De la nécessité d’établir un cadre juridique pour la croissance de l’e-sport

Des experts se sont réunis lors du dernier jour du Next World Forum, à Riyad jeudi dernier. Plus de 2 500 délégués ont assisté à l’événement afin d’évoquer l’avenir de l'industrie de l’e-sport et du jeu vidéo. (Photo AN/Abdelrahmane ben Chalhoub)
Des experts se sont réunis lors du dernier jour du Next World Forum, à Riyad jeudi dernier. Plus de 2 500 délégués ont assisté à l’événement afin d’évoquer l’avenir de l'industrie de l’e-sport et du jeu vidéo. (Photo AN/Abdelrahmane ben Chalhoub)
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Publié le Vendredi 01 septembre 2023

De la nécessité d’établir un cadre juridique pour la croissance de l’e-sport

  • Yat Siu, président exécutif et cofondateur d’Animoca Brands, souligne que la première mesure que les gouvernements devraient prendre est de reconnaître les actifs numériques comme de véritables propriétés
  • «L’Arabie saoudite est un endroit formidable pour l’industrie du jeu vidéo, puisque la plupart des résidents du pays sont des joueurs»

RIYAD: Alors que le monde adopte progressivement des technologies comme le métavers, les gouvernements du monde entier devraient établir un cadre juridique numérique afin de garantir le bon fonctionnement des plates-formes virtuelles, ont déclaré des experts.

Jeudi dernier, lors d’une table ronde au cours du Next World Forum, à Riyad, ils ont soutenu que le cadre juridique devrait être conçu de manière à attirer les talents.

«Les pays qui comprennent combien il est important d’établir un cadre juridique numérique deviendront très intéressants au cours des prochaines décennies», a affirmé Sebastien Borget, directeur opérationnel et cofondateur de The Sandbox.

Yat Siu, président exécutif et cofondateur d’Animoca Brands, a souligné que la première mesure que les gouvernements devraient prendre est de reconnaître les actifs numériques comme de véritables propriétés.

M. Siu a ajouté que l’Arabie saoudite offrait un énorme potentiel de développement des technologies avancées, puisque la population du Royaume est très férue de technologie. «L’Arabie saoudite est le 12e pays le plus actif. En effet, les utilisateurs passent plus de huit heures en ligne – une durée supérieure à leur horaire de travail», a noté M. Siu.

Ce forum est un rassemblement majeur de l’industrie mondiale. Il a été conçu dans le but de façonner l’avenir du secteur du jeu et de l’e-sport, des domaines qui sont en plein essor. Il a pris fin jeudi en présence d’une foule de participants internationaux.

Des invités de premier plan issus du monde du jeu, du divertissement, de la technologie, du sport et du gouvernement ont mené des discussions sur une industrie qui pèse quelque 170 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro), soit plus que Hollywood et l’industrie musicale réunies.

Le prince Faisal ben Bandar, président de la Fédération saoudienne d’e-sports, comptait parmi les intervenants de la journée d’ouverture.

«L’Arabie saoudite vise à devenir un centre mondial du jeu et de l’e-sport. L’organisation d’événements comme le Next World Forum constitue un élément clé de la réalisation de cette quête», a affirmé le prince Faisal lors de la journée d’ouverture de ce forum de deux jours.

Plus de 2 500 représentants ont assisté à l’événement. Pour devenir un centre mondial du jeu et de l’e-sport, il ne suffit pas de se limiter à l’investissement; il faut être prêt à repousser les limites, a indiqué le prince Faisal ben Bandar.

Potentiel de croissance

Gareth Bale, ancien footballeur vedette, investisseur, passionné d’e-sports et directeur de Primesure Ltd., a participé à une table ronde de célébrités aux côtés de Michael Bay, réalisateur et producteur de Bay Films, ainsi que Gary Vaynerchuk, PDG de VaynerMedia.

M. Bale, quintuple vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, a déclaré que la croissance de l’e-sport pourrait rendre les joueurs plus populaires que les footballeurs auprès des sponsors et du public.

«Il ne faut jamais dire jamais. La portée du phénomène est tellement grande», a-t-il lancé. «L’e-sport rattrape le vrai football et ce n’est pas une mauvaise chose. Cela donne aux enfants beaucoup plus de possibilités de faire ce qu’ils veulent. Même mes enfants grandissent désormais en profitant de leurs consoles et ils ont la possibilité d’interagir avec des amis venus d’autres pays.»

