Comment l’alliance G20 Empower renforce les droits et la participation des femmes

Lancée lors du sommet de 2019 à Osaka, au Japon, l’alliance, officiellement connue sous le nom d’«Alliance du G20 pour l’autonomisation et la progression de la représentation économique des femmes», confie chaque année à la présidence la responsabilité de diriger ses initiatives. (Photo fournie)
Lancée lors du sommet de 2019 à Osaka, au Japon, l’alliance, officiellement connue sous le nom d’«Alliance du G20 pour l’autonomisation et la progression de la représentation économique des femmes», confie chaque année à la présidence la responsabilité de diriger ses initiatives. (Photo fournie)
La présidence indienne du G20 s’est concentrée sur trois objectifs fondamentaux: l’éducation, la promotion des partenariats et de l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes, grâce à l’accès à la technologie et aux compétences numériques. (Photo fournie)
La présidence indienne du G20 s’est concentrée sur trois objectifs fondamentaux: l’éducation, la promotion des partenariats et de l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes, grâce à l’accès à la technologie et aux compétences numériques. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 11 septembre 2023

Comment l’alliance G20 Empower renforce les droits et la participation des femmes

  • En présidant le groupe des vingt plus grandes économies, l’Inde a assumé la direction de l’alliance G20 Empower, une initiative consacrée à faire progresser les réformes liées aux droits sociaux et économiques des femmes
  • Sous la présidence indienne du G20, les pays membres se sont engagés à réduire l’écart entre les sexes en matière de participation au marché du travail de 25% d’ici à 2025

RIYAD: Les économies gaspillent d’innombrables talents et d’expériences lorsqu’elles refusent aux femmes les mêmes possibilités qu’elles offrent aux hommes en termes d’études, de travail, de création d’entreprises et de postes de direction. C’est pour cette raison que le G20 a fait de l’autonomisation des femmes un élément clé de son programme.

En présidant le groupe des vingt plus grandes économies, l’Inde a assumé la direction de l’alliance G20 Empower, une initiative destinée à faire progresser les réformes liées aux droits sociaux et économiques des femmes et à leur inclusion dans la prise de décision au plus haut niveau.

Ces réformes vont de l’amélioration de l’inclusion financière à l’élargissement des emplois de qualité et rémunérateurs en passant par la promotion de l’éducation et du développement des compétences, en particulier dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (Stem), ainsi que dans la promotion du leadership des femmes.

«Le travail remarquable entrepris par l’alliance G20 Empower permet aux femmes de faire face aux différents défis grâce à l’autonomisation économique, l’inclusion numérique, l’égalité des sexes, l’éducation et la formation, en particulier dans les domaines des Stem, ainsi que le réseautage et le tutorat», a affirmé à Arab News Sheila Alrowaily, vice-présidente de l’alliance G20 Empower de la délégation du secteur privé du royaume d’Arabie saoudite, en marge du sommet des dirigeants du G20 à New Delhi.

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Sheila Alrowaily, vice-présidente de la délégation saoudienne du secteur privé au sommet du G20 à New Delhi. (Photo fournie)

Sheila Alrowaily a été sélectionnée l’année dernière pour devenir la première femme de l’histoire du Royaume à siéger au conseil d’administration de la Banque centrale saoudienne.

Lancée lors du sommet de 2019 à Osaka, au Japon, l’alliance, officiellement connue sous le nom d’«Alliance du G20 pour l’autonomisation et la progression de la représentation économique des femmes», confie chaque année à la présidence la responsabilité de diriger ses initiatives.

Ces initiatives sont conçues pour mettre l’accent sur des piliers et des objectifs spécifiques déterminés par le pays hôte. Lors de la présidence indonésienne du G20, en 2022, par exemple, la promotion de l’autonomisation économique des femmes et de l’égalité des sexes a été mise en lumière.

La présidence indienne du G20 s’est concentrée sur trois objectifs fondamentaux: l’éducation, la promotion des partenariats et de l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes grâce à l’accès à la technologie et aux compétences numériques.

Sous la direction de l’Inde, des progrès significatifs ont été réalisés en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes dans divers secteurs, notamment la participation au marché du travail, l’inclusion financière, l’éducation, la santé et le leadership.

L’alliance G20 Empower s’appuie sur des partenariats entre les gouvernements et les chefs d’entreprise des pays membres pour accélérer l’accession des femmes à des postes de direction dans le secteur privé.

Résultats de l’alliance Empower du G20 en Inde

  • Participation des femmes au marché du travail: les pays du G20 se sont engagés à réduire l’écart entre les sexes en matière de participation au marché du travail de 25% d’ici à 2025. Cet engagement vise à accroître l’accès des femmes à des possibilités d’emploi de qualité et à éliminer les obstacles à leur entrée et à leur maintien sur le marché du travail.

