Les Émirats arabes unis acheminent des secours aux victimes du séisme au Maroc

Des personnes entourent le corps d’une victime, tuée lors d’un tremblement de terre à Moulay Brahim, dans la province d’Al Haouz, le 9 septembre 2023. (AFP)
Des personnes entourent le corps d’une victime, tuée lors d’un tremblement de terre à Moulay Brahim, dans la province d’Al Haouz, le 9 septembre 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 13 septembre 2023

Les Émirats arabes unis acheminent des secours aux victimes du séisme au Maroc

  • Le Premier ministre des Émirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, a ordonné aux équipes de secours de la police de Dubaï de venir en aide au Maroc
  • Le bilan des morts du séisme de magnitude 6,8 était passé à 1 037 samedi après-midi, avec plus de 1 200 blessés

LONDRES: Le Premier ministre des Émirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, a ordonné aux équipes de secours de la police de Dubaï de venir en aide au Maroc, à la suite du tremblement de terre qui a touché la région de Marrakech vendredi soir, rapporte samedi l’agence de presse Emirates.

Le bilan des morts du séisme de magnitude 6,8 était passé à 1 037 samedi après-midi, avec plus de 1 200 blessés.

Cheikh Mohammed a également ordonné la création d’un pont aérien pour permettre aux organisations caritatives affiliées aux initiatives mondiales Mohammed ben Rachid al-Maktoum d’acheminer des secours aux personnes les plus touchées par le séisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes contre un poste de l'armée et un village au Liban, un mort

Dimanche, l'armée israélienne a indiqué avoir tué des combattants dans le sud du Liban et avoir localisé un tunnel "contenant des armes". (AFP)
Dimanche, l'armée israélienne a indiqué avoir tué des combattants dans le sud du Liban et avoir localisé un tunnel "contenant des armes". (AFP)
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  • Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre. La formation pro-iranienne n'a pas annoncé de riposte
  • Un homme a été tué par une frappe de drone israélien sur le village de Marjeyoun proche de la frontière israélienne, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère de la Santé

BEYROUTH: Des drones israéliens ont visé lundi matin un poste de l'armée libanaise dans l'est du Liban et un village frontalier du sud, faisant un mort et un blessé, selon un média d'Etat.

Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre. La formation pro-iranienne n'a pas annoncé de riposte.

Un homme a été tué par une frappe de drone israélien sur le village de Marjeyoun proche de la frontière israélienne, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère de la Santé.

L'agence nationale d'information (Ani, officielle) a précisé que l'homme circulait à moto.

Peu auparavant, un drone avait visé un poste de l'armée dans la région du Hermel, dans l'est du Liban, faisant un blessé parmi les militaires, a indiqué l'armée.

"Un drone de l'ennemi a visé un bulldozer de l'armée qui effectuait des travaux dans une position de l'armée", blessant un soldat, a ajouté la même source.

Dimanche, l'armée israélienne a indiqué avoir tué des combattants dans le sud du Liban et avoir localisé un tunnel "contenant des armes".

De son côté, l'Ani fait état de "violations répétées du cessez-le-feu" dans le sud du Liban par les forces israéliennes depuis l'entrée en vigueur de la trêve et notamment des tirs sur les villages frontaliers.

Parrainé par les Etats-Unis et la France, l'accord de cessez-le-feu prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l'armée israélienne du Liban.

Le Hezbollah doit quant à lui se replier jusqu'au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud du Liban.

Israël a dit se réserver "une totale liberté d'action militaire" au Liban, "si le Hezbollah viole l'accord et tente de se réarmer".

 


L'Iran va maintenir en Syrie des «conseillers militaires»

L'Iran est un allié indéfectible de la Syrie, un pays où Téhéran est engagé militairement depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, avec l'envoi de "conseillers", à la demande des autorités locales, pour soutenir le président Bachar al-Assad.  Ces dernières années, de nombreux officiers iraniens y ont perdu la vie lors d’affrontements mais aussi de frappes israéliennes sur le territoire syrien. (AFP)
L'Iran est un allié indéfectible de la Syrie, un pays où Téhéran est engagé militairement depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, avec l'envoi de "conseillers", à la demande des autorités locales, pour soutenir le président Bachar al-Assad. Ces dernières années, de nombreux officiers iraniens y ont perdu la vie lors d’affrontements mais aussi de frappes israéliennes sur le territoire syrien. (AFP)
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  • "La présence de conseillers iraniens en Syrie n’est pas une nouveauté, elle existait dans le passé et se poursuivra à l'avenir, avec assurément (...) la volonté du gouvernement syrien"
  • Le porte-parole n'a pas précisé si l'Iran allait accroître ou non ses effectifs en Syrie

TEHERAN: L'Iran compte maintenir ses "conseillers militaires" en Syrie pour soutenir le gouvernement syrien face à une offensive lancée depuis mercredi par des groupes rebelles contre le pays allié de la République islamique, a annoncé lundi la diplomatie iranienne.

"La présence de conseillers iraniens en Syrie n’est pas une nouveauté, elle existait dans le passé et se poursuivra à l'avenir, avec assurément (...) la volonté du gouvernement syrien", a annoncé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, lors de sa conférence hebdomadaire.

