La chef saoudienne végétalienne Ola Kayal veut lancer une révolution alimentaire

Ola Kayal, fondatrice de la glace végétalienne «Nabati» (Photo, AN par Ali Khamaj).
Ola Kayal, fondatrice de la glace végétalienne «Nabati» (Photo, AN par Ali Khamaj).
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Publié le Mardi 02 mai 2023

La chef saoudienne végétalienne Ola Kayal veut lancer une révolution alimentaire

  • Nabati, le pop-up de crèmes glacées de la chef végétalienne saoudienne Ola Kayal à Djeddah, encourage une alimentation saine et entièrement naturelle
  • Kayal a ouvert son premier magasin, Nabati, à Miami, en Floride, six mois avant le début de la pandémie, et a réussi à rester en activité malgré les restrictions

DJEDDAH: Ola Kayal, chef végétalienne de nationalité saoudienne, trilingue et titulaire de deux diplômes, a été formée dans un restaurant trois étoiles Michelin en Europe et a lancé avec succès une entreprise de crèmes glacées végétaliennes aux États-Unis, le tout avant l’âge de 30 ans.

Aujourd’hui, elle apporte ses connaissances et sa passion pour la durabilité à Djeddah, sa ville natale, et rêve de lancer une révolution alimentaire et de créer un havre d’alimentation saine.

Mme Kayal a ouvert son premier magasin, Nabati, à Miami, en Floride, six mois avant le début de la pandémie, et a réussi à rester en activité malgré les restrictions. Elle lance aujourd’hui son deuxième magasin à Djeddah.

«J’ai choisi le nom Nabati parce que je voulais qu’il représente vraiment mes racines. J’ai décidé de lancer cette marque en dehors de l’Arabie saoudite. C’est pourquoi je voulais vraiment un lien avec l’arabe et un nom qui représenterait mes origines et ce que j’apporte au monde», explique-t-elle à Arab News.

Depuis son retour à plein temps dans le Royaume il y a quelques mois, elle a ouvert un pop-up dans un espace local très prisé.

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De la confection de gâteaux dans son enfance à sa formation dans un restaurant étoilé Michelin en Europe, le parcours culinaire d’Ola Kayal a abouti à la création de Nabati, une marque de crèmes glacées végétaliennes qui diffuse le message d’une alimentation durable à base de plantes (Photo, AN par Ali Khamaj).

«Homegrown à Hayy Jameel, m’a semblé être le bon endroit pour commencer puisque je revenais dans ma ville natale. Je voulais que ce soit un lieu qui représente les artistes saoudiens. Homegrown un centre où des personnes partageant les mêmes idées peuvent apprendre les unes des autres et travailler ensemble», ajoute-t-elle.

Sa crème glacée est à base de noix de cajou et de noix de coco, sucrée avec du sirop d’érable et du sucre de coco, et est à savourer sans culpabilité. Elle ne contient ni sucre raffiné, ni gluten, ni soja, de sorte que ces friandises entièrement naturelles sont à la fois nutritives et délicieuses. Comme elle évite d’utiliser des amidons et des émulsifiants, sa crème glacée est un peu sensible à la température.

«Les bonnes choses de la vie valent la peine d’être attendues. L’avantage, c’est qu’on peut voyager sur de longues distances sans qu’elle ne fonde, mais l’inconvénient, c’est qu’il faut attendre un peu avant de la consommer à sa sortie du congélateur», indique-t-elle à Arab News. «Cela vous apprend la patience.»

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De la confection de gâteaux dans son enfance à sa formation dans un restaurant étoilé Michelin en Europe, le parcours culinaire d’Ola Kayal a abouti à la création de Nabati, une marque de crèmes glacées végétaliennes qui diffuse le message d’une alimentation durable à base de plantes (Photo, AN par Ali Khamaj).

Recalibrer les habitudes alimentaires malsaines n’est qu’une partie de sa mission, mais il y a aussi un autre avantage à faire les choses à sa manière.

