaque ayant fait des blessés à Ramot, quartier de Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.

Un porte-parole de la police a indiqué sur la chaîne 12 de la télévision israélienne que "deux terroristes" avaient été "neutralisés" après avoir ouvert le feu et fait "plusieurs blessés", sans préciser si les assaillants avaient été tués. Selon des médias israéliens, l'attaque a visé notamment un bus.