En grande pompe, la Suède fête les 50 ans de règne de son monarque Carl XVI Gustaf

La reine Silvia de Suède (G) et le roi Carl XVI Gustaf de Suède se saluent depuis le balcon après la relève de la garde royale dans la cour extérieure pour le 50e anniversaire de l'accession au trône du roi Carl XVI Gustaf au Palais royal de Stockholm, Suède, le 15 septembre 2023. (Photo Jonathan Nackstrand AFP)
La reine Silvia de Suède (G) et le roi Carl XVI Gustaf de Suède se saluent depuis le balcon après la relève de la garde royale dans la cour extérieure pour le 50e anniversaire de l'accession au trône du roi Carl XVI Gustaf au Palais royal de Stockholm, Suède, le 15 septembre 2023. (Photo Jonathan Nackstrand AFP)
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Publié le Vendredi 15 septembre 2023

En grande pompe, la Suède fête les 50 ans de règne de son monarque Carl XVI Gustaf

  • Sous un ciel ensoleillé, le monarque vêtu d'un costume sombre et d'une cravate grise, accompagné de la reine Silvia portant un ensemble bleu ciel, a donné le coup d'envoi de cette journée
  • Le point d'orgue des célébrations sera le défilé du cortège royal samedi, entouré de quelque 3.000 soldats et marins des forces armées

STOCKHOLM, Suède : Deux jours de festivités publiques conclues par un cortège en grand apparat dans le centre de Stockholm: la Suède célèbre vendredi et samedi les 50 ans de règne de son roi Carl XVI Gustaf.

Sous un ciel ensoleillé, le monarque vêtu d'un costume sombre et d'une cravate grise, accompagné de la reine Silvia portant un ensemble bleu ciel, a donné le coup d'envoi de cette journée du vendredi, un demi-siècle jour pour jour depuis son accession au trône à 27 ans.

Après un office religieux, la famille royale a assisté à la relève de la garde et à une chorale d'enfants devant le palais royal. En soirée, ils recevront pour un banquet où seront rassemblés intelligentsia suédoise, chefs d'entreprises, têtes couronnées scandinaves et représentants religieux.

L'occasion, aussi, de célébrer «prins Daniel», l'époux de Victoria - héritière du trône - qui fête son cinquantième anniversaire ce même jour. Une grande partie des festivités sont retransmises en direct par la chaîne publique SVT.

Le point d'orgue des célébrations sera le défilé du cortège royal samedi, entouré de quelque 3.000 soldats et marins des forces armées.

Le roi et la reine iront à cette occasion à la rencontre des Suédois au son des fanfares de l'orchestre militaire, avant d'embarquer à bord de la barge royale «Vasaorden».

«J'étais un bébé quand il est devenu roi, je n'avais que trois ans», dit à l'AFP Jenny Schannong, secrétaire médicale de 53 ans qui se déplacera samedi pour voir la parade.

«Ce sera chouette d'en faire l'expérience dans ma vie», confie celle qui espère apercevoir le couple royal. «Je suis assise (en chaise roulante), donc généralement, je ne vois que des dos», rit-elle.

Après le défilé du cortège, un concert est organisé par la ville de Stockholm où plusieurs grands noms de la scène musicale suédoise se produiront, avant que le centre-ville ne se transforme en gigantesque piste de danse.

- Record de longévité -

Quelques centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de Stockholm ce week-end, souligne auprès de l'AFP Rebecca Landberg, porte-parole de la police, qui compare l'événement au mariage de la princesse Victoria, héritière du trône, qui avait réuni une foule immense en 2010.

Les célébrations cette année ont été placées sous haute sécurité, dans un pays qui a récemment relevé son niveau d'alerte terroriste.

Carl XVI Gustaf est le monarque suédois a avoir régné le plus longtemps de toute l'histoire du pays.

Né le 30 avril 1946, Carl Gustaf Folke Hubertus Bernadotte, descendant de Jean-Baptiste Bernadotte - un militaire français devenu roi de Suède en 1818 -, n'avait que neuf mois quand son père est décédé dans un accident d'avion au Danemark.

Il grandit aux côtés de ses quatre soeurs plus âgées et d'une mère fréquemment absente, la princesse Sibylle de Saxe-Cobourg et Gotha et succède à son grand-père, le roi Gustaf VI Adolf, le 15 septembre 1973.