«Certaines personnes m’ont confié qu’elles souffraient de diabète de type II et m’ont dit : “Vous savez, j’ai mangé une portion entière de votre glace et je n’ai pas eu besoin d’ajuster mon taux de sucre”», raconte-t-elle. «Ma glace est adaptée aux diabétiques, mais cela ne signifie pas qu’on peut en consommer de grandes quantités — la clé de la vie, c’est l’équilibre.» 

Bien qu’elle soit aujourd’hui la nouvelle venue sur le marché du végétalisme à Djeddah, son histoire a commencé il y a plusieurs dizaines d’années.

En bref

• Ola Kayal a ouvert son premier magasin, Nabati, à Miami, en Floride, six mois avant le début de la pandémie, et a réussi à rester en activité malgré les restrictions. Elle lance aujourd’hui son deuxième magasin à Djeddah. Le pop-up de Nabati se trouve à Homegrown, à Hayy Jameel.

• Les emballages de Nabati ne contiennent pas de plastique, sont fabriqués à partir de matériaux recyclables et sont entièrement biodégradables. De même, le logo est gravé sur l’emballage, ce qui évite l’utilisation d’encre ou de tout autre type d’impression. Les pintes ne contiennent aucun plastique, pas même dans les parois. Si un client apporte un récipient de chez lui, il bénéficie d’une réduction de 5%.

Le premier dessert qu’Ola Kayal a préparé était un gâteau en boîte lorsqu’elle avait environ 8 ans. Quand son père a pris la première bouchée, il s’est exclamé : «C’est terrible.»

Elle a accepté les critiques sans se laisser démonter et s’en est servi comme d’un carburant pour approfondir ses connaissances dans le domaine de la pâtisserie. Elle a commencé à étudier les recettes de sa famille — sa tante était connue pour ses talents de pâtissière — et s’est constitué une base de données de desserts. Très vite, elle est parvenue à maîtriser son art sans jamais perdre de vue ses objectifs.

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La crème glacée Nabati, entièrement naturelle, est à base de noix de cajou et de noix de coco, et est sucrée avec du sirop d’érable et du sucre de coco (Photo, Instagram: nabatiicecream).

La jeune femme savait depuis le début qu’elle communiquait par la gastronomie ; c’était tout simplement sa manière de s’exprimer.

«Mon moment préféré, c’est quand le repas est sur la table et que tout le monde est silencieux pendant les 10 à 15 premières minutes parce qu’ils se régalent», précise-t-elle. 

Ses habitudes alimentaires se sont peut-être affinées depuis l’enfance, mais déjà dans sa jeunesse, elle consommait peu de produits d’origine animale.

Je crois vraiment que l’avenir de l’alimentation est végétalien. Je ne dis pas que la consommation de produits d’origine animale est nécessairement mauvaise pour la santé, mais le fait de les consommer aussi rapidement que nous le faisons et avec la qualité actuelle, c’est là que réside le principal problème.

Ola Kayal, chef saoudienne

«J’étais une mangeuse très difficile. Très jeune, j’ai été allergique aux œufs, si bien que je ne pouvais pas manger — pas un gâteau contenant un ou deux œufs, cela ne posait pas de problème — mais je ne pouvais pas digérer un plat entier d’œufs ; c’était trop lourd pour moi», se souvient-elle.

Cela signifie également que la mayonnaise et de nombreux plats à base d’œufs étaient automatiquement exclus de son assiette.

Malgré cela, Ola Kayal savait qu’elle voulait faire carrière dans le monde culinaire. Cependant, son grand-père aimant a essayé de l’en dissuader. Il tenait absolument à ce que l’excellente élève qu’était sa petite-fille chérie poursuive des études plus pratiques. Il avait de grands espoirs pour elle et pensait qu’elle voudrait peut-être travailler dans une banque.

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La crème glacée Nabati, entièrement naturelle, est à base de noix de cajou et de noix de coco, et est sucrée avec du sirop d’érable et du sucre de coco (Photo, Instagram: nabatiicecream).

Elle a quitté l’Arabie saoudite à l’âge de 16 ans pour fréquenter un internat pour filles en Suisse. Après avoir obtenu son diplôme, elle a suivi les conseils de son grand-père et s’est inscrite dans une école de commerce locale.

