Football: Roberto Mancini devient sélectionneur de l'Arabie saoudite

Roberto Mancini a été nommé sélectionneur de l'Arabie Saoudite après avoir quitté son poste en Italie au début du mois (Photo fournie).
Roberto Mancini a été nommé sélectionneur de l'Arabie Saoudite après avoir quitté son poste en Italie au début du mois (Photo fournie).
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Publié le Lundi 28 août 2023

Football: Roberto Mancini devient sélectionneur de l'Arabie saoudite

  • Mancini, 58 ans, a signé un contrat de quatre ans selon la fédération saoudienne
  • Cette signature intervient après un été record pour le football saoudien

PARIS: L'Italien Roberto Mancini a été nommé dimanche à la tête de la sélection d'Arabie Saoudite, une annonce qui intervient quelques semaines seulement après sa démission, à la surprise générale, de son poste de sélectionneur de la Nazionale.

"Je pense que c'est une grande occasion pour moi de découvrir le football dans un nouveau pays, spécialement avec la montée de la popularité du football en Asie", a expliqué dans un communiqué de la Fédération saoudienne l'ex-international, champion d'Europe en 2021, se disant "très honoré" d'avoir été choisi.

"La présence de joueurs de haut niveau dans le Championnat saoudien montre le potentiel de croissance sur la scène nationale", a-t-il ajouté.

Mancini, 58 ans, a signé un contrat de quatre ans selon la fédération saoudienne. Il succède au Français Hervé Renard, qui était à la tête de la sélection lors de la dernière Coupe du monde au Qatar, avant d'être nommé sélectionneur de l'équipe de France féminine.

Très critiqué en Italie après avoir démissionné de son poste mi-août, il avait d'abord assuré dans la presse que l'intérêt que lui portait Riyad n'expliquait pas sa décision.

Mancini avait alors pointé du doigt la Fédération italienne de football (FIGC), à qui il reprochait un manque de confiance et d'avoir modifié son staff, avec notamment le départ de son bras droit nommé à la tête de l'équipe des moins de 20 ans.

"Cela faisait des mois que j'y pensais (à son départ, NDLR), c'était le moment de partir, parce que quand certaines choses, certaines situations changent en interne, cela veut dire qu'on se dirige vers la fin", avait-il expliqué.

Toit de l'Europe

Estimant n'être "plus sur la même longueur d'ondes" avec la FIGC, il avait pris sa décision "avec beaucoup de tristesse, car je tenais beaucoup à la Nazionale".

Sous sa conduite, de mai 2018 à août 2023, Roberto Mancini a redonné vie à l'Italie pour l'emmener sur le toit de l'Europe en 2021, son deuxième sacre continental, établissant une série record de 37 matches sans défaite entre septembre 2018 et octobre 2021.

Mais la sélection italienne a aussi échoué à se qualifier pour le Mondial-2022, après avoir déjà manqué la Coupe du monde 2018, et a raté son départ lors des qualifications pour l'Euro-2024 en Allemagne, en subissant une défaite à domicile contre l'Angleterre (2-1).

L'ex-international aux 36 sélections (entre 1984 et 1994), a été remplacé en Italie par Luciano Spalletti, titré en Seria A la saison dernière à la tête de Naples.

Mancini rejoint donc l'Arabie saoudite, dont l'équipe nationale avait fait sensation lors du dernier Mondial au Qatar en battant l'Argentine de Lionel Messi, future championne du monde, 2 à 1 en phase de poules.

Été record

Cette signature intervient après un été record pour le football saoudien. Plusieurs clubs ont attiré des stars du football mondial, des attaquants Neymar et Karim Benzema au milieu de terrain Fabinho en passant par l'ailier Sadio Mané, après la signature de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr en janvier dernier.

C'est une nouvelle étape pour Mancini, qui a débuté sa carrière d'entraîneur à la Fiorentina en 2001, avant de diriger notamment la Lazio Rome (2002-04), l'Inter Milan (2004-08 et 2014-16) avec à la clef trois titres de champion d'Italie, ou encore Manchester City (2009-13) qu'il a conduit en 2012 à son premier titre de champion d'Angleterre depuis 44 ans.

Durant sa carrière de joueur, Mancini a porté le maillot de la Sampdoria de 1982 à 1997, formant avec son compatriote Gianluca Vialli, décédé récemment, l'un des duos offensifs les plus prolifiques de la Serie A.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com