Il partage avec sa cousine la reine Margrethe II du Danemark le record de longévité sur le trône pour un souverain en exercice.

Malgré les scandales qui l'ont visé - en 2010, un livre choc le dépeint en coureur de jupons et affirme qu'il a fréquenté des sex-clubs -, les Suédois tiennent à leur monarchie constitutionnelle.

Selon un récent sondage du quotidien national Dagens Nyheter et de l'institut Ipsos, 62% des personnes interrogées affirment soutenir la monarchie, un taux resté constant depuis 20 ans.

Le géant de l'ameublement Ikea a même fabriqué un fauteuil spécialement conçu pour Carl XVI Gustaf qu'il lui a offert vendredi.

«Nous avons repris un fauteuil des années 70, lorsque le roi a accédé au trône, et (nous nous sommes aussi) inspirés de l'époque où il a rencontré Silvia, à l'occasion des Jeux olympiques de Munich», a détaillé à l'AFP Johan Ejdemo, un responsable du design chez Ikea.

En Suède, le rôle du roi est purement protocolaire et se réduit à des fonctions de représentation.

Cette année marque aussi les 500 ans depuis le début du règne de Gustav Vasa, élu roi de Suède le 6 juin 1523, brisant ainsi l'union de Kalmar qui réunissait les trois royaumes scandinaves sous un seul monarque de 1397 à 1523.


La mise en valeur de la cuisine saoudienne à l'internationale repose sur l'engagement des chefs cuisiniers

La chef saoudienne Maryam Marwan Atiq présente les plats saoudiens dans un style contemporain et international, sans en compromettre l'essence authentique. (Photo Fournie)
La chef saoudienne Maryam Marwan Atiq présente les plats saoudiens dans un style contemporain et international, sans en compromettre l'essence authentique. (Photo Fournie)
La chef saoudienne Maryam Marwan Atiq présente les plats saoudiens dans un style contemporain et international, sans en compromettre l'essence authentique. (Photo Fournie)
La chef saoudienne Maryam Marwan Atiq présente les plats saoudiens dans un style contemporain et international, sans en compromettre l'essence authentique. (Photo Fournie)
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  • la chef saoudienne primée Maryam Marwan Atiq s'est imposée comme une pionnière, célébrée pour sa créativité et son engagement à mettre en valeur la cuisine saoudienne sur la scène mondiale.
  • Pour Mme Atiq, la cuisine saoudienne n'est pas une simple collection de recettes, mais une « mer de saveurs et d'ingrédients » façonnée par la riche diversité géographique et culturelle du Royaume.

MAKKAH : Sur la scène culinaire en plein essor du Royaume, la chef saoudienne primée Maryam Marwan Atiq s'est imposée comme une pionnière, célébrée pour sa créativité et son engagement à mettre en valeur la cuisine saoudienne sur la scène mondiale.

Forte de plus de 15 ans d'expérience, Maryam Marwan Atiq présente les plats saoudiens dans un style contemporain et attrayant à l'échelle internationale, sans en compromettre l'essence authentique. Elle fait actuellement partie de l'équipe de femmes chefs saoudiennes à l'origine du restaurant Tairat Al-Boulevard à Riyad.

Pour Mme Atiq, la cuisine saoudienne n'est pas une simple collection de recettes, mais une « mer de saveurs et d'ingrédients » façonnée par la riche diversité géographique et culturelle du Royaume. Cette profondeur, estime-t-elle, confère à la cuisine saoudienne son caractère distinctif et sa capacité à servir de pont entre les cultures. 

En participant à des expositions locales et internationales, Mme Atiq a pu constater que les saveurs saoudiennes captivent les gens du monde entier.

L'une de ses rencontres les plus mémorables, dit-elle, a été celle d'un nonagénaire qui goûtait le jareesh pour la première fois lors d'une exposition. Profondément émue par le plat, sa réaction a réaffirmé sa conviction de l'attrait universel de la cuisine saoudienne.

« La nourriture est l'ambassadrice de la culture », a-t-elle déclaré à Arab News. "La combinaison de saveurs et d'ingrédients saoudiens avec des techniques de présentation internationales permet de transmettre la cuisine saoudienne plus rapidement et plus facilement, ce qui la rend plus attrayante pour les palais internationaux. 