En deux ans, elle a suivi un cursus intensif et obtenu son diplôme. C’est grâce à cette formation qu’elle a appris à analyser les entreprises et à comprendre ce qu’implique la durabilité d’une activité principale. Dans le cadre des cours, les étudiants devaient créer un projet d’entreprise et le mener à bien.

Elle a choisi de créer un restaurant.

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La crème glacée Nabati, entièrement naturelle, est à base de noix de cajou et de noix de coco, et est sucrée avec du sirop d’érable et du sucre de coco (Photo, Instagram: nabatiicecream).

«J’ai obtenu mon diplôme avec mention. J’ai obtenu le diplôme que mon grand-père souhaitait et je me suis dit : «Voilà, c’est le diplôme que tu voulais. Je vais aller à l’école culinaire maintenant.»

L’école culinaire qu’elle a fréquentée, la Culinary Arts Academy Switzerland, exigeait des étudiants qu’ils acquièrent une expérience pratique sous la forme de stages de plusieurs mois.

Le premier stage de la jeune femme s’est déroulé dans un centre de rééducation en Suisse. Gardant à l’esprit le dicton «une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours», elle a commencé à utiliser la nourriture comme source de guérison.

Pendant les trois mois qu’elle a passés là-bas, le chef pâtissier, l’un des meilleurs du pays, l’a prise sous son aile. Cependant, elle a ensuite travaillé avec un nouveau chef qui semblait tout droit sorti d'un épisode de Cauchemar en cuisine. Bien que l’expérience ait été difficile, elle lui a donné l’endurance nécessaire pour supporter la chaleur de la cuisine avant de retourner à l’école.

Pour son prochain stage, elle voulait essayer un endroit «un peu plus chic». Elle a donc décidé d’explorer la Scandinavie et s’est installée en Suède, où elle a travaillé dans un restaurant trois étoiles Michelin.

«À l’époque, c’était la décision la plus difficile à prendre et l’expérience professionnelle la plus ardue que j’aie vécue», affirme-t-elle.

Elle travaillait en moyenne de 5 h à 19 h, et parfois jusqu’à minuit.

«Les deux premiers mois, le travail était très, très intensif et chaque jour, je me disais : “OK, je vais présenter ma démission demain, je vais prendre mon courage à deux mains et présenter ma démission”. Mais, vous savez, je n’avais jamais rien abandonné de ma vie — à ce stade — et je ne savais donc pas vraiment ce que cela signifiait d’abandonner quoi que ce soit. J’ai toujours été perfectionniste et ambitieuse, alors je trouvais qu’il n’était pas normal que j’abandonne parce que c’était difficile. J’ai finalement décidé de rester», confie-t-elle.

Sa détermination a porté ses fruits. Au bout du troisième mois, elle a gravi les échelons pour devenir la meilleure stagiaire. Alors que les stagiaires restent généralement deux ou trois mois, elle est restée huit mois. À mi-parcours, elle a changé de poste. À son ancien poste en pâtisserie, elle a été remplacée par trois stagiaires, ce qui témoigne de son talent et de ses capacités.

«J’ai décidé, après avoir travaillé chez Michelin, que la façon de travailler, l’organisation, la discipline et le niveau élevé de stress étaient des éléments qui me permettaient de m'épanouir», poursuit-elle. «À un moment donné, ma mère m’a dit : “Je suis si heureuse que tu aies trouvé cette carrière parce que, lorsque tu étais plus jeune, je me demandais toujours quel travail correspondrait à ta personnalité.»

Après avoir obtenu son diplôme, elle a été recrutée pour un poste à Farmacy, fondé par Camilla Fayed, l’un des premiers restaurants végétaliens de Londres. Les chefs qui avaient ouvert le restaurant étaient tous partis lorsqu’elle est arrivée, ce qui lui a donné l’occasion unique de créer les changements alimentaires qu’elle souhaitait voir se produire. Après avoir suivi les recettes qui lui étaient proposées, elle s’est dit : «Attendez une minute, je peux faire quelque chose de mieux que cela. Commençons.»

