Washington confirme avoir saisi un chargement de pétrole iranien en avril

Les États-Unis ont révélé vendredi avoir perturbé en avril une expédition de pétrole brut de plusieurs millions de dollars effectuée par le Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens, saisissant plus de 980 000 barils de pétrole brut de contrebande, en violation des sanctions américaines (Photo, AFP).
Les États-Unis ont révélé vendredi avoir perturbé en avril une expédition de pétrole brut de plusieurs millions de dollars effectuée par le Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens, saisissant plus de 980 000 barils de pétrole brut de contrebande, en violation des sanctions américaines (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 08 septembre 2023

Washington confirme avoir saisi un chargement de pétrole iranien en avril

  • Les Etats-Unis ont confirmé vendredi avoir saisi une cargaison de pétrole iranien en avril, juste avant que l'Iran ne saisisse deux navires dans la région du Golfe
  • A l'époque, les autorités américaines n'avaient pas voulu confirmer qu'elles prenaient le contrôle du pétrolier et que ce dernier faisait route vers les Etats-Unis

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont confirmé vendredi avoir saisi une cargaison de pétrole iranien en avril, juste avant que l'Iran ne saisisse deux navires dans la région du Golfe.

Le ministère américain de la Justice a indiqué que le gouvernement des Etats-Unis avait saisi le Suez Rajan, pétrolier opéré par un armateur grec, et son chargement de 980 000 barils de pétrole brut, qui aurait été vendu par les puissants Gardiens de la Révolution iraniens à la Chine.

Cette vente aurait violé les sanctions américaines et internationales et les Etats-Unis ont obtenu un mandat au début de l'année pour la saisie.

Le 19 avril, le propriétaire du navire, Suez Rajan Ltd, a plaidé coupable de violation de sanctions et a écopé d'une amende de 2,5 millions de dollars.

L'opérateur grec du navire, Empire Navigation, a ensuite accepté de coopérer avec les autorités américaines et a ordonné au vaisseau, qui se trouvait alors en Asie du Sud-Est, d'emmener sa cargaison de pétrole vers les Etats-Unis.

A l'époque, les autorités américaines n'avaient pas voulu confirmer qu'elles prenaient le contrôle du pétrolier et que ce dernier faisait route vers les Etats-Unis.

Quelques jours plus tard, l'Iran saisissait deux pétroliers. L'un battant pavillon des Iles Marshall - l'Advantage Sweet - naviguait vers les Etats-Unis dans le Golfe d'Oman. L'autre, opéré par un armateur grec, le Niovi, se rendait de Dubaï à Fujairah.

Les Etats-Unis avaient accusé l'Iran de "harcèlement" et d'"interférence avec les droits de navigation dans les eaux régionales et internationales".

Début juillet, l'armée américaine a dit avoir bloqué deux tentatives de plus par la marine iranienne de saisir des pétroliers commerciaux dans les eaux internationales au large d'Oman.

Selon le ministère de la Justice, les entités impliquées dans l'affaire du Suez Rajan ont "essayé de cacher l'origine du pétrole en ayant recours à des transferts de bateau à bateau" et en masquant la localisation et l'identité des navires.

L'affréteur du navire aurait par ailleurs utilisé le système financier américain pour faciliter le transport du pétrole iranien, en violation des sanctions contre l'Iran.

Les Etats-Unis ont entamé les démarches pour devenir officiellement propriétaires du chargement, d'une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars, qui sera ensuite vendu.


Pour Erdogan, Israël s'en prendra à la Turquie si le Hamas est vaincu

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (AP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (AP)
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  • La Turquie, rare pays à majorité musulmane à reconnaître Israël, a récemment suspendu ses relations commerciales avec Israël
  • « Ne pensez pas qu'Israël s'arrêtera à Gaza», a lancé le chef de l'Etat aux députés de son parti, l'AKP, à Ankara

ISTANBUL: Le président turc Recep Tayyip Erdogan a soutenu mercredi qu'Israël s'en prendra à la Turquie "tôt ou tard" s'il parvient à défaire le Hamas dans la bande de Gaza.

"Ne pensez pas qu'Israël s'arrêtera à Gaza", a lancé le chef de l'Etat aux députés de son parti, l'AKP, à Ankara.

"Si on ne l'arrête pas, cet État voyou et terroriste jettera tôt ou tard son dévolu sur l'Anatolie", a-t-il jugé, faisant référence à la partie de la Turquie située en Asie mineure et qui représente la plus grande partie de son territoire.

La Turquie, rare pays à majorité musulmane à reconnaître Israël, a récemment suspendu ses relations commerciales avec Israël pour le "forcer à accepter un cessez-le-feu et à augmenter le volume d'aide humanitaire entrant" à Gaza.

Contrairement aux Etats-Unis, à Israël et à l'Union européenne qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, Recep Tayyip Erdogan multiplie les déclarations de soutien au mouvement palestinien.

"Nous continuerons à soutenir le Hamas, qui lutte pour l'indépendance de son propre pays et qui défend l'Anatolie", a-t-il affirmé devant les députés de l'AKP.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, menant une vaste opération militaire dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 35.000 morts, selon un nouveau bilan communiqué lundi par le ministère de la Santé du Hamas.

 

 


L'émir du Koweït demande au nouveau gouvernement de mener des réformes

L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. (AFP)
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  • L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement
  • Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril

RIYAD: L’émir du Koweït, le cheikh Mechaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, s’est entretenu mercredi avec le nouveau Premier ministre et son gouvernement.

Selon l’agence de presse du Koweït, le cheikh Mechaal a déclaré: «Nous entamons une nouvelle phase de réformes, ce qui signifie que des mesures sérieuses doivent être prises.»

Il a ajouté que les ministres devraient «accélérer la mise en œuvre des projets de développement tant attendus, s’occuper des dossiers nécessaires et travailler sur les projets d’infrastructure, améliorer les soins de santé et le système éducatif et veiller à la transparence et à la préservation des fonds publics».

Le cheikh Mechaal a nommé le cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah au poste de Premier ministre en avril et il a dissous le Parlement vendredi dernier lors d’un discours télévisé.

Il a exhorté les ministres à faire en sorte que le Koweït dispose d’une économie forte et durable en investissant dans le capital humain et en assurant la promotion de l’innovation et de la recherche scientifique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’université du prince Sultan organise une table ronde sur l’exploration spatiale

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  • L’avenir des missions humaines dans l’espace a été évoqué lors de la table ronde organisée à l’université du prince Sultan
  • Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient présents à la table ronde

RIYAD: Mardi, des délégations de la Nasa et de l’Agence spatiale saoudienne se sont rendues à l’université du prince Sultan afin de discuter avec les étudiants de l’avenir des missions humaines dans l’espace.

Une table ronde intitulée «Au-delà de la Terre: voyages vers les étoiles» a réuni l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson, et les astronautes saoudiens Rayannah Barnawi, Ali al-Ghamdi et Mariam Fardous, qui ont partagé leurs propres expériences dans l’espace.

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Le président de l’Agence spatiale saoudienne, Abdallah al-Swaha, s’est récemment entretenu avec l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson. (Photo fournie)

Ils ont par ailleurs évoqué l’avenir des missions humaines dans l’espace et ont encouragé les étudiants de l’université à participer aux aspirations du Royaume dans le domaine spatial.

Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient également présents à cette table ronde.