Mme Atiq a félicité le ministère de la culture et la commission des arts culinaires pour leurs efforts de documentation et de préservation du patrimoine alimentaire saoudien. Elle a elle-même contribué à documenter les recettes traditionnelles de deux régions du Royaume.

Elle a également souligné le rôle des plateformes en ligne dans la promotion de la cuisine saoudienne auprès d'un public mondial. Mme Atiq a appelé les professionnels des médias et les créateurs de contenu à participer à cette « mission culturelle » dont elle est l'un des principaux acteurs. 

« Je poursuivrai mes efforts pour diffuser la cuisine saoudienne - avec ses saveurs authentiques et son esprit culturel - dans le monde entier, en en faisant une ambassadrice culturelle digne de la richesse et de la diversité du Royaume », a-t-elle déclaré. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Concilier modernisation et authenticité : les musées saoudiens à l’heure du renouveau

Journée internationale des musées organisée par la Commission saoudienne des musées (Photo Fournie)
Journée internationale des musées organisée par la Commission saoudienne des musées (Photo Fournie)
Journée internationale des musées organisée par la Commission saoudienne des musées (Photo Fournie)
Journée internationale des musées organisée par la Commission saoudienne des musées (Photo Fournie)
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Journée internationale des musées organisée par la Commission saoudienne des musées (Photo Fournie)
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  • Inscrit dans le cadre des objectifs culturels de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, cet évènement a mis en avant le rôle des musées dans le changement social, l’innovation et la participation des jeunes.
  • « Nous sommes au milieu d'une transformation radicale avec un organisme entièrement dédié aux musées qui soutient les changements positifs et offre des opportunités de progrès. » selon la princesse Haifa bint Mansour bin Bandar Al Saoud.

RIYAD : À l’occasion de la Journée internationale des musées, le Musée national de Riyad a abrité du 15 au 17 mai 2025, cet événement culturel organisé par la Commission des musées avec pour thème : « L’avenir des musées dans des sociétés en rapide mutation ».

Inscrit dans le cadre des objectifs culturels de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, cet évènement a mis en avant le rôle des musées dans le changement social, l’innovation et la participation des jeunes. Au programme : ateliers, débats, spectacles et activités interactives inscrit dans le cadre des objectifs culturels de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Placée cette année sous le thème « L’avenir des musées dans des sociétés en mutation rapide », une rencontre exceptionnelle a eu lieu avec Son Altesse Royale la princesse Haifa bint Mansour bin Bandar Al Saoud, présidente du comité national saoudien du Conseil international des musées (ICOM).

Lors de cette discussion ouverte, la princesse a souligné l’importance de tenir compte de la situation spécifique des musées selon leur localisation et leur degré de développement. Si certains établissements font preuve d’un réel dynamisme, d'autres peinent à suivre : « Les efforts de modernisation et de rénovation de certains musées sont évidents. Cependant, d'autres musées doivent relever des défis pour rattraper leur retard. »

Elle a insisté sur l’importance de réviser le cadre législatif et d’encourager l’investissement privé afin d'accompagner la croissance du secteur : « Notre système concernant les musées est en cours de révision et il faut une législation qui encourage les investissements. Il faut encourager la création de musées dans des bâtiments de petite taille permet de faciliter le financement. »

Concernant les critiques souvent adressées aux musées considérés comme « traditionnels », elle a nuancé : « Il y a des musées traditionnels qui changent et qui restent populaires, ce qui prouve qu'ils servent encore le public. Parfois, les musées traditionnels ne parviennent pas à attirer le public, parfois même plus que les musées innovants. »

Elle a également évoqué les transformations profondes en cours dans le Royaume, soutenues par une structure gouvernementale dédiée au secteur muséal : « Nous sommes au milieu d'une transformation radicale avec un organisme entièrement dédié aux musées qui soutient les changements positifs et offre des opportunités de progrès. »

À la tête du comité saoudien de l’ICOM depuis plusieurs années, la princesse a rappelé que l’Arabie saoudite participe activement aux débats et décisions à l’échelle internationale : « Cette année, nous avons participé à la révision d'un code de déontologie établi les années précédentes pour reconnaître un musée. Nous sommes en train de traduire certaines références muséales en arabe. »