Après Londres, Ola Kayal s’est installée à Miami, en Floride, où elle a lancé sa première entreprise, Nabati. Elle a continué à travailler pendant la pandémie — un autre obstacle sans précédent, mais qui lui a permis de tirer des leçons inestimables.

«Nabati est en fait la combinaison parfaite entre mes deux diplômes, me permettant d’utiliser toutes les choses que j’ai apprises et de les mettre en pratique», souligne-t-elle.

Après avoir exercé ses activités pendant quelques années en Floride, elle a décidé de fermer son magasin là-bas et de retourner en Arabie saoudite, dans sa ville natale ensoleillée de Djeddah.

«Beaucoup de gens me demandent si j’ai toujours aimé faire des glaces, mais en fait, non, c’est arrivé comme ça», dit-elle.

«Tout a commencé parce que je n’avais jamais entendu parler de glaces saines. Je pense que c’est ce qui m’a vraiment interpellée. J’aime les défis — avez-vous remarqué que j’aime les défis dans tout ce que je fais ?», lance-t-elle malicieusement. 

Ce qu’elle tente de faire à Djeddah, c’est de modifier notre goût et d’encourager la communauté à faire plus attention à ce qu’elle ingère

«Je crois vraiment que l’avenir de l’alimentation est végétalien. Je ne dis pas que la consommation de produits d’origine animale est nécessairement mauvaise pour la santé, mais le fait de les consommer aussi rapidement que nous le faisons et avec la qualité actuelle, c’est là que réside le principal problème», estime-t-elle.

Alors que de nombreux habitants de Djeddah sont devenus friands de fast-food, elle adopte l’approche inverse, en préparant ses glaces tout lentement, à partir de matières premières et en petites quantités. 

«C’est certainement un défi et ce n’est pas nécessairement la façon la plus économique de faire des affaires, mais je n’essaie pas de vendre des glaces pour gagner de l’argent. J’essaie de provoquer un changement de perspective», déclare-t-elle. 

Par ailleurs, les emballages de Nabati ne contiennent pas de plastique, sont fabriqués à partir de matériaux recyclables et sont entièrement biodégradables. Le logo est gravé sur l’emballage, ce qui évite l’utilisation d’encre ou de tout autre type d’impression. Les pintes ne contiennent aucun plastique, pas même dans les parois. Si un client apporte un récipient de chez lui, il bénéficie d’une réduction de 5%.

Mme Kayal espère également collaborer avec d’autres restaurateurs du Royaume. La Vision 2030 étant en première ligne de l’innovation et de l’adaptation, elle est impatiente de participer à l’évolution rapide de la scène culinaire.

Étant donné que son processus «propre» est si nouveau pour le Royaume, elle doit rester sur le terrain.

«C’est très technique. Une fois que vous avez éliminé les conservateurs et les stabilisateurs de gommes, cela devient très technique ; il ne s’agit pas seulement des ingrédients, mais de la méthode de mélange. Si vous mélangez un ingrédient avant l’autre, cela fera une différence», explique-t-elle.

En la voyant gérer son pop-up, son éthique de travail est évidente, et elle cherche déjà à inclure la prochaine génération, en commençant par sa propre famille. Son objectif est de créer non seulement une marque de crème glacée, mais aussi un havre d’alimentation saine.

Walid, son cousin de 12 ans, partage sa vision. Il a fait part de son désir de travailler avec elle et elle a immédiatement accepté. Lors de son premier jour de travail, il est arrivé enthousiaste, mais un peu nerveux.

«La plupart des glaces sont artificielles, on peut le sentir ; elles ont un goût vraiment bizarre. Mais ici, c’est du vrai, c’est frais», affirme-t-il à Arab News.

Walid observait attentivement alors qu’elle demandait à ses autres cousines — deux adolescentes — de l’aider à le former. Tous les stagiaires ont pris les commandes de la petite file de clients qui attendaient pour acheter une glace fraîche. Les jeunes écoutaient les choix des clients et servaient les boules de glace, les parsemant ou les arrosant des garnitures choisies, puis calculaient et encaissaient l’argent.