«C’est un excellent moyen de rester en lien. Nous avons visité l’Espagne, les États-Unis et, évidemment, le Pays de Galles et l’Angleterre. Là-bas, ils restent en contact en jouant en ligne. L’évolution du jeu que j’ai constatée depuis que j’ai commencé à jouer est incroyable. Il suffit de regarder les barbes des joueurs et leurs acrobaties lors des célébrations.»

M. Bale a poursuivi en ces termes: «Depuis que j’ai eu la possibilité d’investir dans l’e-sport, tout se déroule très bien. C’est agréable d’investir et de donner leur chance aux autres.»

«La réalité virtuelle est en train de devenir la meilleure solution après la réalité.»

Jessica Tams, cofondatrice et PDG de Seven Falls, a déclaré pour sa part: «L’Arabie saoudite est un endroit formidable pour l’industrie du jeu vidéo puisque la plupart des résidents de ce pays sont des joueurs. Le gouvernement soutient largement les jeux. Les ventes et la distribution de jeux en témoignent.»

«Le pays est un excellent endroit pour que les entreprises s’y implantent, trouvent des talents locaux et les forment.»

L’entrepreneuse a également révélé l’ambition de son entreprise: se développer en Arabie saoudite et embaucher des talents locaux afin de démarrer ses opérations dans le Royaume.

Mossad al-Dossary, PDG de Team Falcons, a exprimé une opinion similaire sur le potentiel de l’industrie du jeu dans le Royaume ainsi que sur l’enthousiasme de la jeunesse saoudienne vis-à-vis de ce secteur.

«Le nombre de personnes venues de l’étranger pour assister à ce forum est énorme. Nous sommes à la tête du changement et j’aimerais que le prochain Forum mondial se déroule à AlUla», a-t-il confié.

Accords

Au cours du Next World Forum, un accord a été signé entre la Fédération d’Arabie saoudite pour l’e-sport, représentée par Turki al-Fawzan, son PDG, et la Fédération du Qatar pour l’e-sport, représentée par son secrétaire général, Faisal al-Khaled.

Coda Payments, l’un des principaux fournisseurs de solutions de monétisation transfrontalières pour les jeux mobiles et les services numériques, s’est associé à Etihad Etisalat pour que les utilisateurs puissent acheter leurs recharges et leurs coupons de jeux mobiles préférés en utilisant leur numéro de téléphone mobile.

Le service, désormais disponible dans le Royaume, facilitera aux clients Mobily le paiement de leurs jeux mobiles. Cette nouvelle option de règlement offre un moyen transparent et sécurisé pour acheter les recharges et les coupons de jeu chez Codashop sur présentation d’une facture de téléphone.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: l'Union européenne annonce une aide d'un milliard d'euros pour soutenir l'économie

Le Premier ministre libanais Najib Mikati (au centre) pose pour une photo avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président chypriote Nikos Christodoulides lors de leur rencontre au siège du gouvernement du Grand Sérail à Beyrouth (Photo, AFP).
Le Premier ministre libanais Najib Mikati (au centre) pose pour une photo avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président chypriote Nikos Christodoulides lors de leur rencontre au siège du gouvernement du Grand Sérail à Beyrouth (Photo, AFP).
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  • Le président chypriote s'était déjà rendu au Liban le 8 avril pour discuter avec M. Mikati de la question des réfugiés
  • Le Liban, frappé par une crise économique depuis 2019 dit accueillir près de deux millions de réfugiés syriens

BEYROUTH: La cheffe de la Commission européenne a annoncé jeudi à Beyrouth une aide d'un milliard d'euros pour soutenir la "stabilité socio-économique" du Liban et appelé ce pays à bien coopérer dans la lutte contre l'immigration clandestine.

Les fonds seront "disponibles à partir de cette année jusqu’en 2027. Nous voulons contribuer à la stabilité socio-économique du Liban", a déclaré Ursula von der Leyen, ajoutant "compter sur une bonne coopération" des autorités libanaises dans la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe.

Le Liban, frappé par une crise économique depuis 2019 dit accueillir près de deux millions de réfugiés syriens, soit le plus grand ratio par habitant au monde.

Le petit pays méditerranéen, frontalier de la Syrie, n'a de cesse d'exhorter la communauté internationale de les rapatrier, les armes s'étant tues dans plusieurs régions syriennes.

Les migrants, demandeurs d'asile et réfugiés qui quittent le Liban par bateau à la recherche d'une vie meilleure en Europe se dirigent souvent vers Chypre qui affirme être en première ligne face aux flux migratoires au sein de l'UE.