 

  • Inclusion financière: l’initiative G20 Empower se concentre sur l’amélioration de l’inclusion financière des femmes en favorisant l’accès aux services financiers, aux paiements numériques et aux possibilités d’entrepreneuriat. L’objectif était d’autonomiser économiquement les femmes et de leur permettre de participer pleinement aux activités économiques.

 

  • Éducation et développement des compétences: les pays du G20 ont souligné l’importance de l’éducation et du développement des compétences pour les femmes et les filles. Des efforts ont été déployés pour améliorer l’accès des femmes à une éducation de qualité, à une formation professionnelle et à des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, garantissant ainsi leur participation égale dans divers domaines.

 

  • Santé et bien-être: l’initiative G20 Empower reconnaît l’importance de la santé et du bien-être des femmes. Elle vise à améliorer l’accès aux services de santé, y compris la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre la violence sexiste.

 

  • Leadership des femmes: l’Inde encourage une plus grande représentation des femmes aux postes de direction dans tous les secteurs grâce à des programmes de tutorat, des initiatives de renforcement des capacités et la promotion de politiques inclusives.

La collaboration avec le secteur privé apporte une expertise, des ressources et des perspectives inestimables, favorisant une croissance inclusive et l’égalité des sexes. Elle est conçue pour doter les femmes d’outils, de ressources et de systèmes de soutien nécessaires pour faire face aux défis de l’avenir.

Durant la présidence saoudienne du G20 en 2020, le Royaume a organisé des conférences, des ateliers, des dialogues et des programmes de renforcement des capacités dédiés à la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation économique des femmes.

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En présidant le groupe des vingt plus grandes économies, l’Inde a assumé la direction de l’alliance G20 Empower, une initiative consacrée à faire progresser les réformes liées aux droits sociaux et économiques des femmes et à leur inclusion dans la prise de décision au plus haut niveau. (Photo fournie)

Les trois principaux piliers de l’action de l’Arabie saoudite comprennent des réformes juridiques et politiques qui visent à éliminer les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes dans différents secteurs, des efforts pour améliorer l’accès aux services financiers et des améliorations de la participation au marché du travail. Sur ce dernier point, il a fallu relever les défis liés au développement des compétences, à la formation, aux possibilités d’emploi et à l’équilibre travail-vie personnelle.

Sous la présidence indienne du G20, les pays membres se sont engagés à réduire l’écart entre les sexes en matière de participation au marché du travail de 25% d’ici à 2025. Cet engagement a pour but d’accroître l’accès des femmes à des possibilités d’emploi de qualité et d'éliminer les obstacles à leur entrée et à leur maintien sur le marché du travail.

Cette année, les pays du G20 ont également abordé les questions liées à la violence sexiste, aux services de santé pour les femmes ainsi qu’à l’accès à l’éducation et à la formation.

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La présidence indienne du G20 s’est concentrée sur trois objectifs fondamentaux: l’éducation, la promotion des partenariats et de l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes grâce à l’accès à la technologie et aux compétences numériques. (Photo fournie)

Dans le cadre d’une démarche importante destinée à élargir les possibilités d’éducation pour les femmes, l’Inde a lancé TechEquity, une plate-forme d’inclusion numérique qui propose plus de quatre-vingt-dix cours dont un million d’utilisateurs tirent profit dans cent vingt langues. En outre, l’Inde a été le fer de lance du programme de tutorat du G20.

Sheila Alrowaily soutient que l’alliance G20 Empower rassemble les gouvernements pour coordonner et aligner les politiques, réduire les conflits et promouvoir la stabilité des marchés financiers mondiaux, ce qui conduit à des réponses politiques qui sont plus efficaces en termes de défis économiques et bénéfiques pour les économies nationales.

Les initiatives menées par l’alliance G20 Empower ont une incidence directe sur la coordination politique, la croissance économique, la stabilité financière, l’aide au développement et la coopération internationale.

L’alliance crée un environnement propice à la croissance économique en promouvant l’investissement, l’innovation et le développement des infrastructures grâce à des accords sur la libéralisation des échanges.

Bien que les progrès en matière d’autonomisation et de promotion de la représentation économique des femmes aient été significatifs, Sheila Alrowaily a fait savoir qu’il reste encore des domaines qui nécessitent une attention particulière ainsi que des améliorations.