Lorsque le jeune Kayal s’est adapté au rythme, son visage, visiblement anxieux au début, s’est détendu.

«Pour l’instant, ce n’est qu’un magasin de glaces, mais plus tard, ce sera un vrai restaurant. Quand il sera construit, je veux y aller tous les jours et je veux servir tout le monde», dit-il avec un sourire radieux, sous le regard d’Ola qui se tenait fièrement derrière lui. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ithra accueillera les festivités de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours

Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
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  • Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives
  • Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation

DHAHRAN : Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives.

Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation. Les visiteurs peuvent explorer une installation inspirée de l'architecture en briques de terre et de l'artisanat traditionnel à base de palmiers.

Au musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd".

Les familles peuvent profiter du jeu de la "roue de l'Aïd" et des séances de contes au cours desquelles les enfants créent leur propre souvenir de nuage.

Parmi les autres expériences, citons "Eid Echoes", un voyage audio à 360 degrés capturant les sons festifs de l'Aïd, sur la place. La bibliothèque organisera des séances de contes sur le thème de l'Aïd.

Le programme "L'Aïd sur grand écran" proposera du cinéma mondial et des dessins animés japonais, notamment "Le vent se lève", "Chibi Maruko-chan" et "Un moustique".

Les visiteurs pourront également découvrir une exposition interactive alimentée par l'IA et un voyage en réalité virtuelle à travers les célébrations historiques de l'Aïd. Des concerts de oud en direct auront lieu dans les jardins d'Ithra, créant ainsi un concert festif en plein air.

Lush Garden offrira un espace dynamique avec des jeux et des défis pour que les familles et les enfants profitent de l'atmosphère joyeuse de l'Aïd. L'exposition sur l'énergie proposera également un programme spécial pour les enfants de tous âges.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Semaine de l'Art de Riyad : Votre guide des événements, des expositions et des ateliers dans le quartier de JAX

The Gulf Project Camp, de Wael Shawky, bois sculpté, 2019, huile sur bois sculpté. (Fourni)
The Gulf Project Camp, de Wael Shawky, bois sculpté, 2019, huile sur bois sculpté. (Fourni)
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RIYAD : L'édition inaugurale de la Semaine de l'Art de Riyad se tiendra du 6 au 13 avril avec comme thème "At The Edge". L'événement présentera des œuvres provenant de plus de 45 galeries, de collections privées et institutionnelles, ainsi qu'un programme public de conférences. Découvrez dès maintenant notre guide pour profiter pleinement de la Semaine de l'Art de Riyad.

Exposition phare : « At The Edge »

Tout d'abord, les visiteurs pourront se plonger dans l'exposition phare de l'événement, qui s'articule autour de trois thèmes : "Vie quotidienne", "Paysages" et "Motifs".

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Warm Space 1 de Bashaer Hawsawi, 2018, Red Broom with African Cloth. (Avec l'aimable autorisation de la Hafez Gallery et de l'artiste)

L'exposition présente des contributions d'éminentes galeries du Moyen-Orient, d'Afrique, d'Asie et d'Europe, dont la galerie A. Gorgi Gallery (Tunisie), Ahlam Gallery (Arabie saoudite), Albareh Art Gallery (Bahreïn), Al Markhiya Gallery (Qatar), L'Art Pur Gallery (Arabie saoudite), AV Gallery (Arabie saoudite), Ayyam Gallery (EAU, Royaume-Uni), Carbon 12 (EAU), Efie Gallery (EAU), Experimenter (Inde), Galerie Krinzinger (Autriche), Gallery Misr (Egypte), Galerie La La Lande (France), Galleria Continua (Brésil, Chine, Cuba, France, Italie, EAU), Green Art Gallery (EAU), Hewar Art Gallery (Arabie saoudite), Hunna Art (Koweït), Lawrie Shabibi (EAU), Layan Culture (Arabie saoudite), Le LAB (Égypte), Leila Heller Gallery (EAU, États-Unis), Lisson Gallery (Chine, Royaume-Uni, États-Unis), Mennour (France, Royaume-Uni), Nature Morte (Inde), Perrotin (Chine, France, Hong Kong, Japon, Corée du Sud, États-Unis), Sabrina Amrani (Espagne), Selma Feriani (Tunisie), The Pill® (France, Turquie), The Third Line (EAU), Tabari Artspace (EAU) et Wadi Finan Art Gallery (Jordanie). 