"La réalité actuelle de cette question est devenue plus grande que la capacité du Liban à la traiter", a déclaré le Premier ministre libanais Najib Mikati, lors d'une conférence de presse en présence de Mme. von der Leyen et du président chypriote Nikos Christodoulides.

Augmentation des ressortissants syriens à Chypre 

"Nous renouvelons notre demande à l'UE, (...) d’aider les personnes déplacées dans leur pays (d'origine et non au Liban), pour les encourager à rentrer volontairement", a-t-il poursuivi.

De son côté, Chypre, qui fait état d'une augmentation des arrivées de ressortissants syriens, estime que la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, qui a déclenché des violences à la frontière israélo-libanaise, a affaibli les efforts de Beyrouth pour empêcher les départs.

De janvier à avril 2024, plus de 40 bateaux transportant environ 2.500 personnes ont accosté à Chypre, a indiqué à l'AFP l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Chypre avait conclu il y a des années avec le Liban un accord pour le retour de migrants en situation irrégulière.

Le président chypriote s'était déjà rendu au Liban le 8 avril pour discuter avec M. Mikati de la question des réfugiés et de la manière de contrôler le flux migratoire vers son pays.


TotalEnergies: le gouvernement remonté contre un possible transfert de sa cotation à New York

Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire (Photo, AFP).
Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire (Photo, AFP).
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  • Aujourd'hui, TotalEnergies a déjà des titres inscrits à Londres et à New York, mais de manière secondaire
  • M. Pouyanné avait notamment évoqué la frilosité de l'Europe vis-à-vis de sa stratégie qui consiste à continuer d'investir dans les énergies fossiles

PARIS: Confronté à la réflexion de TotalEnergies quant au transfert de la cotation principale du groupe à New York, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a affirmé jeudi qu'il comptait se battre pour que ce déménagement de la Bourse de Paris "n'ait pas lieu".

 

"Je suis là pour faire en sorte que ça n'ait pas lieu, parce que je pense que c'est une décision qui est grave", a déclaré M. Le Maire sur BFMTV/RMC.

"Est-ce que l'intérêt suprême de la nation est de garder le siège social de Total en France et la cotation principale de Total en France? Oui, et donc je me battrai pour ça", a-t-il ajouté.

"Nous avons besoin de Total", a-t-il souligné, mentionnant le plafonnement à moins de 2 euros du litre du carburant dans ses stations françaises.

L'affaire est partie des déclarations surprises de Patrick Pouyanné à l'agence Bloomberg. Dans un entretien publié le 26 avril, Patrick Pouyanné avait dit réfléchir à une cotation principale à la Bourse de New York. Près de la moitié de l'actionnariat de TotalEnergies est désormais constituée d'actionnaires institutionnels (fonds de pension, gestionnaires d'actifs, assureurs...) nord-américains.

"Ce n'est pas une question d'émotion. C'est une question d'affaires", avait ajouté le dirigeant de l'entreprise, tout en assurant que le siège social de ce fleuron du CAC 40 resterait bien à Paris.

Son argument principal: "une base d'actionnaires américains qui grossit", ce qui amène l'entreprise à s'interroger sur la façon de "donner accès plus facilement aux actions pour les investisseurs américains", a-t-il expliqué aux analystes, le 26 avril.

Appétit américain pour les fossiles 

Las du manque d'appétit des investisseurs européens pour le secteur pétrogazier, alors que le groupe estime investir beaucoup dans les énergies vertes, le PDG chercherait à se rapprocher des investisseurs américains moins contraints par des règles d'investissement durable.

"Les politiques au sens large ESG (environnement, social et de gouvernance, NDLR) en Europe ont plus de poids", a ainsi justifié M. Pouyanné lundi devant des sénateurs français.

Le PDG observe que "la base d'actionnaires européens de TotalEnergies diminue, notamment la base française" qui a reculé de "7% au cours des quatre dernières années, largement à cause des réglementations, de la pression qui est faite sur eux".

En filigrane, le patron pointe du doigt le changement en France du label Investissement socialement responsable (ISR), qui exclut désormais les entreprises exploitant du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, une mesure décidée par Bercy lui-même fin 2023. Ahmed Ben Salem, analyste du groupe financier Oddo BHF, nuance ce point en indiquant que les fonds labellisés ISR représentaient 1,7% de l'actionnariat de TotalEnergies.

