Arabie saoudite: L’impact du développement des secteurs du tourisme et du divertissement

L'augmentation des flux nets provenant du tourisme témoigne des progrès accomplis par le gouvernement pour diversifier son économie, essentiellement basée sur les hydrocarbures (Photo, SPA).
L'augmentation des flux nets provenant du tourisme témoigne des progrès accomplis par le gouvernement pour diversifier son économie, essentiellement basée sur les hydrocarbures (Photo, SPA).
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Publié le Lundi 04 septembre 2023

Arabie saoudite: L’impact du développement des secteurs du tourisme et du divertissement

  • Les nouvelles initiatives en matière de tourisme et de divertissement figurent parmi les principaux moteurs de la croissance économique hors hydrocarbures du pays
  • La Vision 2030 de l'Arabie saoudite prévoit de consacrer plus de 23 milliards de dollars, soit 3% du PIB, au secteur du divertissement, et de créer plus de 100 000 emplois

RIYAD: L'Arabie saoudite récolte les fruits de ses investissements importants dans la diversification de son économie, notamment dans les secteurs du divertissement et du tourisme. Ces investissements ont non seulement amélioré les revenus potentiels du pays, mais ils ont également contribué à le sortir de sa dépendance aux hydrocarbures. 

Les résultats de ces efforts apparaissent dans les chiffres publiés par la Banque centrale saoudienne pour le mois de juillet, qui révèlent un excédent de 17,7 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) dans la balance des comptes courants du Royaume au cours du premier trimestre 2023. Ces chiffres reflètent une augmentation significative des recettes provenant du tourisme, qui ont atteint 9,8 milliards de dollars au premier trimestre, contre 3 milliards de dollars à la même période l'année précédente.  

Le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Tendances et politiques du tourisme 2022 valide l'engagement de l'Arabie saoudite à développer son industrie touristique, l'un des secteurs à la croissance la plus rapide du Royaume, qui contribue de manière significative à l'économie nationale tout en créant un nombre important d'emplois.  

Selon Adel Noueihed, directeur général de l'agence de création Imagination Middle East, le divertissement contribue généralement à 4% du produit intérieur brut (PIB) à l’échelle mondiale, tandis que le tourisme représente 7%.  

«En matière de diversification économique, l'Arabie saoudite devrait viser ces chiffres en ouvrant ces secteurs», explique-t-il à Arab News

«Ces chiffres sont logiques si l'on essaie de se diversifier en s'éloignant des hydrocarbures, car ces secteurs sont deux piliers très clairs de ce que le gouvernement peut entreprendre pour se diversifier», ajoute M. Noueihed. 

Christophe Castagnera, responsable de la stratégie d'Imagination Middle East, s'est fait l'écho de ce sentiment, soulignant le potentiel inexploité des expériences en Arabie saoudite.  

«Nous savons qu'en Arabie saoudite, il y a du sport, de la musique, de la technologie et des artistes, qu'ils soient traditionnels, hyper modulaires ou futuristes, comme Neom. Il y a maintenant une toute nouvelle opportunité à saisir, ce qui est formidable», affirme-t-il.  

Pour M. Castagnera, ces projets représentent «une grande partie et un moteur important» de l'action stratégique et des nouvelles initiatives du gouvernement.  

Au niveau régional, le responsable de la stratégie affirme n’avoir jamais été témoin d’une approche aussi multidimensionnelle de la construction de l'économie de l'expérience, en particulier au niveau des complexités liées à la planification, à l'investissement, à la pensée créative et à l'imagination requises dans les projets.

Le moteur de la croissance

La Vision 2030 de l'Arabie saoudite prévoit des mesures de soutien spécifiques pour le secteur du divertissement, avec pour objectif de contribuer à hauteur de 23 milliards de dollars, soit 3% du PIB, et de créer plus de 100 000 emplois d'ici à 2030. L'Arabie saoudite a également mis en place un plan d'investissement de 64 milliards de dollars pour soutenir la croissance du secteur.  

«Le divertissement est une industrie en plein essor dans le monde entier», indique M. Noueihed. «Je pense qu'à mesure que les gens gagnent en prospérité dans certaines parties du monde, ils ont plus de revenus disponibles, plus de temps à consacrer à différentes activités de divertissement culturel. C'est positif.»

Le secteur du tourisme connaît lui aussi une expansion rapide, l'objectif étant de tripler le nombre d'emplois pour atteindre 1,6 million de personnes et de tripler sa contribution au PIB pour atteindre 10% d'ici à 2030. 

Il existe un marché inexploité pour les expériences en Arabie saoudite, ce qui est formidable.