Le centre Al Mousa au cœur de Riyad

Les visiteurs doivent ensuite se rendre au centre Al Mousa, au cœur de Riyad, où plus de 15 galeries présenteront des expositions individuelles et collectives spécialement conçues pour la Semaine de l'Art de Riyad.

Autrefois un complexe commercial animé, le centre est aujourd'hui une destination culturelle qui abrite une vingtaine de galeries d'art. Parmi les galeries participant à la Semaine de l'Art de Riyad figurent Abdullah Hammas Studio, Abstract Art Gallery, Ahlam Gallery, Alajilan Gallery, Alestudio, AMA Art Venue, Art Arif Gallery, Art Connection, AV Gallery, China Saudi Cultural Art Association, ERRM Art Gallery, Frame Art Gallery, Kadi Art Gallery, Kenz Gallery, Mahd Alfnon Gallery, Marsami Art Gallery, Ola Art Gallery, Takeib For Arts, Tequin Art Gallery, WHJ ALLON et Wrd Art Gallery.

Expositions exceptionnelles

Le quartier de JAX accueillera également trois expositions de collections exceptionnelles, offrant un rare aperçu de l'évolution de l'identité culturelle de l'Arabie saoudite. Présentées sous le titre "Collections en dialogue", ces expositions mettent l'accent sur le rôle du mécénat et de la collection dans la formation et la préservation de la culture visuelle.

La section comprend une présentation d'œuvres d'art provenant de la collection du Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra). Avec des œuvres d'artistes tels que Do Ho Suh, Maha Malluh, Michelangelo Pistoletto, Mohammad Alfaraj, Hazem Harb, Gregory Mahoney, Moath Alofi et Sultan bin Fahad, l'exposition met en lumière l'interaction entre la mémoire matérielle, la transformation et les paysages qui façonnent l'identité.

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Double Standard de Neïl Beloufa, canyon, 2024, MDF et vernis rubbio. Neïl Beloufa, Adagp, Paris, 2025, Photo. Archives Mennour. (Avec l'aimable autorisation de l'artiste et de Mennour, Paris)

Art Jameel présentera également une sélection de huit œuvres d'art à canal unique issues de sa collection, qui mettent en lumière la diversité et l'évolution du paysage des pratiques expérimentales en matière de cinéma et d'art vidéo dans la région. Cette présentation rassemble des œuvres vidéo d'artistes d'Arabie saoudite et du monde arabe, réalisées pour la plupart dans les années 2010, qui reflètent une décennie marquée par de profondes transformations. Nombre des œuvres présentées sont des travaux précoces et fondateurs d'artistes majeurs tels que Ahaad Alamoudi, Hiwa K, Bouchra Khalili, Basim Magdy, Ahmed Mater et d'autres.

De même, "Horizons abstraits : Trois générations d'art saoudien", sera présentée par le Saudi Research and Media Group (SRMG). Inspirée par une œuvre de l'artiste saoudien Mohammed Al-Saleem, l'exposition s'appuie sur la collection du SRMG pour explorer l'évolution de l'abstraction saoudienne à travers les pratiques de figures emblématiques telles qu'Al-Saleem, Abdulhalim Radwi et Taha Al-Sabban, qui ont su fusionner influences mondiales et traditions locales. Leur héritage est réinterprété par une nouvelle génération de créateurs, dont Raeda Ashour, Rashed AlShashai et Zaman Jassim.

Conférences, ateliers et visites 

Une série de conférences et d'ateliers se pencheront sur les thèmes et les questions auxquels sont confrontés les arts visuels à Riyad, plus largement en Arabie saoudite et dans le monde entier. Organisé par Shumon Basar et intitulé "How to Art World ? Lessons in Value", le programme se déroulera dans le quartier de JAX.