«Grâce au partage des meilleures pratiques, à l’échange de connaissances et aux approches conjointes de résolution de problèmes à travers les initiatives de l’alliance G20 Empower, les nations peuvent tirer profit des expériences et de l’expertise de chacune d’entre elles pour améliorer leurs propres performances économiques», conclut Sheila Alrowaily.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Yémen: Le cabinet saoudien espère que les forces des Émirats arabes unis se retireront dans les 24 heures

Le roi Salman d'Arabie saoudite préside la session du cabinet de mardi. (SPA)
Le roi Salman d'Arabie saoudite préside la session du cabinet de mardi. (SPA)
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  • Le cabinet a déclaré qu'il espérait que les Émirats arabes unis cesseraient tout soutien militaire ou financier au STC et à toute autre partie au Yémen
  • Le cabinet a déclaré qu'il espérait également que les Émirats arabes unis prendraient les mesures nécessaires pour préserver les relations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis

RIYAD: Le cabinet saoudien, présidé par le roi Salman, a exprimé mardi l'espoir que les forces émiraties se retireront du Yémen dans les 24 heures, conformément à la demande yéménite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cabinet a également déclaré qu'il espérait que les Émirats arabes unis cesseraient tout soutien militaire ou financier au Conseil de transition du Sud et à toute autre partie au Yémen, a ajouté SPA.

Le cabinet a déclaré qu'il espérait également que les Émirats arabes unis prendraient les mesures nécessaires pour préserver les relations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, que le Royaume souhaite renforcer, et a déclaré qu'il se réjouissait de travailler ensemble à tout ce qui renforcerait la prospérité et la stabilité des pays de la région.

Le cabinet a exprimé son regret quant aux résultats des efforts de désescalade que le Royaume a voulu poursuivre et qui se sont heurtés à une escalade injustifiée qui contredit les principes sur lesquels la Coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen a été fondée, sape ses efforts pour parvenir à la sécurité et à la stabilité au Yémen et est incompatible avec toutes les promesses que le Royaume a reçues des Émirats arabes unis.

Le Cabinet apprécie le rôle de la Coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen dans la protection des civils dans les gouvernorats de Hadramaout et d'Al-Mahra, en réponse à la demande du président du Conseil présidentiel yéménite Rashad Al-Alimi, et dans la réduction de l'escalade afin de parvenir à la sécurité et à la stabilité et d'empêcher l'expansion du conflit.

Le cabinet a réaffirmé que le Royaume n'hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour faire face à toute atteinte ou menace à sa sécurité nationale, ainsi que son engagement en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté du Yémen, et son soutien total à M. Al-Alimi et à son gouvernement.

En ce qui concerne les autres affaires régionales, le cabinet a réaffirmé le soutien du Royaume à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à la sécurité de la Somalie, et rejette la déclaration de reconnaissance mutuelle entre Israël et le Somaliland, car elle consacre des mesures séparatistes unilatérales qui violent le droit international.


Cisjordanie: Israël dit avoir tué un homme qui fonçait sur des soldats

 L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
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  • "Un rapport a été reçu concernant un terroriste qui a tenté de renverser des soldats de Tsahal opérant dans la zone d'Einabus", a indiqué l'armée dans un communiqué. "En réponse, les soldats ont tiré sur le terroriste et l'ont neutralisé"
  • Le texte n'a pas fourni d'autres détails sur l'incident, survenu quelques jours après qu'un Palestinien a renversé avec son véhicule un Israélien sexagénaire, puis poignardé à mort une jeune femme de 18 ans dans le territoire occupé

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Un rapport a été reçu concernant un terroriste qui a tenté de renverser des soldats de Tsahal opérant dans la zone d'Einabus", a indiqué l'armée dans un communiqué. "En réponse, les soldats ont tiré sur le terroriste et l'ont neutralisé".

Le texte n'a pas fourni d'autres détails sur l'incident, survenu quelques jours après qu'un Palestinien a renversé avec son véhicule un Israélien sexagénaire, puis poignardé à mort une jeune femme de 18 ans dans le territoire occupé.

Il a également été tué lors de l'attaque. À la suite de cet incident survenu vendredi, l'armée a mené une opération de deux jours dans la ville cisjordanienne de Qabatiya, d'où provenait l'assaillant, arrêtant plusieurs de ses habitants, dont son père et ses frères.

De nombreuses attaques ont été perpétrées en Israël par des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des civils et des combattants, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, civils ou soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

 


La Coalition arabe annonce une frappe aérienne “limitée” contre deux navires ayant acheminé des armes au Yémen

Sur cette photo prise le 29 novembre 2018, des forces pro-gouvernementales yéménites montent la garde près d'un navire amarré dans le port d'al-Mukalla, dans la province d'Hadramaout, au sud-ouest du Yémen. (AFP/Archives)
Sur cette photo prise le 29 novembre 2018, des forces pro-gouvernementales yéménites montent la garde près d'un navire amarré dans le port d'al-Mukalla, dans la province d'Hadramaout, au sud-ouest du Yémen. (AFP/Archives)
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  • La Coalition appelle à l’évacuation du port d'al-Mukalla, laissant présager une opération militaire majeure visant à contraindre le STC à se retirer
  • Le porte-parole indique que les deux navires ont transporté des armes depuis le port émirati de Fujairah vers al-Mukalla sans autorisation du commandement de la Coalition

Riyad : La Coalition de soutien à la légitimité au Yémen a annoncé mardi avoir mené une frappe aérienne « limitée » visant deux navires ayant introduit clandestinement des armes et d’autres équipements militaires dans le port d'al-Mukalla, dans le sud du Yémen.