Le porte-parole n'a pas précisé si l'Iran allait accroître ou non ses effectifs en Syrie.

L'Iran est un allié indéfectible de la Syrie, un pays où Téhéran est engagé militairement depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, avec l'envoi de "conseillers", à la demande des autorités locales, pour soutenir le président Bachar al-Assad.

Ces dernières années, de nombreux officiers iraniens y ont perdu la vie lors d’affrontements mais aussi de frappes israéliennes sur le territoire syrien.

Jeudi, l'Iran a ainsi annoncé la mort d'un général des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, lors de combats entre forces du gouvernement syrien et les groupes rebelles à Alep.

Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a assuré lundi que son pays fournirait "tout le soutien nécessaire" à son allié syrien face aux groupes rebelles.

Les affrontements de ces derniers jours en Syrie sont d'une ampleur inédite depuis plusieurs années.

Après une visite en Syrie, M. Araghchi s'est rendu lundi à Ankara où il a rencontré son homologue turc Hakan Fidan pour discuter notamment le conflit syrien, a annoncé l'agence officielle iranienne Irna.


L'ONU qualifie la situation à Gaza d'« épouvantable et apocalyptique »

Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa (G) s'exprime lors d'une conférence humanitaire pour Gaza au Caire le 2 décembre 2024 (Photo AFP)
Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa (G) s'exprime lors d'une conférence humanitaire pour Gaza au Caire le 2 décembre 2024 (Photo AFP)
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  • Gaza compte désormais « le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde, beaucoup d'entre eux perdant des membres et subissant des opérations chirurgicales sans même bénéficier d'une anesthésie »
  • Selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), seuls 65 camions d'aide par jour ont pu entrer sur le territoire palestinien assiégé le mois dernier, contre une moyenne de 500 avant la guerre.

LE CAIRE : Lundi, l'ONU a qualifié la situation à Gaza d'"épouvantable et apocalyptique", avertissant que soumettre les Palestiniens aux conditions auxquelles ils sont confrontés dans le territoire pourrait s'apparenter aux « crimes internationaux les plus graves ».

Ouvrant une conférence au Caire visant à accélérer l'aide humanitaire à la bande de Gaza, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté dans son discours, lu par son adjointe Amina Mohammed, la communauté internationale à « jeter les bases d'une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient ».

Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, plus de 44 000 personnes ont été tuées en près de 14 mois de guerre entre Israël et le groupe islamiste palestinien, des chiffres jugés fiables par l'ONU.

M. Guterres a souligné le bilan dévastateur du conflit et la nécessité urgente d'une action internationale. « La malnutrition est endémique... La famine est imminente. Pendant ce temps, le système de santé s'est effondré », a-t-il constaté.

Il a ajouté que Gaza compte désormais « le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde, beaucoup d'entre eux perdant des membres et subissant des opérations chirurgicales sans même bénéficier d'une anesthésie ».

Le chef de l'ONU a également critiqué les restrictions sévères sur l'acheminement de l'aide, qu'il qualifie de « largement insuffisantes ».

Selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), seuls 65 camions d'aide par jour ont pu entrer sur le territoire palestinien assiégé le mois dernier, contre une moyenne de 500 avant la guerre.

- « Crise de volonté politique » -

Les organisations d'aide internationales ont tiré à plusieurs reprises la sonnette d'alarme sur le désastre humanitaire en cours à Gaza, avertissant que la population, qui compte environ 2,4 millions d'habitants, est au bord de la famine.

Selon elles, les livraisons d'aide atteignant le territoire sont désormais au plus bas depuis l'attaque meurtrière lancée par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre en cours.

Israël, qui a imposé un siège total au territoire contrôlé par le Hamas, blâme de son côté l'incapacité des organisations humanitaires à gérer et à distribuer de grandes quantités d'aide.

Selon M. Guterres, le blocage de l'aide à Gaza « n'est pas une crise logistique » mais « une crise de volonté politique et de respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire ».

L'Unrwa a déclaré que toutes ses tentatives pour acheminer de l'aide dans le nord de Gaza avaient été « refusées » ou « entravées » entre le 6 octobre 2023 et le 25 novembre, au milieu de violents combats.

M. Guterres a qualifié l'Unrwa de « bouée de sauvetage irremplaçable pour des millions de Palestiniens », avertissant que si elle était « obligée de fermer, la responsabilité de remplacer ses services essentiels – et de répondre aux besoins fondamentaux des Palestiniens de Gaza – incombera à Israël en tant que puissance occupante ».

« Pas aux Nations unies (...) mais à Israël, et à Israël seul », a-t-il insisté, alors qu'en octobre le pays a décidé d'interdire à l'Unrwa d'opérer sur son sol.

« Dans un contexte de misère persistante, l'Unrwa demeure l'épine dorsale de la réponse humanitaire » à Gaza, a pour sa part relevé son directeur, Philippe Lazzarini.

Il a appelé à protéger le droit humanitaire avec « un cadre juridique et politique international solide ». « Sans cela, les humanitaires, aussi altruistes et courageux soient-ils, ne peuvent pas rester et agir », a-t-il averti.