Un programme "Moving Image" mettra en lumière la capacité du médium à explorer des récits personnels, culturels et sociaux complexes, et présentera les œuvres de Theaster Gates, Zineb Sedira, Hicham Berrada, Bani Abidi, Laurent Grasso, Afra Al Dhaheri, Mohamed Bourouissa, Sarah Brahim, Farideh Lashai, et Hashel Al-Lamki.

Dans le quartier de JAX, certains des plus grands artistes saoudiens - dont Ahmed Mater, Ayman Zedani, Marwah AlMugait et Muhannad Shono - ouvriront les portes de leurs ateliers, tandis que les galeries résidentes Athr, Hafez et Lift présenteront une série d'expositions, de tables rondes et d'ateliers interactifs.

Le Musée d'art contemporain d'Arabie saoudite (SAMoCA) présentera les expositions "Art of the Kingdom" et "Adaptability Ceramics", ainsi qu'une série d'ateliers et de pop-ups.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sofia Carson brille à New York dans des créations signées Elie Saab

Sofia Carson a dévoilé deux looks Elie Saab lors de la promotion de son dernier film (Getty Images).
Sofia Carson a dévoilé deux looks Elie Saab lors de la promotion de son dernier film (Getty Images).
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  • Carson est arrivée à l'émission "CBS Mornings" à New York dans le cadre de sa tournée de presse, portant une robe verte de la collection prêt-à-porter automne-hiver 2023-2024 d'Elie Saab
  • La robe présente un décolleté en V plongeant et des manches longues et ajustées. Un embellissement floral surdimensionné orne son cou, combinant des jaunes vibrants et des blancs doux

DUBAI : Sofia Carson continue de marquer les esprits avec son style lors de la promotion de son dernier projet, "The Life List", qui sortira sur Netflix le 28 mars.

Cette semaine, l'actrice et chanteuse a dévoilé deux looks Elie Saab.

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La robe présente un décolleté en V plongeant et des manches longues et ajustées (Getty Images).

Carson est arrivée à l'émission "CBS Mornings" à New York dans le cadre de sa tournée de presse, portant une robe verte de la collection prêt-à-porter automne-hiver 2023-2024 d'Elie Saab.

La robe présente un décolleté en V plongeant et des manches longues et ajustées. Un embellissement floral surdimensionné orne son cou, combinant des jaunes vibrants et des blancs doux. Elle a complété son look avec des bottines vert foncé et un sac assorti.

Dimanche, Carson a fait une nouvelle apparition dans un nouveau look, portant une robe noire à la silhouette ajustée et aux épaules structurées. Elle l'a associée à de longs gants en cuir, à des bas noirs transparents et à des escarpins à bouts pointus.

Carson a activement fait la promotion de son nouveau film, "The Life List", en faisant des interviews et des apparitions publiques pour susciter l'enthousiasme.

Réalisé par Adam Brooks, le film est adapté du roman à succès du même nom de Lori Nelson Spielman. Il raconte l'histoire d'Alex (Carson), une jeune femme qui entreprend un voyage transformateur pour réaliser la liste de choses à faire de sa défunte mère. En chemin, elle redécouvre l'importance des rêves et des aspirations.

Le film réunit un casting impressionnant, dont Kyle Allen, Connie Britton, Marianne Rendon, Jose Zuniga, Rachel Zeiger-Haag et d'autres. Liza Chasin est la productrice de 3dot Productions.

L'actrice a partagé sur Instagram son appréciation de ses co-stars. Elle a posté une photo de Kyle Allen et Sebastian De Souza, accompagnée de la légende : "Les meilleurs gars avec lesquels je pourrais espérer faire un film. Je vous aime, mon Kyle et mon Seb. Quelle joie de partager ce voyage avec vous".

Elle a également partagé une photo avec Britton et a écrit : "Mesdames et Messieurs, LA Connie Britton. Connie, je ne peux pas exprimer à quel point mon cœur est heureux de partager notre film avec le monde si tôt. Tu es un rayon de soleil. Et j'ai eu l'honneur et la joie de jouer le rôle de ta fille (sic)".