Une marque saoudienne crée des produits vegan aux saveurs locales

La marque saoudienne est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. (Fourni)
La marque saoudienne est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. (Fourni)
La marque saoudienne est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. (Fourni)
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La marque saoudienne est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. (Fourni)
La marque saoudienne est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. (Fourni)
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Publié le Jeudi 31 août 2023

Une marque saoudienne crée des produits vegan aux saveurs locales

  • Les alternatives végétales d'Ayla's Choice favorisent la durabilité dans le Royaume 
  • «Nous pensons que les produits que nous fabriquons chez Ayla's Choice contribuent réellement à la qualité de vie des Saoudiens en leur proposant une alternative plus saine et moins onéreuse» 

RIYAD: La cuisine vegan saoudienne s'est développée à un rythme soutenu, offrant un large choix de restaurants et de cafés qui proposent des options conviviales. Ayla's Choice a changé la donne en permettant aux végétaliens de rapporter chez eux des produits à base de plantes fabriqués localement. 

La marque, basée en Arabie saoudite, est née de la nécessité de diversifier l'offre pour les adeptes des régimes à base de plantes. 

«Nous l'avons baptisée ainsi parce que nous voulions proposer des choix», déclare Ayla Dimitriadis, associée et chef de cuisine, à Arab News. La marque est devenue une option populaire pour les végétaliens qui cuisinent à la maison. 

«Pour nous, c'est une alternative et un choix sain... c'est une façon plus amusante de consommer des légumes», ajoute Mme Dimitriadis. 

En proposant des alternatives végétales, telles que des brochettes à base de soja, du fromage à la crème vegan et du gâteau au chocolat vegan, entre autres, l'entreprise saoudienne vise également à renforcer la sécurité alimentaire dans le Royaume. 

«Nous sommes basés ici parce que nous voulons faire des choix qui contribuent à la protection de l'environnement et à la durabilité; les aliments à base de plantes sont durables parce qu'ils nécessitent moins de ressources», souligne Ayla Dimitriadis. 

Une étude réalisée par le site Our World in Data suggère que si la population mondiale passait à un régime alimentaire à base de plantes, cela entraînerait une réduction de 75% de l'utilisation des terres agricoles dans le monde. 

La plupart des terres agricoles du monde sont utilisées pour l'élevage de bétail destiné à la production de lait et de viande. Mais une augmentation des régimes alimentaires à base de plantes nécessiterait moins de terres cultivées et serait le moyen le plus rapide de parvenir à la sécurité alimentaire mondiale. 

Alors que certaines études ont montré qu’une production exclusivement végétale pouvait poser des problèmes tels qu'une pression accrue sur les ressources en eau et en terre, un rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat publié en 2022 indique que le passage à une alimentation à base de végétaux peut également avoir un impact significatif sur la réduction de l'empreinte carbone mondiale et sur le changement climatique. 

Ces dernières années, la demande en aliments plus sains et plus respectueux de l'environnement a évolué positivement. «J’ai l'impression que les choses évoluent très rapidement», déclare Mme Dimitriadis. 

Faisal Alsughayer, partenaire et directeur général d'Ayla's Choice, souligne que «les gens sont aujourd'hui davantage conscients des possibilités de choix plus sains qu'auparavant. La sensibilisation est essentielle dans ce secteur d'activité.» 

Il y a quelques semaines, et pour la première fois, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture a organisé un événement et un atelier centrés sur la reconnaissance des aliments d'origine végétale comme une piste à suivre. 

Le ministère a collaboré avec des entreprises végétaliennes locales pour organiser cet événement. 

«C'est une reconnaissance du fait que nous sommes sur la bonne voie, que nous avons le bon message, que nous sommes une entreprise positive pour le pays et tous les changements qui se produisent», explique Ayla Dimitriadis. 

Dans le cadre de sa collaboration avec le ministère, l'entreprise travaille sur un projet avec l'Union des agriculteurs saoudiens, précise M. Alsughayer, afin de soutenir les agriculteurs locaux et d'utiliser leurs produits dans le but de renforcer la sécurité alimentaire dans la région. En développant des partenariats avec les agriculteurs de la région, Ayla's Choice contribue à faire progresser le domaine végétalien en privilégiant l'utilisation d'ingrédients locaux. 

«En Arabie saoudite, nous consommons en moyenne moins de légumes par personne que les normes internationales. Avec toutes ces options, nous sommes en mesure d’en favoriser une consommation plus importante», déclare Faisal Alsughayer. 

En plus d'être d'origine locale, leurs produits sont également non transformés. Le bouche-à-oreille a largement contribué à la popularité des substituts de viande qu'ils proposent. 