Christophe Castagnera, responsable de la stratégie d'Imagination Middle East

Christophe Castagnera souligne deux aspects essentiels des secteurs du divertissement et du tourisme.  

«Il y a l'aspect national et l'aspect international. Je pense qu'en Arabie saoudite, il y a eu des centres de divertissement, plutôt souterrains ou à domicile», relève-t-il.  

Toutefois, avec l'ambitieuse initiative Vision 2030, M. Castagnera avance que des investissements conséquents ont été réalisés pour attirer différents niveaux d'entreprises de divertissement.   

Des projets phares pour l'économie

L'un des projets les plus remarquables est celui de Saudi Entertainment Ventures, connu sous le nom de Seven, qui a récemment annoncé la création d'une destination de divertissement d'une valeur de 346 millions de dollars. Cette entreprise est prête à offrir des expériences immersives et des loisirs familiaux, améliorant ainsi la qualité de vie de millions de Saoudiens.  

Le dévoilement du projet de Seven survient à un moment prometteur pour l'Arabie saoudite, dont l'économie a progressé de 1,1% au deuxième trimestre par rapport à l'année précédente, stimulée par une hausse de 5,5% des activités non pétrolières.  

Seven, filiale en propriété exclusive du Fonds d'investissement public, a entamé les travaux de construction de son centre de divertissement de 1,3 milliard de riyals saoudiens (346,54 millions de dollars) à Médine.  

Le projet, en collaboration avec BUJV, une joint-venture entre Al Bawani Co. et UrbaCon Trading & Contracting, s'inscrit dans la stratégie et la vision du Royaume visant à améliorer la vie des Saoudiens, à revitaliser les communautés et à stimuler le tourisme. 

À l'échelle mondiale, 4% du PIB provient des loisirs et 7% du tourisme. En matière de diversification économique, l’Arabie saoudite devrait viser ces chiffres.

Adel Noueihed, directeur général d'Imagination Middle East

«Notre destination de divertissement à Médine transformera le paysage du divertissement dans la région et apportera des expériences nouvelles, uniques et passionnantes aux habitants de Médine, soutenant les objectifs de Seven d'enrichir la qualité de vie de millions de Saoudiens», déclare le président de Seven, Abdullah al-Dawood, dans un communiqué lors du lancement.  

Le dévoilement du projet de Seven s'inscrit dans une tendance plus large des secteurs du divertissement et du tourisme en Arabie saoudite, qui ont été le moteur d'une croissance économique positive ces dernières années.   

Cette croissance apparaît dans les projections du Fonds monétaire international concernant le PIB non pétrolier de l'Arabie saoudite, qui devrait passer de 3,9% en 2020 à un solide 4,3% en 2023.  

Cette augmentation constante des flux nets provenant des activités touristiques souligne la réussite des efforts de diversification de l'économie saoudienne, qui ne repose plus essentiellement sur les hydrocarbures.

Relever les défis

Bien que des défis subsistent, notamment en matière de création d'emplois, des efforts sont déployés pour les surmonter.  

Il reste à veiller à la croissance régulière du secteur privé et à la création d'emplois au cours des prochaines années pour la jeune population saoudienne, dont les deux tiers ont moins de trente ans. Ce changement est lui aussi en cours. 

Notre destination de divertissement à Médine transformera le paysage du divertissement dans la région et apportera des expériences nouvelles, uniques et passionnantes.

Abdullah al-Dawood, président de Seven

«Les défis prendront du temps, mais l'ambition est là», insiste M. Noueihed. «Lorsqu'il s'agit de renforcer le secteur local, la solution rapide pour de nombreux divertissements et même pour le tourisme est d'importer de la propriété intellectuelle.»  

Ce qui changera avec le temps, poursuit M. Noueihed, est la façon dont les marques et les saveurs locales émergeront dans le Royaume, encourageant une renaissance artistique et culturelle dans la région qui se transformera en une industrie mondiale de premier plan.   