Enfin, la question des ressources humaines a occupé une place centrale dans ses propos. Elle a identifié plusieurs freins, notamment le manque de formation spécialisée et la barrière de la langue : « Le premier défi est le facteur linguistique. Franchement, nous devons prendre conscience de ces problèmes, mais aussi de l'importance de la langue anglaise. »

« Nous avons absolument besoin d'écoles spécialisées, de partenariats avec les universités, d'opportunités de formation dans notre domaine et de spécialisations telles que la gestion des musées et la sécurisation des expositions. »

Elle s’est néanmoins montrée optimiste, en saluant les partenariats en cours avec plusieurs universités saoudiennes, notamment dans l’Est du pays, ainsi que la mise en place de nouveaux diplômes professionnels : « Il s'agit d'un diplôme, sur le point de devenir un master. Les musées ne sont pas de simples entrepôts, mais ils ont été conçus pour être des lieux de restauration et de réhabilitation. Aujourd'hui, ils sont devenus des centres vitaux proposant des programmes pour tous les segments de la société. »

Dans un contexte de profonde transformation culturelle et sociale, la réflexion menée autour du rôle des musées dans la société saoudienne illustre une ambition claire : faire des musées des espaces vivants, ouverts, et porteurs d’avenir. 

Rattaché au ministère de la Culture. la Commission des musées saoudienne est un organisme public, sa mission est de développer, moderniser et superviser les musées du Royaume, qu'ils soient publics ou privés.

Elle soutient la création de nouveaux musées, la promotion du patrimoine, l’innovation muséale, notamment numérique, et l’éducation culturelle.


L’Arabie saoudite célèbre le patrimoine islamique au Maroc

Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant les étapes clés du droit islamique et de la linguistique. (SPA)
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  • Il s'agissait de la deuxième exposition Jusoor du ministère à Marrakech et de la septième à l'échelle mondiale
  • Organisée en coopération avec le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques, l'exposition a débuté le 10 mai et se poursuivra jusqu'au 19 mai

RIYAD : Le ministère des Affaires islamiques a présenté un trésor de manuscrits et de publications islamiques rares au pavillon de la bibliothèque de La Mecque au Maroc, reflétant la profondeur culturelle, historique et scientifique de l'Arabie saoudite.

Il s'agissait de la deuxième exposition Jusoor du ministère à Marrakech et de la septième à l'échelle mondiale, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Organisée en coopération avec le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques, l'exposition a débuté le 10 mai et se poursuivra jusqu'au 19 mai.

Le pavillon présente des manuscrits rares et des ouvrages islamiques marquant des étapes importantes dans le domaine du droit islamique et de la linguistique.

On y trouve notamment une copie du Saint Coran datant de 1839 et un livre sur les principes de la jurisprudence datant de 1326, a rapporté l'agence SPA.

Les visiteurs ont exprimé leur admiration pour les manuscrits et les efforts éminents déployés par l'Arabie saoudite pour préserver ce patrimoine intellectuel.

Ils ont salué l'engagement du ministère à documenter et à préserver ces trésors, à les rendre accessibles aux générations modernes tout en préservant leur authenticité et en soulignant leur valeur scientifique et historique.

Par ailleurs, le pavillon technologique du Royaume a attiré des visiteurs intéressés par la technologie et la Dawah. Il présente l'utilisation par le ministère des outils modernes au service de l'islam et de la promotion de la Dawah avec une approche modérée et équilibrée.

Le pavillon met en avant les principales plateformes et applications numériques, notamment les technologies basées sur l'intelligence artificielle, la réalité interactive et les solutions intelligentes qui élargissent l'accès mondial aux contenus du Coran et de la Dawah adaptés aux diverses communautés.

Le complexe d'impression du Coran glorieux du roi Fahd à Médine participe également à l'événement, mettant en avant les efforts déployés par le Royaume pour la diffusion du message coranique.

Son pavillon propose une présentation complète des publications du complexe, disponibles en plusieurs formats et éditions, a précisé l’agence.

Il présente également des traductions approuvées des significations du Coran dans plus de 78 langues, ainsi que des explications sur le processus de révision rigoureux et les technologies d'impression avancées qui distinguent le complexe.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com