Leur faux saumon, à titre d’exemple, est composé de carottes et s'adresse aux personnes qui souffrent d'intolérance au poisson ou d'allergies, ou qui souhaitent simplement augmenter leur consommation de légumes autrement. 

Les chefs d’Ayla's Choice créent une expérience en associant des saveurs réconfortantes et familières pour les clients du Moyen-Orient. C'est ainsi que leurs brochettes de shish taouk et de lahme au soja se sont imposées comme quelques-uns de leurs produits les plus populaires. 

«On y retrouve les herbes et les épices auxquelles nous sommes tous habitués... et que nous aimons tous», souligne Mme Dimitriadis. 

Les produits de la société Ayla's Choice sont également beaucoup plus abordables que les substituts de viande importés sur le marché saoudien. 

«Nous pensons que les produits que nous fabriquons chez Ayla's Choice contribuent réellement à la qualité de vie des Saoudiens en leur proposant une alternative plus saine et moins onéreuse. Je crois que c'est la raison pour laquelle le ministère de l'Environnement s'est intéressé à la reconnaissance du saumon à base de plantes, parce qu'il s'inscrit également dans le cadre du programme “Qualité de vie”», affirme M. Alsughayer. 

À terme, l'entreprise souhaite se développer à l'échelle nationale et mondiale, mais surtout avoir un impact positif sur le mode de vie des Saoudiens. 

«Notre objectif est également d’avoir des produits à base de plantes fabriqués localement et d'en faire une marque internationale saoudienne, disponible partout», conclut Faisal Alsughayer. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis affirment bénéficier d'un soutien régional pour la résolution de paix sur Gaza

Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
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  • Selon le projet de résolution, la gouvernance de Gaza serait transférée au Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe
  • Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par le Conseil de sécurité

NEW YORK : La mission américaine auprès de l'ONU a déclaré mercredi que des partenaires régionaux clés, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien à son projet de résolution pour Gaza.

Cette évolution est le signe d'une avancée diplomatique au sein du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un mandat transitoire de deux ans pour l'enclave déchirée par la guerre et du déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Au cours d'une réunion convoquée par l'ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, les dix membres élus et non permanents du Conseil (Algérie, Danemark, Grèce, Guyane, Pakistan, Panama, Corée du Sud, Sierra Leone, Slovénie et Somalie), rejoints par des États régionaux tels que l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et les Émirats arabes unis, ont exprimé leur soutien à l'initiative menée par Washington, a déclaré un porte-parole de la mission américaine.

Le projet de résolution soutient la création d'un organe de gouvernance transitoire, appelé "Conseil de la paix". Le contrôle de la bande de Gaza serait ainsi transféré des mains du Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe.

Le projet de résolution autorise également le déploiement d'une "Force internationale de stabilisation" à Gaza, qui opérerait dans le cadre d'un mandat de deux ans de l'ONU. Elle aurait le pouvoir d'utiliser "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, superviser les flux d'aide humanitaire, sécuriser les zones le long des frontières avec Israël et l'Égypte, démilitariser les acteurs non étatiques et former une nouvelle force de police palestinienne.

Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par les 15 membres du Conseil de sécurité.

L'adhésion régionale au projet reflète "l'opportunité historique" de mettre fin à des décennies d'effusion de sang au Moyen-Orient et de transformer Gaza en un territoire plus sûr et plus prospère, a poursuivi le porte-parole, et souligne l'intention des États-Unis de traduire la résolution en résultats plutôt qu'en "discours sans fin".

Le soutien des principaux acteurs régionaux est important car leur participation est largement considérée comme une condition préalable à l'autorisation de toute force multinationale de stabilisation d'opérer à Gaza et d'obtenir une légitimité internationale.

Le porte-parole américain a souligné qu'aucune troupe américaine ne serait déployée à Gaza. En revanche, Washington a engagé des pourparlers avec des États tels que l'Indonésie, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et l'Azerbaïdjan en vue de fournir des troupes à une force internationale de stabilisation.

Le projet de texte stipulerait qu'une telle force opérerait sous un commandement unifié, comme convenu par le Conseil de paix, l'Égypte et Israël une fois que des accords sur le statut de la mission auront été conclus.

Il décrit également une séquence d'événements au cours desquels la force stabilisera la situation sécuritaire à Gaza, démilitarisera les groupes armés non étatiques, mettra les armes hors service et supervisera la formation et le soutien de la force de police palestinienne nouvellement approuvée.