«Tout ce dont ils ont besoin, ce sont les bons outils, l'exposition et le financement pour créer une propriété intellectuelle locale intéressante, nuancée et adaptée au marché local. Je pense que c'est également très important. Et c'est ce qui différenciera l'Arabie saoudite des autres pays du Conseil de coopération du Golfe et même du monde arabe», conclut M. Noueihed.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


France : le gouvernement échappe à la sanction de Fitch et Moody's

Un gros plan montre un site web de média avec la note triple "A" ( AAA ) suivie d’un point d’interrogation. (Photo Thomas Coex AFP)
Un gros plan montre un site web de média avec la note triple "A" ( AAA ) suivie d’un point d’interrogation. (Photo Thomas Coex AFP)
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  • Fitch, qui avait dégradé la note française l'an dernier, à «AA-» avec perspective stable, a réaffirmé cette note, qui signifie que le risque de défaut reste très faible
  • Le déficit public de la France a lourdement dérapé à 5,5% du PIB en 2023 au lieu de 4,9% espérés, en raison surtout de moindres recettes que prévu, et les 110,6% de PIB de dette représentent le troisième plus fort ratio de dette de l'UE

PARIS : Leur avis sur la solidité de la dette française était particulièrement guetté vendredi après une série de mauvaises nouvelles concernant les finances publiques depuis février. Mais Fitch et Moody's, deux des plus grandes agences de notation, ont laissé leurs notes inchangées.

Fitch, qui avait dégradé la note française l'an dernier, à «AA-» avec perspective stable, a réaffirmé cette note, qui signifie que le risque de défaut reste très faible. Elle avait prévenu dès le début du mois qu'elle ne comptait pas la changer.

Moody's pour sa part n'a pas à proprement parler «réaffirmé» sa note de Aa2, avec perspective stable, un cran au-dessus de celle de Fitch, mais ne l'a pas modifiée non plus.

Le déficit public de la France a lourdement dérapé à 5,5% du PIB en 2023 au lieu de 4,9% espérés, en raison surtout de moindres recettes que prévu, et les 110,6% de PIB de dette représentent le troisième plus fort ratio de dette de l'UE après la Grèce et l'Italie. Le gouvernement a dû annoncer en urgence depuis février deux trains d'efforts budgétaires de 10 milliards d'euros chacun.

Le ministre des Finances Bruno Le Maire a aussitôt «pris note» de ces nouvelles dans un bref communiqué, ajoutant que «cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la République: être sous les 3% (de PIB, NDLR) de déficit en 2027».

«Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques», assure le ministre.

Dans leurs communiqués respectifs, il est clair que ni Fitch ni Moody's ne croient au retour du déficit sous les 3% en 2027, qui est une exigence de Bruxelles.

Pour Moody's cependant, la perspective pourrait s'améliorer si le gouvernement «réussit à faire adopter et à appliquer des mesures» permettant de réduire significativement la dette. Mais la perspective et la note elle-même pourraient à l'inverse se dégrader à l'avenir si la situation de la dette se détériorait en France davantage que chez ses «pairs».

Fitch observe que la note de la France se justifie à la fois par une économie «vaste et diversifiée», des institutions «fortes et efficaces» et «une stabilité reconnue». Mais qu'en revanche, cette notation est affaiblie par les finances publiques et en particulier le niveau élevé de dette.

- «Signal positif» -

Les notes attribuées par les deux agences classent encore la dette française parmi celles de «haute qualité». La France a perdu en 2012 son triple A, marquant les dettes souveraines les plus sûres, comme celle de l'Allemagne actuellement.

«La France est dans une situation plutôt solide, les marchés lui prêtent à un taux qui n’a pas bougé malgré les mauvaises nouvelles économiques», remarquait vendredi après-midi sur franceinfo Xavier Timbeau, directeur de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Pour lui, une dégradation aurait eu plutôt un «impact assez fort dans le débat politique» avant les élections européennes du 9 juin: ce qu'il prédisait comme un argument pour que ces agences n'abaissent pas la note de la France, afin «de ne pas jouer avec le feu dans une période électorale».

Le gouvernement aura encore à affronter le 31 mai la notation de la plus regardée des agences, S&P, qui place la France sur la même ligne que Moody's, à AA, mais avec une perspective négative, signifiant que la note pourrait baisser à moyen terme.

M. Le Maire va devoir aller défendre le Programme de Stabilité («PSTAB») et les prévisions de retour du déficit public sous 3% en 2027 qu'il contient, devant les députés lundi, puis devant les sénateurs mardi.

Le président (LFI) de la Commission des Finances de l'Assemblée Eric Coquerel a considéré sur X que la décision des agences n'avait «aucune importance», mais «n'empêchait pas la politique budgétaire et économique du gouvernement de nous emmener dans le mur».

Le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), a estimé au contraire que le maintien des notes était «un signal positif qui valide notre politique de réduction du déficit et les décisions prises en début d'année dès que le ralentissement de la croissance s'est confirmé».