Dans un communiqué relayé par l’Agence de presse saoudienne (SPA), le porte-parole des forces de la Coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que deux navires en provenance du port de Fujairah, aux Émirats arabes unis, étaient entrés dans le port d'al-Mukalla, dans le gouvernorat de Hadramaout, sans obtenir d’autorisations officielles du commandement des forces conjointes de la Coalition.

« Les équipages des deux navires ont désactivé leurs systèmes de suivi et déchargé une grande quantité d’armes et de véhicules de combat afin de soutenir les forces du Conseil de transition du Sud (STC) dans les gouvernorats orientaux du Yémen (Hadramaout et Al-Mahra), dans le but d’alimenter le conflit. Il s’agit d’une violation flagrante de la trêve et des efforts visant à parvenir à une solution pacifique, ainsi que d’une violation de la résolution n° 2216 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré le porte-parole.

La Coalition a exhorté les civils et les pêcheurs à évacuer le port d'al-Mukalla, indiquant qu’une opération militaire de grande ampleur visant à imposer le retrait du STC pourrait être imminente.

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Carte Google indiquant l'emplacement d'al-Mukalla dans le sud du Yémen.

Al-Maliki a précisé que les forces de la Coalition avaient agi à la demande de Rachad Al-Alimi, président du Conseil présidentiel de direction du Yémen, « afin de prendre toutes les mesures militaires nécessaires pour protéger les civils dans les gouvernorats de Hadramaout et d’Al-Mahra ».

La semaine dernière, Al-Alimi avait averti que les actions unilatérales du STC poussaient le pays vers un seuil dangereux.

« Compte tenu du danger et de l’escalade représentés par ces armes, qui menacent la sécurité et la stabilité, les forces aériennes de la Coalition ont mené ce matin une opération militaire limitée visant les armes et les véhicules de combat déchargés des deux navires au port d'al-Mukalla. L’opération a été menée après documentation du déchargement et conformément au droit international humanitaire et à ses règles coutumières, sans qu’aucun dommage collatéral ne soit enregistré », a déclaré mardi le général Al-Maliki.

Il a réaffirmé l’« engagement constant de la Coalition en faveur de la désescalade et du maintien du calme dans les gouvernorats de Hadramaout et d’Al-Mahra, ainsi que de la prévention de tout soutien militaire de la part de quelque pays que ce soit à une faction yéménite sans coordination avec le gouvernement yéménite légitime et la Coalition », afin d’assurer le succès des efforts du Royaume et de la Coalition pour instaurer la sécurité et la stabilité et empêcher l’extension du conflit.

Par ailleurs, le président du Conseil présidentiel yéménite a décrété mardi l’état d’urgence pour une durée de 90 jours, incluant un blocus aérien, maritime et terrestre de 72 heures.

Ignorant les accords précédents conclus avec la Coalition, le groupe se désignant sous le nom de Conseil de transition du Sud (STC) a lancé début décembre une vaste campagne militaire, prenant le contrôle du gouvernorat de Hadramaout, à la frontière saoudienne, ainsi que du gouvernorat oriental d’Al-Mahra, à la frontière avec Oman.

Les forces du STC, soutenues par les Émirats arabes unis, se sont emparées de la ville de Seiyoun, y compris de son aéroport international et du palais présidentiel. Elles ont également pris le contrôle des champs pétroliers stratégiques de PetroMasila, qui représentent une part majeure des ressources pétrolières restantes du Yémen.

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Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj, qui vivent le long de la bande entre le sud et le nord du pays, se rassemblent lors d'un rassemblement dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025, pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC), soutenu par les Émirats arabes unis, qui souhaite rétablir l'indépendance du Yémen du Sud. (AFP)

Cette situation a conduit l’Arabie saoudite à exiger fermement le retrait du STC et la remise des zones saisies aux Forces du Bouclier national, une unité soutenue par Riyad.

La Coalition a averti que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, selon l’Agence de presse saoudienne.

Le 26 décembre, les Émirats arabes unis ont publié un communiqué saluant les efforts de l’Arabie saoudite en faveur de la sécurité et de la stabilité au Yémen.

Le communiqué, relayé par l’agence de presse officielle WAM, a loué le rôle constructif de l’Arabie saoudite dans la défense des intérêts du peuple yéménite et le soutien à ses aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com