Pendant que l'UE muscle sa réglementation pour flécher les investissements vers la transition écologique, aux Etats-Unis la pression de certains Etats, comme le Texas, pour ne pas délaisser les entreprises d'énergies fossiles a poussé de grands gérants d'actifs à abaisser leurs ambitions climatiques.

"Nous observons clairement plus d'appétit pour les actions d'entreprises des secteurs énergétique, pétrole et gaz du côté de l'Amérique du Nord qu'en Europe", a dit M. Pouyanné aux analystes.

Conséquence de ce manque d'appétit: une valorisation moins importante. TotalEnergies avance "exactement les mêmes résultats trimestriels qu'une entreprise comme Chevron". Le groupe énergétique américain est valorisé 300 milliards de dollars en Bourse, contre 175 milliards pour TotalEnergies.

Le mirage d'un marché européen 

La faute au cloisonnement des marchés financiers en Europe, selon M. Le Maire, qui avait dans un premier temps estimé dimanche sur LCI qu'il fallait offrir à TotalEnergies "les moyens de se développer" en accélérant sur l'union des marchés de capitaux (UMC) dans l'UE.

L'UMC permettrait d'augmenter la taille du marché boursier européen pour que les entreprises s'y financent davantage. Ahmed Ben Salem n'est cependant pas convaincu des changements éventuels pour TotalEnergies: "Il faut des acheteurs sur le secteur, pas seulement des liquidités."

La moindre valorisation de TotalEnergies "est aussi subie par les autres majors européennes", explique-t-il à l'AFP, citant l'exemple du britannique Shell qui "est dans la même réflexion" concernant une cotation principale à New York.

Au Sénat, le patron n'a pas exclu de reconsidérer la question si "plus d'actionnaires européens (...) rachètent du TotalEnergies".


Microsoft signe un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable Brookfield

Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. (AFP)
Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. (AFP)
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  • L'accord prévoit le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 GigaWatt (GWt) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030
  • L'IA, et plus largement l'informatique dématérialisé, va entraîner une hausse exponentielle de la consommation énergétique des groupes numériques

SAN FRANCISCO: Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe.

Cet accord qualifié de "première" prévoit, selon Brookfield, le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 GigaWatt (GWt) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030.

Il met également en lumière les importants investissements réalisés par les plus grands groupes mondiaux afin d'atteindre leur objectifs en terme d'énergie propre tout en restant compétitif dans la course au développement de l'intelligence artificielle (IA).

Car l'IA, et plus largement l'informatique dématérialisé (cloud), va entraîner une hausse exponentielle de la consommation énergétique des groupes numériques, alors qu'ils multiplient les centres de données, particulièrement énergivores, augmentant leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs d'énergie traditionnels.

"Cette collaboration avec Brookfield vient soutenir le développement innovant de réseaux d'énergies plus variées au niveau mondial et va contribuer à atteindre notre objectif de 100% de notre consommation d'électricité décarbonnée, 100% du temps, d'ici à 2030", a assuré le directeur des énergies renouvelables chez Microsoft, Adrian Anderson.

Les conditions financières de l'accord n'ont pas été précisées, alors que la puissance prévue pour le parc pourrait potentiellement fournir en énergie l'équivalent de millions de foyers.

L'accord devrait également permettre à Brookfield d'augmenter ses actifs en projets éoliens et solaires aux Etats-Unis, en Europe et dans d'autres régions dans les prochaines années.

L'entreprise s'est dite "ravie de collaborer avec Microsoft pour répondre à la demande de leurs clients avec la construction d'une capacité dépassant 10,5 GWt en énergie renouvelable", a déclaré Connor Teskey, directeur général de l'unité des énergies renouvelables de Brookfield.

L'échelle de l'accord, près de huit fois plus gros que le plus important accord entreprise signé jusqu'ici en terme d'achat d'énergie renouvelable, vient souligner la montée en puissance de Brookfield ainsi que la capacité d'achat de Microsoft.

Le cadre de l'accord se fonde sur les échanges déjà existants entre les deux groupes, qui vont être étendus plus de 10 fois plus en termes de capacité renouvelable entre 2026 et 2030.

Si l'accord prévoit dans un premier lieu du solaire et de l'éolien, il sera étendu à d'autres technologies permettant de fournir de l'électricité décarbonnée, en particulier lorsque le vent ou le soleil n'en fournira pas suffisamment.

Comme Microsoft, Google, Amazon et Meta figurent désormais parmi les plus grosses entreprises acheteuses d'énergie propre, afin d'atteindre leurs engagements de neutralité carbone.