Monnaie numérique, IA et santé mentale au programme de l’Open Forum Riyadh

Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes. (Photo, AFP)
Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes. (Photo, AFP)
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  • Cet événement se déroulera parallèlement à la réunion spéciale du WEF sur la collaboration mondiale
  • «Dans le cadre de Vision 2030 de l’Arabie saoudite, Riyad est devenue une capitale mondiale pour le leadership éclairé, l’action et les solutions»

LONDRES: L'Open Forum Riyadh, une série de tables rondes publiques qui se tiendront dans la capitale saoudienne dimanche et lundi, «mettra l’accent sur les défis et les opportunités au niveau mondial», selon les organisateurs.

Cet événement, fruit d’une collaboration entre le Forum économique mondial (WEF) et le ministère saoudien de l’Économie et de la Planification, se déroulera parallèlement à la réunion spéciale du WEF sur la collaboration mondiale, la croissance et l’énergie pour le développement, qui aura lieu à Riyad les 28 et 29 avril.

«Dans le cadre de Vision 2030 de l’Arabie saoudite, Riyad est devenue une capitale mondiale pour le leadership éclairé, l’action et les solutions, favorisant l’échange de connaissances et d’idées innovantes», affirme dans un communiqué de presse Faisal F. Alibrahim, ministre saoudien de l’Économie et de la Planification. Ce dernier précise que l’organisation de l’Open Forum de cette année à Riyad «témoigne de l’influence et du rôle croissants de la ville sur la scène internationale».

Le forum est ouvert au public et «vise à faciliter le dialogue entre les leaders éclairés et le grand public sur une série de sujets, notamment les défis environnementaux, la santé mentale, les monnaies numériques, l’intelligence artificielle [IA], le rôle des arts dans la société, l’entrepreneuriat moderne et les villes intelligentes», indique un communiqué.

Au programme, des tables rondes qui portent sur l’impact des monnaies numériques au Moyen-Orient, sur le rôle de la culture dans la diplomatie publique, sur le développement urbain pour les villes intelligentes ainsi que sur les actions qui ont pour objectif d’améliorer le bien-être mental dans le monde.

L’Open Forum, qui a lieu chaque année, a été créé en 2003 dans le but de permettre à un public plus large de participer aux activités du WEF. Il a été organisé dans plusieurs pays, dont le Cambodge, l’Inde, la Jordanie et le Vietnam.

Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes.

Parmi les intervenants de cette année figurent Yazid A. al-Humied, gouverneur adjoint et responsable des investissements dans la région Mena au Fonds public d’investissement saoudien (PIF), la princesse Rima bent Bandar al-Saoud, ambassadrice d’Arabie saoudite aux États-Unis, et la princesse Beatrice, fondatrice du Big Change Charitable Trust et membre de la famille royale britannique.

Michèle Mischler, responsable des affaires publiques suisses et de la durabilité au WEF, a fait savoir dans un communiqué de presse que la participation du public aux tables rondes de l’Open Forum «favorise la diversité des points de vue, enrichit le dialogue mondial et renforce les solutions collectives pour un avenir plus inclusif et durable».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le FMI ouvre son premier bureau dans la région Mena à Riyad

Le bureau permettra une collaboration plus étroite entre le FMI et les institutions régionales. (Shutterstock)
Le bureau permettra une collaboration plus étroite entre le FMI et les institutions régionales. (Shutterstock)
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  • Ce nouveau bureau a pour but de renforcer le développement des capacités, la surveillance régionale et la communication
  • Il permettra une collaboration plus étroite entre le FMI et les institutions régionales, les gouvernements et les autres parties prenantes

RIYAD: Le Fonds monétaire international (FMI) a ouvert son premier bureau dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) à Riyad.

Le bureau a été inauguré lors de la Conférence régionale conjointe sur les politiques industrielles de diversification, organisée conjointement par le FMI et le ministère des Finances le 24 avril.

Selon l’agence de presse saoudienne (SPA), ce nouveau bureau a pour but de renforcer le développement des capacités, la surveillance régionale et la communication afin de favoriser la stabilité, la croissance et l’intégration régionale, promouvant ainsi les partenariats au Moyen-Orient et au-delà.

En outre, le bureau permettra une collaboration plus étroite entre le FMI et les institutions régionales, les gouvernements et les autres parties prenantes, indique la SPA. Cette dernière indique que le FMI a remercié l’Arabie saoudite de sa contribution financière visant à renforcer le développement des capacités dans ses États membres, y compris les pays fragiles.

Abdoul Aziz Wane, chef de mission chevronné du FMI qui a une connaissance approfondie de l’institution et dispose d’un vaste réseau de décideurs et d’universitaires dans le monde entier, sera le premier directeur du bureau de Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com