Turquie: le chef kurde Öcalan veut agir avec «sérieux et responsabilité»

 Le chef emprisonné de la guérilla kurde Abdullah Öcalan appelle à agir avec "sérieux et sens des responsabilités" pour mener le processus de paix en cours avec la Turquie à son terme, dans un message publié mardi par des députés turcs. (AFP)
Le chef emprisonné de la guérilla kurde Abdullah Öcalan appelle à agir avec "sérieux et sens des responsabilités" pour mener le processus de paix en cours avec la Turquie à son terme, dans un message publié mardi par des députés turcs. (AFP)
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  • "Pour passer à une phase positive, il est essentiel que chacun agisse avec sensibilité, sérieux et sens des responsabilités"
  • Abdullah Öcalan, qui a appelé en février son mouvement à se dissoudre, est détenu à l'isolement depuis 1999 sur l'île prison d'Imrali, au large d'Istanbul

ISTANBUL: Le chef emprisonné de la guérilla kurde Abdullah Öcalan appelle à agir avec "sérieux et sens des responsabilités" pour mener le processus de paix en cours avec la Turquie à son terme, dans un message publié mardi par des députés turcs.

"Pour passer à une phase positive, il est essentiel que chacun agisse avec sensibilité, sérieux et sens des responsabilités", écrit le leader historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), auquel une délégation du parti prokurde DEM a rendu visite lundi.

Abdullah Öcalan, qui a appelé en février son mouvement à se dissoudre, est détenu à l'isolement depuis 1999 sur l'île prison d'Imrali, au large d'Istanbul.

Le PKK a annoncé le 26 octobre le retrait vers le nord de l'Irak de ses derniers combattants présents en Turquie, complétant ainsi la première phase du processus de paix initié un an auparavant par Ankara.

Lors d'une cérémonie en juillet, une trentaine de combattants en treillis avaient symboliquement brûlé leurs armes.

Le parti prokurde, troisième force au Parlement, a appelé à "passer à la deuxième phase, à savoir les étapes juridiques et politiques".

"Nous nous efforçons de développer une phase positive, et non une phase destructrice et négative", poursuit M. Öcalan. "L'intégration du phénomène kurde dans toutes ses dimensions dans le cadre légal de la République et un processus de transition solide doivent en constituer le fondement", écrit-il.

Une commission parlementaire transpartisane planche depuis août sur une traduction légale et encadrée de cette transition vers la paix.

Elle doit notamment décider du sort d'Abdullah Öcalan et de possibles garanties de sécurité pour ses combattants.

La libération du leader kurde âgé de 76 ans est au cœur des demandes du PKK. Il a été autorisé en septembre à rencontrer ses avocats pour la première fois en six ans.

Selon des analystes, le PKK est affaibli par des décennies de guérilla qui ont fait au moins 50.000 morts, selon un bilan officiel. Et la communauté kurde, qui représente selon des estimations 20% de la population turque sur 86 millions d'habitants, est épuisée par un long conflit.


Un hôpital de Gaza déclare avoir reçu les corps de 15 prisonniers palestiniens

L'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé mercredi avoir reçu les corps de 15 prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël. (AFP)
L'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé mercredi avoir reçu les corps de 15 prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël. (AFP)
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  • Sur les 28 otages décédés que le Hamas avait accepté de remettre à Israël dans le cadre de l'accord, 21 ont été restitués à ce jour. Israël exige toujours la restitution des sept dernières dépouilles
  • Le mouvement islamiste palestinien a également libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants retenus dans la bande de Gaza, en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens

KHAN YOUNES: L'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé mercredi avoir reçu les corps de 15 prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël.

"La dixième série de dépouilles de martyrs palestiniens, soit 15 martyrs", est arrivée "dans le cadre de l'échange de dépouilles entre la partie palestinienne et l'occupation israélienne", a déclaré l'hôpital en précisant que 285 dépouilles ont été reçues dans la bande de Gaza depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre.

Sur les 28 otages décédés que le Hamas avait accepté de remettre à Israël dans le cadre de l'accord, 21 ont été restitués à ce jour. Israël exige toujours la restitution des sept dernières dépouilles.

Le mouvement islamiste palestinien a également libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants retenus dans la bande de Gaza, en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens.

Mardi, la branche armée du Hamas a fait parvenir aux autorités israéliennes la dépouille d'une personne, identifiée mercredi comme Itay Chen, un soldat israélo-américain tué à l'âge de 19 ans.

Dans la bande de Gaza, des proches de personnes arrêtées par Israël et qui attendent leur retour ont dit lors de plusieurs remises de dépouilles par Israël que les corps étaient très difficiles à identifier.

Le service de presse du gouvernement du Hamas à Gaza a de nouveau accusé mercredi les autorités israéliennes de refuser de transmettre des listes de noms des personnes dont les dépouilles arrivent dans le territoire palestinien.